Concernant l'avion de combat russe SU-75 CHECKMATE, avion furtif de cinquième génération dans la version mono réacteur, vous ne le verrez pas sur le théâtre des opérations. Il était prévu faire ses premiers essais en vol en 2024 et être opérationnel en 2027. Il s'agit du concurrent direct du F-35 américain mais en beaucoup moins onéreux. Avec le conflit russo-ukrainien des programmes de développement sont retardés en Russie, priorité au front oblige, la guerre cela coûte cher.
Par contre l'utilisation de la bombe de 3100 kg, FAB-3000 M54 de fabrication soviétique, là c'est possible, car les russes ont un stock sous la main depuis l'Afghanistan où ils l'ont utilisée. Paraitrait qu'ils en auraient lancées sur Marioupol ? A confirmer. Faut la rendre planante et ce n'est pas facile compte tenu de la masse de celle-ci, pour la guider pas de problème avec leur système GPS adapté sur les autres bombes, FAB-500, FAB-1000, FAB-1500. Les russes possèdent les bombardiers lanceurs adaptés pour se faire, le cratère fait autour de 15-20 mètres de profondeur à l'impact et son diamètre est de 80 mètres environ. Tout doit être soufflé sur 1 kilomètre de diamètre autour du point de chute. On imagine mal la puissance de cet engin, tout ce qui est enterré y passe à 60-70 mètres inclus sous terre. Avdiivka étant la zone la plus fortifiée du front, je crois que les russes vont semer la terreur avec cette bombe pour préserver leurs rangs et jouer la reddition du côté ukrainien.
Dernière nouvelle, la mise en production du SU-75 CHECKMATE est pour 2025. Avec une version monoplace, une biplace pour l'entrainement des pilotes, et une entièrement automatisée c'est à dire un drone. Coût à l'achat estimé entre 25 et 30 millions de dollars. Mais faut déjà finir la guerre contre Kiev.
Depuis 21 mois, on n'a absolument pas entendu parler des S400 dont on nous parlait comme la 8e merveille du monde avant guerre. Que passa? Les Russes ne veulent absolument pas dévoiler ses possibilités ? Ou alors c'est une merveille aussi bidon que le merveilleux Patriot?
Euh... D'une part, il ne reste presque plus d'avions à abattre et quand il y en a ils se font immédiatement abattre par des S-400 je suppose. Faudrait peut-être me lire cher ami : https://www.ledialogue.fr/850/Ukraine-vers-une-offensive-russe-cet-hiver
Hou la laaa, toutes mes confuses cher hôte, mon côté bourricot sans doute, je n'avais absolument pas percuté qu'il y avait un site à ce nom et que vous y rédigiez des articles. Shame on me. Ceci dit, sans vouloir porter atteinte à votre louable et célèbre retenue toute de modestie néanmoins, il serait peut-être intéressant qu'ici même vous indiquiez quand vous publiez un article. Si toutefois c'est ce que vous faite déjà, merci de me le dire et je prendrai derechef un rendez vous avec le premier gérontologie disponible.
Ceci dit, je vous explique le pourquoi de ma question et vous me direz si elle est pertinente ou s'il y a des trous dans ma raquette. Donc, les AFU balancent encore des missiles d'une portée max de 400km. Calcul: considérant qu'un avion, pour balancer efficacement un pelot doit monter à 12000 y rester le temps d'acquérir la distance et puis il peut atterrir au plus vite. Donc, entre son décollage et son atterrissage, eu égard à sa vitesse ascensionnelle , il lui faut un minimum minimum de 10'. Considérant qu'un S400 marche à mach 6(120km à la minute, a une portée de 400km et les Russes couvrant toute la moitié Est de l'Ukraine, comment se fait il qu'un avion survive à une tentative?
Vous pouvez vous rapprocher de l'EPAHD le plus proche parce que non seulement mon article a été partagé ici (https://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/11/ukraine-vers-une-offensive-dhiver-russe.html) mais en plus vous l'avez commenté ! :D
Les interceptions c'est compliqué. En effet, les S-400 c'est 400 km, mais en bout de course c'est plus aussi efficace qu'en milieu de course, bien que celui-ci a une énergie cinétique du diable car sa vitesse de pointe atteint mach 6. Si le missile tape un hostile à 300 km c'est déjà très bien. Pour lancer des SCALP, il peut y a voir des brouillages émis par des avions de l'Otan sur les radars de détection de la station du S-400, afin de protéger l'avion lanceur, ou celui-ci peut le lancer hors de portée ou à la limite de l'enveloppe d'interception du missile. Tout cela se calcule. Si le missile SCALP n'est pas bridé il peut avoir une autonomie de 565 km, enfin c'est ce que communique le fabricant, on ne peut rien faire à ces distances, ils sont semi-furtifs en vol qui plus est. Mais une fois le missile SCALP parti, généralement il épouse la topographie des lieux, soit par reconnaissance photographique ce qui est plus aléatoire que la topographie numérisée, il passe dans les vallées, fait du rase-motte, et là il faut qu'il soit détecté ou qu'il soit à portée de tir d'une batterie disposée non loin du passage pour être intercepté. De plus ils sont envoyés sur la Crimée qui est une région montagneuse, donc ce territoire a le profil parfait pour dissimuler du missile en vol. De plus certains missiles STORM SHADOW emportent des systèmes de brouillage radar. De toute manière, on en voit pas en vol dan la plaine ukrainienne, ils sont tous envoyés sur la Crimée, il y a une raison technique et aussi symbolique. Mais les russes ont adapté des radars polyvalents à détection air-sol sur certains MIG-31BM avec le missile R-37M, je pense que c'est pour aller chercher certains missiles de croisières otaniens en rase-mottes ou des avions qui s'amuseraient à se planquer dans le relief. Et dernièrement avec leurs A-50, leurs AWACS, les russes peuvent détecter au ras du sol sur 600 Km de diamètre et ils peuvent téléguider les dernières générations de missile S-400 en trajectoire en cloche, afin d'intercepter tout hostile en rase-mottes. Mais si l'avion lanceur ukrainien reste en dehors de l'enveloppe de tir du S-400, les missiles ne partent pas.
Il y a une manière extrêmement efficace de neutraliser ces missiles qui font du rase-motte une fois que vous avez compris comment faire mais c'est un secret bien gardé. Si Kiev réserve ses missiles à la Crimée, ce n'est pas un hasard, il y a des raisons techniques... :)
Concernant l'avion de combat russe SU-75 CHECKMATE, avion furtif de cinquième génération dans la version mono réacteur, vous ne le verrez pas sur le théâtre des opérations.
RépondreSupprimerIl était prévu faire ses premiers essais en vol en 2024 et être opérationnel en 2027.
Il s'agit du concurrent direct du F-35 américain mais en beaucoup moins onéreux.
Avec le conflit russo-ukrainien des programmes de développement sont retardés en Russie, priorité au front oblige, la guerre cela coûte cher.
Par contre l'utilisation de la bombe de 3100 kg, FAB-3000 M54 de fabrication soviétique, là c'est possible, car les russes ont un stock sous la main depuis l'Afghanistan où ils l'ont utilisée.
Paraitrait qu'ils en auraient lancées sur Marioupol ? A confirmer.
Faut la rendre planante et ce n'est pas facile compte tenu de la masse de celle-ci, pour la guider pas de problème avec leur système GPS adapté sur les autres bombes, FAB-500, FAB-1000, FAB-1500.
Les russes possèdent les bombardiers lanceurs adaptés pour se faire, le cratère fait autour de 15-20 mètres de profondeur à l'impact et son diamètre est de 80 mètres environ. Tout doit être soufflé sur 1 kilomètre de diamètre autour du point de chute.
On imagine mal la puissance de cet engin, tout ce qui est enterré y passe à 60-70 mètres inclus sous terre.
Avdiivka étant la zone la plus fortifiée du front, je crois que les russes vont semer la terreur avec cette bombe pour préserver leurs rangs et jouer la reddition du côté ukrainien.
Dernière nouvelle, la mise en production du SU-75 CHECKMATE est pour 2025.
RépondreSupprimerAvec une version monoplace, une biplace pour l'entrainement des pilotes, et une entièrement automatisée c'est à dire un drone.
Coût à l'achat estimé entre 25 et 30 millions de dollars.
Mais faut déjà finir la guerre contre Kiev.
Depuis 21 mois, on n'a absolument pas entendu parler des S400 dont on nous parlait comme la 8e merveille du monde avant guerre.
RépondreSupprimerQue passa?
Les Russes ne veulent absolument pas dévoiler ses possibilités ? Ou alors c'est une merveille aussi bidon que le merveilleux Patriot?
Euh... D'une part, il ne reste presque plus d'avions à abattre et quand il y en a ils se font immédiatement abattre par des S-400 je suppose. Faudrait peut-être me lire cher ami : https://www.ledialogue.fr/850/Ukraine-vers-une-offensive-russe-cet-hiver
SupprimerHou la laaa, toutes mes confuses cher hôte, mon côté bourricot sans doute, je n'avais absolument pas percuté qu'il y avait un site à ce nom et que vous y rédigiez des articles.
SupprimerShame on me.
Ceci dit, sans vouloir porter atteinte à votre louable et célèbre retenue toute de modestie néanmoins, il serait peut-être intéressant qu'ici même vous indiquiez quand vous publiez un article.
Si toutefois c'est ce que vous faite déjà, merci de me le dire et je prendrai derechef un rendez vous avec le premier gérontologie disponible.
Ceci dit, je vous explique le pourquoi de ma question et vous me direz si elle est pertinente ou s'il y a des trous dans ma raquette.
SupprimerDonc, les AFU balancent encore des missiles d'une portée max de 400km.
Calcul: considérant qu'un avion, pour balancer efficacement un pelot doit monter à 12000 y rester le temps d'acquérir la distance et puis il peut atterrir au plus vite. Donc, entre son décollage et son atterrissage, eu égard à sa vitesse ascensionnelle , il lui faut un minimum minimum de 10'.
Considérant qu'un S400 marche à mach 6(120km à la minute, a une portée de 400km et les Russes couvrant toute la moitié Est de l'Ukraine, comment se fait il qu'un avion survive à une tentative?
Vous pouvez vous rapprocher de l'EPAHD le plus proche parce que non seulement mon article a été partagé ici (https://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/11/ukraine-vers-une-offensive-dhiver-russe.html) mais en plus vous l'avez commenté ! :D
SupprimerBonjour, mais vous êtes qui monsieur ? 😂😂
SupprimerEn attendant le rencard c'est même pas mon chapeau, c'est mon casque à pointe que je vais bouffer
Sans déconner, je suis retourné voir l'article... Tout y était bien. C'est flippant quand même.
SupprimerLes interceptions c'est compliqué. En effet, les S-400 c'est 400 km, mais en bout de course c'est plus aussi efficace qu'en milieu de course, bien que celui-ci a une énergie cinétique du diable car sa vitesse de pointe atteint mach 6.
RépondreSupprimerSi le missile tape un hostile à 300 km c'est déjà très bien.
Pour lancer des SCALP, il peut y a voir des brouillages émis par des avions de l'Otan sur les radars de détection de la station du S-400, afin de protéger l'avion lanceur, ou celui-ci peut le lancer hors de portée ou à la limite de l'enveloppe d'interception du missile. Tout cela se calcule. Si le missile SCALP n'est pas bridé il peut avoir une autonomie de 565 km, enfin c'est ce que communique le fabricant, on ne peut rien faire à ces distances, ils sont semi-furtifs en vol qui plus est.
Mais une fois le missile SCALP parti, généralement il épouse la topographie des lieux, soit par reconnaissance photographique ce qui est plus aléatoire que la topographie numérisée, il passe dans les vallées, fait du rase-motte, et là il faut qu'il soit détecté ou qu'il soit à portée de tir d'une batterie disposée non loin du passage pour être intercepté. De plus ils sont envoyés sur la Crimée qui est une région montagneuse, donc ce territoire a le profil parfait pour dissimuler du missile en vol.
De plus certains missiles STORM SHADOW emportent des systèmes de brouillage radar. De toute manière, on en voit pas en vol dan la plaine ukrainienne, ils sont tous envoyés sur la Crimée, il y a une raison technique et aussi symbolique.
Mais les russes ont adapté des radars polyvalents à détection air-sol sur certains MIG-31BM avec le missile R-37M, je pense que c'est pour aller chercher certains missiles de croisières otaniens en rase-mottes ou des avions qui s'amuseraient à se planquer dans le relief.
Et dernièrement avec leurs A-50, leurs AWACS, les russes peuvent détecter au ras du sol sur 600 Km de diamètre et ils peuvent téléguider les dernières générations de missile S-400 en trajectoire en cloche, afin d'intercepter tout hostile en rase-mottes.
Mais si l'avion lanceur ukrainien reste en dehors de l'enveloppe de tir du S-400, les missiles ne partent pas.
Il y a une manière extrêmement efficace de neutraliser ces missiles qui font du rase-motte une fois que vous avez compris comment faire mais c'est un secret bien gardé. Si Kiev réserve ses missiles à la Crimée, ce n'est pas un hasard, il y a des raisons techniques... :)
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