Selon la presse US, les Occidentaux démarcheraient Zélensky pour aller vers une "accommodation" avec les Russes. Dans le même temps, les Ukrainiens - grandement aidés des mêmes Occidentaux - font de gros efforts d'activité, notamment missilière. S'agirait-il de se placer en position de force avant ces négociations ? Biden (enfin, la clique qui le pousse en avant) pourrait alors déclarer la guerre gagnée, relayé par les médias, et aborder plus sereinement sa réélection comme Potus impotent mais "triomphant", une couronne de laurier maintenue au dessus de sa tête.
Les manœuvres des Russes sont à plus long terme. Arrêter les opérations avant la discorde chez l'ennemi n'est pas dans leur intérêt. Et pas sans des gains territoriaux décisifs. Ils ont choisi l'option militaire et la maintiendront tant qu'elle n'aura pas produit des effets en rapport avec le sang versé et assurant leur sécurité. D'ailleurs, confrontée par étapes à tous les moyens les plus modernes de l'OTAN, l'armée russe a appris à les contrer. Ce gain-là est inestimable. Les Occidentaux se seront donc choisi un ennemi, puis auront assuré sa remise à niveau et sa montée en puissance militaire, tant pour les matériels que pour les personnels. Ces branquignols - USA mis à part - auront même financé l'une et l'autre par des "sanctions" !
Avdïivka tombée - grosse affaire - les avancées ukrainiennes au sud et sur la rive gauche du Dniepr - des poches de dimensions réduites que les Russes semblent laisser en attente - pourraient se révéler autant de pièges. L'armée russe garde ses réserves (et l'essentiel de son aviation) pour un retournement de situation de ce type, dès qu'il deviendra opportun, tout en maintenant une pression globale, meurtrière, mais qui, délibérément, ne laisse apparaître aucun choix stratégique défini qui serait vite décelé et contré. Beau travail.
Je souhaite la victoire des russes mais je nage en plein brouillard entre les deux propagandes. Je me demande ce que pense Sylvain Ferreira de la situation globale de ce conflit.
Pour la dimension économique, l'Ukraine sans aides financières extérieures ne peut plus payer ses fonctionnaires, sa police, son armée, son pétrole, etc. Bref elle s'écroule en un minimum de temps. C'est l'UE qui reprend donc le relais avec 50 milliards d'euros, de l'argent magique comme au bon vieux temps du coronavirus, à se demander si Ursula Van Der La Hyène n'est pas un agent américain ??? On la retrouvera sans doute l'année prochaine secrétaire générale de l'Otan. Ce pourquoi beaucoup de petits pays vont rentrer au sein de l'UE en un minimum de temps afin d'amortir le choc sur de nouveaux citoyens, enfin pour plus tard, pour l'instant on en prend plein la figure, nous les anciens pays fondateurs. L'UE c'est l'URSS des années 80, ça va plier un jour car ils ont le même âge à présent. L'UE se comporte comme un Empire qui fait de la prestation de service pour Washington sans identité, sans réelle souveraineté et surtout sans trace de nationalisme afin de faire progresser une idéologie mortifère d'autodestruction pour les pays membres.
En fait les USA vont nous laisser le bébé ukrainien avec l'eau du bain russe après nous a voir coupé le gaz à pas cher. En réalité, les USA nous ont coupé NORD STREAM car le Royaume-Uni a fait son BREXIT. Pas d'impact financier ou si peu pour son cousin génétique. Solidarité anglosaxonne oblige, l'UE est par terre c'était le but de la manœuvre et elle est présente pour ramasser les dommages collatéraux du dossier ukrainien que nous laisse Washington.
Le Moyen-Orient n'occupera pas médiatiquement le terrain, car il n'y a rien à se mettre sous la dent, c'est pas un conflit de haute intensité et c'est pas en Europe, on est moins concerné et les images des combats dans Gaza sont filtrées par Tsahal. C'est pourquoi en France on baigne dans l'antisémitisme et nous sommes en train de nous faire mal pour rien, encore une fois, mais cela devient trop coutumier à la longue.
Si les russes poussent sur le terrain nos médias amortiront le choc pour transformer leurs futures victoires militaires en quelque chose de tout à fait logique avec le nombre qu'ils sont devenus sur le terrain et l'inversion du rapport de force à comparer au début du conflit. On écartera ainsi de l'équation les pertes ukrainiennes qui seront passées sous silence. Et bien sûr Zelensky a la pression pour négocier de la part des occidentaux en ce moment, faut faire vite, une bouée de sauvetage, c'est temporaire, 50 milliards c'est vite mangé en Ukraine avec la corruption institutionnalisée.
Si on donne raison à Emmanuel Todd, L'objectif de la Russie pourrait tout être l'OTAN. Et au vu des développements actuels, cela ne paraît plus relever du domaine du fantasme. Mais des questions demeurent encore sans réponse. La première est de savoir la positon de Poutine, qui, même aussi réaliste qu'il est, ne pourra plus passer la destinée des accords MInsk2 pour un jeu d'enfants. Trop de morts, de dégâts, trop d'ennemis dans la société et le sérail russes pour faire avaler la couleuvre facilement. La fin des sanctions ? Ah, bon ! C'est sûr que ce sera une aubaine pour l'oligarchie russe pro-occidentale. Mais c'est sous-estimer les transformations au sein de la Russie pour croire à un reset avec l'Occident. Au contraire, cela sonnera comme une victoire russe, qui aura son euphorie...Le soutien de la Chine pésera de tout son poids. Encore une question dont personne ne pourra dire son issue !!!
Les prochains sur la liste ce sont les pays Baltes, qui se vident de leur population depuis déjà un certain temps et cela va continuer voire s'accélérer, la Géorgie qui prend une influence européenne du moins Bruxelles essaie. Problème ajouté avec l'entrée de la Finlande dans l'Otan et ses 1300 km constituant une frontière commune avec la Russie et située juste à 100 km de Saint Pétersbourg. La Transnistrie est le prochain nœud avec Odessa. Rien ne sera réglé après ce conflit, rien, la boite de Pandore est ouverte depuis 2014 avec le Donbass et ce ne fait que déraper depuis.
@Ari: +1. Mais vous évoquez la position incoo de VVP, d'accord avec vous. Mais je tenais à souligner qu'elle nous est inconnue sur toutes les lignes (stratégie, position géographique, futur ukrainien) depuis le début, sauf: plus de nazis, plus d'armée ukrainienne, Ukraine territoire neutre. Quo vadis Vladimir?
Bof pour la Finlande, je ne pense pas devoir s'inquiéter beaucoup. Un pays frontière avec plus de 180 000 lacs, dont les terres sont en grandes parties marécageuses, tourbières et moraines sableuses. Qui n'a aucune profondeur tactique car bordée par la Baltique où les états major doivent réfléchir à y positionner des navires et/ou un flotte amphibie, car la Baltique reste un aquarium à la portide 1300km de position russes, plus l'enclave. Tandis que pour les russes, Mourmansk n'a plus trop d'importance vu que les arsenaux nucléaires ont accès aux pleines eaux profondes et que leurs accès par la terre et du niveau de kho Lanta. Seul l'extrême nord peut inquiéter et je crois que les russes ne l'ignorent pas et s'y sont installés confortablement. Pour les baltes je ne sais pas, sauf qu'ils ont la même cupidité et peut-être autant de corruption qu'en Ukraine. Même si l'UE a calmé un peu les choses vu les dons accordés. Dangereux pour une base ou l'autre à portée des Russes... Hmmm....
Selon la presse US, les Occidentaux démarcheraient Zélensky pour aller vers une "accommodation" avec les Russes. Dans le même temps, les Ukrainiens - grandement aidés des mêmes Occidentaux - font de gros efforts d'activité, notamment missilière. S'agirait-il de se placer en position de force avant ces négociations ? Biden (enfin, la clique qui le pousse en avant) pourrait alors déclarer la guerre gagnée, relayé par les médias, et aborder plus sereinement sa réélection comme Potus impotent mais "triomphant", une couronne de laurier maintenue au dessus de sa tête.
RépondreSupprimerLes manœuvres des Russes sont à plus long terme. Arrêter les opérations avant la discorde chez l'ennemi n'est pas dans leur intérêt. Et pas sans des gains territoriaux décisifs. Ils ont choisi l'option militaire et la maintiendront tant qu'elle n'aura pas produit des effets en rapport avec le sang versé et assurant leur sécurité. D'ailleurs, confrontée par étapes à tous les moyens les plus modernes de l'OTAN, l'armée russe a appris à les contrer. Ce gain-là est inestimable. Les Occidentaux se seront donc choisi un ennemi, puis auront assuré sa remise à niveau et sa montée en puissance militaire, tant pour les matériels que pour les personnels. Ces branquignols - USA mis à part - auront même financé l'une et l'autre par des "sanctions" !
Avdïivka tombée - grosse affaire - les avancées ukrainiennes au sud et sur la rive gauche du Dniepr - des poches de dimensions réduites que les Russes semblent laisser en attente - pourraient se révéler autant de pièges. L'armée russe garde ses réserves (et l'essentiel de son aviation) pour un retournement de situation de ce type, dès qu'il deviendra opportun, tout en maintenant une pression globale, meurtrière, mais qui, délibérément, ne laisse apparaître aucun choix stratégique défini qui serait vite décelé et contré. Beau travail.
Tout ceci reste le point de vue d'un profane.
Je souhaite la victoire des russes mais je nage en plein brouillard entre les deux propagandes. Je me demande ce que pense Sylvain Ferreira de la situation globale de ce conflit.
SupprimerCher ami, reste à définir ce que serait une victoire Russe, au moins à minima.
SupprimerPour la dimension économique, l'Ukraine sans aides financières extérieures ne peut plus payer ses fonctionnaires, sa police, son armée, son pétrole, etc.
RépondreSupprimerBref elle s'écroule en un minimum de temps.
C'est l'UE qui reprend donc le relais avec 50 milliards d'euros, de l'argent magique comme au bon vieux temps du coronavirus, à se demander si Ursula Van Der La Hyène n'est pas un agent américain ???
On la retrouvera sans doute l'année prochaine secrétaire générale de l'Otan.
Ce pourquoi beaucoup de petits pays vont rentrer au sein de l'UE en un minimum de temps afin d'amortir le choc sur de nouveaux citoyens, enfin pour plus tard, pour l'instant on en prend plein la figure, nous les anciens pays fondateurs.
L'UE c'est l'URSS des années 80, ça va plier un jour car ils ont le même âge à présent.
L'UE se comporte comme un Empire qui fait de la prestation de service pour Washington sans identité, sans réelle souveraineté et surtout sans trace de nationalisme afin de faire progresser une idéologie mortifère d'autodestruction pour les pays membres.
En fait les USA vont nous laisser le bébé ukrainien avec l'eau du bain russe après nous a voir coupé le gaz à pas cher. En réalité, les USA nous ont coupé NORD STREAM car le Royaume-Uni a fait son BREXIT. Pas d'impact financier ou si peu pour son cousin génétique. Solidarité anglosaxonne oblige, l'UE est par terre c'était le but de la manœuvre et elle est présente pour ramasser les dommages collatéraux du dossier ukrainien que nous laisse Washington.
Le Moyen-Orient n'occupera pas médiatiquement le terrain, car il n'y a rien à se mettre sous la dent, c'est pas un conflit de haute intensité et c'est pas en Europe, on est moins concerné et les images des combats dans Gaza sont filtrées par Tsahal.
C'est pourquoi en France on baigne dans l'antisémitisme et nous sommes en train de nous faire mal pour rien, encore une fois, mais cela devient trop coutumier à la longue.
Si les russes poussent sur le terrain nos médias amortiront le choc pour transformer leurs futures victoires militaires en quelque chose de tout à fait logique avec le nombre qu'ils sont devenus sur le terrain et l'inversion du rapport de force à comparer au début du conflit. On écartera ainsi de l'équation les pertes ukrainiennes qui seront passées sous silence.
Et bien sûr Zelensky a la pression pour négocier de la part des occidentaux en ce moment, faut faire vite, une bouée de sauvetage, c'est temporaire, 50 milliards c'est vite mangé en Ukraine avec la corruption institutionnalisée.
Si on donne raison à Emmanuel Todd, L'objectif de la Russie pourrait tout être l'OTAN. Et au vu des développements actuels, cela ne paraît plus relever du domaine du fantasme. Mais des questions demeurent encore sans réponse. La première est de savoir la positon de Poutine, qui, même aussi réaliste qu'il est, ne pourra plus passer la destinée des accords MInsk2 pour un jeu d'enfants. Trop de morts, de dégâts, trop d'ennemis dans la société et le sérail russes pour faire avaler la couleuvre facilement. La fin des sanctions ? Ah, bon ! C'est sûr que ce sera une aubaine pour l'oligarchie russe pro-occidentale. Mais c'est sous-estimer les transformations au sein de la Russie pour croire à un reset avec l'Occident. Au contraire, cela sonnera comme une victoire russe, qui aura son euphorie...Le soutien de la Chine pésera de tout son poids. Encore une question dont personne ne pourra dire son issue !!!
RépondreSupprimerLes prochains sur la liste ce sont les pays Baltes, qui se vident de leur population depuis déjà un certain temps et cela va continuer voire s'accélérer, la Géorgie qui prend une influence européenne du moins Bruxelles essaie.
SupprimerProblème ajouté avec l'entrée de la Finlande dans l'Otan et ses 1300 km constituant une frontière commune avec la Russie et située juste à 100 km de Saint Pétersbourg.
La Transnistrie est le prochain nœud avec Odessa.
Rien ne sera réglé après ce conflit, rien, la boite de Pandore est ouverte depuis 2014 avec le Donbass et ce ne fait que déraper depuis.
@Ari: +1. Mais vous évoquez la position incoo de VVP, d'accord avec vous. Mais je tenais à souligner qu'elle nous est inconnue sur toutes les lignes (stratégie, position géographique, futur ukrainien) depuis le début, sauf: plus de nazis, plus d'armée ukrainienne, Ukraine territoire neutre. Quo vadis Vladimir?
SupprimerBof pour la Finlande, je ne pense pas devoir s'inquiéter beaucoup. Un pays frontière avec plus de 180 000 lacs, dont les terres sont en grandes parties marécageuses, tourbières et moraines sableuses. Qui n'a aucune profondeur tactique car bordée par la Baltique où les états major doivent réfléchir à y positionner des navires et/ou un flotte amphibie, car la Baltique reste un aquarium à la portide 1300km de position russes, plus l'enclave. Tandis que pour les russes, Mourmansk n'a plus trop d'importance vu que les arsenaux nucléaires ont accès aux pleines eaux profondes et que leurs accès par la terre et du niveau de kho Lanta. Seul l'extrême nord peut inquiéter et je crois que les russes ne l'ignorent pas et s'y sont installés confortablement. Pour les baltes je ne sais pas, sauf qu'ils ont la même cupidité et peut-être autant de corruption qu'en Ukraine. Même si l'UE a calmé un peu les choses vu les dons accordés. Dangereux pour une base ou l'autre à portée des Russes... Hmmm....
RépondreSupprimer