Ukraine : bilan de la nuit du 4/5 février 2024 (Dva_Majors)



▪️ Dans le secteur de Kherson, des combats ont lieu à Krynki, l'artillerie et l'aviation frappant le rivage ennemi. L'ennemi tente de transférer des groupes de troupes sur des bateaux, dont la plupart coulent. Dans la nuit, il a été rapporté que notre opérateur de drone avec l'indicatif d'appel "Moses", connu pour ses succès, est vivant et prévoit de retourner au front. Dans le même temps, nos troupes constatent l'efficacité du combat de l'ennemi avec nos drones, qui sont de moins en moins nombreux. 

▪️ Sur le front de Zaporijia, l'armée ukrainienne (AFU) a fait preuve d'impudence près de la localité de Rabotine, en essayant d'y pénétrer avec du matériel le long de la route principale, ce dont elle a payé le prix. L'ennemi lance des frappes de MLRS sur les zones de la ligne de front, et les drones ennemis représentent une menace sérieuse en raison de la portée de leur utilisation.

▪️ Dans la direction d'Avdiivka, les forces armées russes remportent des succès : elles ont réussi à pénétrer dans les positions de l'AFU dans la forêt au nord de la station de filtration, avançant jusqu'à 1 kilomètre en profondeur. Les nôtres ont contourné les lacs bleus et sont entrés dans la zone urbaine. L'ennemi évalue la situation comme critique, pour remonter le moral des troupes, la télévision ennemie montre un char "Abrams", qui suivrait la direction. Au sud d'Avdiivka, nos unités avancées avancent sur plusieurs centaines de mètres le long des rues Sportivnaya et Sobornaya. Notre aviation et notre artillerie travaillent en permanence sur le "sac d'Avdiivka".

▪️ Dans les régions de Sumy et de Kharkiv, les forces armées ukrainiennes érigent des fortifications en prévision d'une percée de nos forces. La presse occidentale alimente l'hystérie en faisant état de centaines d'unités de véhicules blindés russes prêts pour une opération offensive de grande envergure.

▪️ Dans la nuit, 4 drones de l'AFU ont été détruits au-dessus de la région de Bryansk. Dans la région de Belgorod, le village de Demidovka dans le district de Krasnoyaruzha a été la cible de tirs et le village de Stary Khutor dans le district urbain de Valuysk a été touché par un drone kamikaze. A Donetsk et Gorlovka (DNR), 4 civils ont été blessés par des tirs "nazis".

Traduction : Veille Stratégique

Source : https://t.me/dva_majors/33988

Commentaires

  1. Je n'arrive à trouver nulle part les réactions de la France et autres clebards de l'OTAN sur l'inepte mais dangereusissime trouvaille des dégénérés anglais d'aller mettre des bottes sur le terrain et établir une no fly zone en Ukraine sans négliger la possibilité de frappes sur des sites stratégiques russes.
    Rien que ça.
    On a envie de crier au fou mais je note un silence quasi total des médias, des politiques et des dirigeants.
    C'est quoi ce silence ? Du consentement? De la sidération? De la gêne face à un débile?

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    1. On notera qu'encore une fois les anglais sont à la manœuvre pour souffler sur les braises parce que ce n'est pas eux qui subiront les PRINCIPAUX dommages collatéraux de leurs idées nauséabondes.
      Alors qu'ils sont incapables de se mettre en ordre de bataille, ils sont à l'os comme tout le monde en Europe.
      Eh bien sûr aucune réaction des otaniens comme d'habitude, qui ne dit rien consent. On va en avoir encore des annonces farfelues jusque juin prochain, c'est à dire jusqu'aux européennes, le problème c'est que tout cela nous rapproche du gouffre.

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    2. Peut-être le début de la compréhension que la guerre de la com outrancière ne fait pas recette…?

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  2. Les anglais sont suivis dans leur course en avant guerrière par de nbx pays européens et par tous les médias otan qui nous.annoncent qu il va falloir nous préparer à une invasion russe .qui sait s ils ne sont pas entrain de nous préparer à une intervention militaire de l otan sur le terrain au printemps : 90 000 h sont prévus pour des manœuvres qui devraient s étendre aux frontières de l Ukraine. Ce qui nous rappelle les 100 000 russes massés aux frontières de l Ukraine juste avant l opération spéciale. Allons nous voir les troupes de l otan penetrer en ukraine sur une ligne allant d Odessa à kiev pour sécuriser la partie ouest du pays ? Et libérer des troupes ukrainiennes pour les envoyer sur le front ? ....

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  3. Non pas d'intervention, c'est de l'agitation moléculaire, faut l'accord des US pour se faire, qui n'enverront personne parce qu'ils n'en ont pas les moyens comme tout le monde et l'objectif principal reste la Chine, c'est toujours pas la Russie.
    Ils ont d'autres chats à fouetter en ce moment, faut rattraper les dérives militaires de Netanyahou à Gaza et le dégager du pouvoir afin de pacifier la zone temporairement et préparer les élections américaines qui s'annoncent coriaces contre le retour de TRUMP.
    Mais la rigidification du conflit va se poursuivre sur toute l'année 2024 dans les incantations des uns et des autres en Occident, faut bien maintenir la pression.

    Par contre, fin 2024 les Etats Nations disparaitront en Europe absorbés par l'UE, car la règle de l'unanimité européenne disparaitra. Ils vont profiter du contexte, c'est trop beau pour ne pas le réaliser ce qui permettra de se rattraper aux branches.

    Pourquoi les USA envenimeraient-ils une guerre perdue d'avance sur le point de vue militaire en Ukraine et à terme prendre le risque de se faire décrédibiliser pour des siècles alors que les européens aiment se faire tenir en laisse et ainsi ramasser la douloureuse en fin de partie ?
    Les USA ont tout à y gagner à présent à mettre le holà, les européens ramasseront les shrapnels, le scénario est déjà écrit à la Maison Blanche.

    L'UE = Otan = Hochet pour la Maison Blanche, le contexte de la peur des russes médiatisé à outrance en Europe tiendra sur la longueur à présent, à défaut de pouvoir y acheter la paix sociale, désormais on nous contrôlera par la peur et on va encore nous faire croire que l'UE + Otan sont des boucliers de la paix.
    Faut bien rattraper les erreurs d'appréciation du départ car la Russie ne va pas s'effondrer sous le coup de nos sanctions.

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