Ukraine : situation le 7 novembre 2023 à 9h30 (Military Summary)


 

Commentaires

  1. J'ai comme l'impression qu'une brume de mer est tombée sur le monde. Par ce brouillard de terre, immobile et frileux. Non, cette brume de mer, venteuse, tourbillonnante dont on ne sait quel écueil , quel énorme vaisseau ou quel côte hostile va surgir; ou alors quel drame va s'y jouer en catimini avant de se lever sur une mer d'huile sous le ciel bleu non loin d'un mouillage sûr.
    Ukraine, moyen orient.
    C'est un vent de folie aveugle qui souffle sur l'occident.
    Totalement effrayant ce golem israélien devenu fou de rage. Effrayants ces USA pariant sur le dernier vernis de leur puissance déclinante et montrant les muscles de ses canonnières porte-avion et submersible dans l'angoisse folle qu'elles n'effraient plus assez.
    Effrayant cet "axe de la résistance" musulman comme soudain statufié non pas dans un silence de soumission mais dans la résolution glaciale de celui qui fourbit le glaive de la vengeance libératrice.
    Effrayant l'impuissance de nos états européens, vieillardes obèses caquetant d'agitation impuissante et sénile.
    Effrayante cette froide résignation au pire de Chinois et surtout Russes.
    J'ai connu des mers très grosses et menaçantes, mais je n'ai jamais rien trouvé de plus inquiétant qu'une brume où l'on entend de part et d'autre le grondement sourd des moteurs de cargos.

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  2. On vient encore de voir des missile SCALP-STORM SHADOW frapper une frégate lance-missiles russe ASKOLD projet 22800 au chantier naval de Kertch et non à Sébastopol, car une grosse partie de la flotte a dégagé, elle était devenue trop vulnérable suite aux dernières attaques ukrainiennes.
    Ils ont dû réadapter ces missiles sur du SU-27 car les SU-24M deviennent des denrées trop rares aujourd'hui.
    Je commence à me demander si des avions de l'Otan ne sont pas devenus des avions lanceurs de ce type de missile ???

    16 missiles auraient été lancés, donc il faudrait 6 à 8 avions lanceurs, 1 défectueux et 13 sur 15 auraient été interceptés par la DCA russe au dessus de la Crimée.
    Très beau score d'interception au demeurant.
    Le pont de Kertch aurait été encore une fois visé mais grâce à son émission de brouillard les missiles ne peuvent le repérer en fin de parcours.

    Par contre, les russes ont mis au point le complexe de visée VERESK sur des drones kamikazes. Ils sembleraient qu'ils aient repris le système de vision et de désignation de cible comme on trouve sur les SCALP-STORM SHADOW, avec une caméra désignative de l'objectif.
    Comme ceci en fin de parcours, c'est à dire 2000 mètres avant l'impact, le drone ne peut plus être brouillé par de la guerre électronique émanant de l'adversaire.
    C'est l'impact assuré.

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  3. Confirmation.
    C'est bien une corvette lance-missiles, et non une frégate comme précédemment nommée, qui a été mise HS définitivement par un missile SCALP ou STORM SHADOW, à quai dans la rade des chantiers navals de Kertch.
    C'est bien la corvette ASKOLD qui a été touchée de la classe KARAKOURT, dont la première de la série a été lancée en 2018 et commandée à 18 exemplaires par la marine russe. Elles sont équipées d'un canon de 76 mm, d'un système de défense composé de six canons rotatifs de 30 mm, d'un système Pantsir anti aérien doté de 32 missiles d'interception, et de 8 silos verticaux pouvant y déposer 8 missiles de croisière, soit des Kalibr subsonique à long rayon d'action ou soit des ONYKS supersoniques à moyenne portée.

    C'est le deuxième navire totalement détruit en mer Noire après l'épisode du MOSKVA, le navire amiral de la flotte qui a coulé soit à cause de mines ou soit à cause d'un missile NEPTUNE ukrainien, ce qui n'a pas été confirmé par les russes.

    Un sous marin de la classe Kilo et un navire de débarquement, tous deux en cale sèche ont été touchés par des missiles SCALP-STORM SHADOW à Sébastopol, un autre navire de débarquement a été touché par un drone à quai à Novorossiysk, de même pour un aéroglisseur rapide touché lui aussi par un drone, mais en mer.
    Ils sont tous réparables.

    Avec de petits moyens mais une grande aide otanienne les ukrainiens arrivent quand même à perturber la flotte russe en mer Noire.

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