Si on suit le raisonnement de Bhadrakumar évoqué hier, l'idée de mettre une arsouille, Boudunov, comme chef d'état major peut faire sens. Ceci ci n'a certes aucune des compétences pour diriger une armée, mais il est hyper qualifié pour organiser les éléments les plus "fiables", les stocks cachés, les modes de communications et en faire une future armée de résistance à l'occupant russe et même éventuellement à un nouveau gouvernement acceptant les conditions russes. Une telle armée, jouissant du support financier, technique, logistique et ISR de l'OTAN pourrait être un terrifiant challenge pour Moscou. Le gouvernement se replierai sur Lvov et sa zone de contrôle s'arrêterait au Dniepr. Je n'ai pas la moindre idée de la manière dont les Russes pourraient gérer ça.
Boudanov.... voilà un type intéressant. Le 1er février 2023, il prétend qu'il avait prévu l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et qu'il avait "même peur que cela n'arrive pas, car l'avenir du pays en dépendait" (wikipédia). Qu'en penser? Difficile de trouver des infos sur son parcours militaire entre 2007 (fin de sa formation à Odessa) et 2021... Je ne partage votre inquiétude vis à vis de la gestion par la Russie d'une Ukraine confinée à la région de Lvov. Il y a un moment où la "real politic" reprend ses prérogatives. Vae Victis comme d'habitude. L'occident sera bien content de normaliser ses relations commerciales avec la Russie et sacrifiera ce qui restera de la parole donnée aux ukrainiens. J'ai toujours été surpris que zelensky et sa clique aient pu croire que des partenaires prêts à se parjurer (Minsk 1 et 2) puissent être des alliés fiables dans la durée. L'ue et les ricains trahiront les derniers représentants de l'Ukraine d'aujourd'hui pour reconstruire des relations normalisées avec la Russie, dans l'espoir de fragiliser les relations sino-russes, évidemment... les néocons, ça ose tout ;) Qu'en pensez-vous?
J'en pense que rien n'a changé depuis le 22/2/22, l'Ukraine est la colline sur laquelle US et Russie vont se battre jusqu'à la mort. S'il devait y avoir négociation c'est que les deux adversaires seraient épuisés et ce ne serait que partie remise. Non, l'occident ne veut pas reprendre le bizness as usual. Les USA profitent à mort de cette situation sur le dos de l'UE et surtout l'Allemagne. L'UE n'a pas trop le choix et ses intérêts en zone euro sont tels qu'elle est obligée de suivre le même bateau. Elle ne déteste pas non plus une Russie repoussoir servant de ciment à l'UE, permettant bientôt de justifier des coupes sociales gort impopulaires et des restrictions des libertés publiques. Les deux ne peuvent se permettre de laisser les "neg"' sortir de la plantation et relever la tête. Question de vie ou de mort. De son côté, la Russie a annoncé clairement qu'elle considérait l'occident comme indigne de traiter et sans parole ni signature. Donc oui, la Russie reprendra le bizness avec l'Occident mais seulement une fois l'OTAN éclatée ou tellement affaiblie qu'elle ne représentera pas de danger. Question de vie ou de mort. Pour les deux, cette guerre est désormais existentielle.
L'idée du côté de Kiev est bien de continuer la lutte à moindre frais, repli général sur LVOV si le front est percé avec une grande avancée russe et guérilla assumée de résistance par la suite avec attentats sur sol russe et en zone russe c'est à dire en ex-Ukraine orientale afin de rendre plus difficile le contrôle de ces zones nouvellement acquises par le Kremlin. Bref pourrir la vie aux russes pour ne pas reconstruire sur ces zones chèrement acquises.
A fortiori si BOUDANOV reprend le relais, il a pu qu'à être propulsé général d'armée, il montera d'un grade tout simplement, tout a été programmé, son ascension est prodigieuse depuis 2021 !!! Sinon, personne ne remplacera Zaloujny, parce qu'il faudra assumer une défaite et pactiser avec MOSCOU, ce qui voudrait dire que le gouvernement ZELENSKY devra tirer sa révérence au bout du chemin, la honte et le déshonneur en prime. C'est un peu comme chez nous, le gouvernement n'est toujours pas officialisé à ce jour, il n'y a donc personne qui se présente au portillon, c'est comme cela dans le monde des dirigeants dirigés.
C'est aussi le retour de bâton du fanatisme. Certes nous ne gagnons pas et nous ne pourrons reconquérir nos territoires perdus dans l'immédiat mais nous n'arrêterons jamais la lutte contre l'agresseur qui deviendra l'envahisseur, raison de plus pour résister jusqu'au dernier ukrainien si besoin est.
En réponse et complément de Bhadrakumar, Larry Johnson évoque Scott Ritter et une possible solution à la Tchétchène. https://sonar21.com/ukraine-chechnya/ L'Ukraine est morte, l'UE n'est plus qu'une carcasse de bidoche dans le frigo US, c'est bien match nul entre Russie et USA. Pas impasse. Match nul. Chacun s'adapte et réévalué ses objectifs.
L'article cité - fort intéressant - évoque l'improbable raccommodement russo-tchétchène, pourtant réalisé. Sans doute les Tchétchènes ont-ils réalisé qu'ils avaient été instrumentalisés pour combattre les Russes (avec l'argent saoudiens et les USA comme donneur d'ordre ultime). Donc, un raccommodement russo-ukrainien reste possible quand les Ukrainiens auront eux-mêmes réalisés être victimes d'une pareille manipulation. Ils doivent du reste en être conscients, mais l'exprimer vaut une balle dans la tête.
Ce qui fait l'affaire des USA : pas un match nul mais un conflit avec la Russie qui dure le plus longtemps possible et le plus destructeur possible, y compris en Europe occidentale, et aux frais de l'UE. Laquelle UE s'endette pour s'armer étasunien, donne satisfaction au parrain US, et s'endette auprès de banques US, ce qui l'asservit davantage. Une étrange rivalité dans la connerie suicidaire, sauf en Hongrie et Slovaquie. L'instinct de conservation a disparu.
Imaginez. Imaginez juste un instant Macron annoncer que la comédie a assez duré et qu'il renonce aux sanctions, arrête les fournitures à Kiev et appellent à redéfinir une architecture de sécurité européenne. Imaginez un instant. Ce qui est tombé sur Mélenchon à propos du 7 octobre n'est qu'une infime amusette à côté du déchaînement tellurique qui frapperait et Macron et la France. En interne, les légions de politicards pourris inféodés au globalisé anglo-saxons, tout comme l'intégralité des médias, y compris d'état, une grosse majorité de connards décérébrés tomberaient sur Macron comme la vérole sur le bas clergé. Dans la foulée, nos "alliés" nous défonceraient d'une manière qui ferait de 2004 un aimable picnic. Nos entreprises seraient attaquées, nos produits boycottés. Même un chef d'état héroïque hésiterait à se lancer et à lancer son pays dans un tel suicide. Seule une base populaire énorme permettrait un tel défi. Et avec la bauge de porcs sans cervelle qui composent la grande majorité ( 63% ont trouvé que le gouvernement avait bien géré le COVID)de nos concitoyens, ce n'est même pas la peine d'y rêver. En plus, je vous recommande de lire le bouquin de Snowdon, le premier, il y explique clairement que son premier boulot à la CIA avait été de participer à la mise en place de bombes informatiques dans les réseaux des pays ALLIÉS (!!!) dont la France pour les obliger à chier droit en cas de velléité indépendantiste. Sans compter tous les dossiers accumulés sur tous par la NSA. Le Canard Enchaîné et Mediapart seront toujours aux avant postes du réseau de petit télégraphiques de Washington. Le reste suivra.
Nous sommes tellement imbriqués et enchaînés dans l'empire que nous ne pourrons plus en sortir par notre seule volonté. Si volonté il y a. Et il n'y a pas. Les Français ne veulent même pas sortir de l'euro ou de l'UE, pétrifiés de terreur . Nous creverons avec l'empire ou alors reste la méthode Nomenoe. C'était le duc d Bretagne missionné par l'empereur carolingien Louis le Débonnaire après d'epouvantables massacres . Quand Louis est mort, l'empire aussi puisque ses trois fils se le sont partagés, Charles le Chauve prenant la partie occidentale . Et là, Nomenoe vira les fonctionnaires Francs en disant qu'il avait prêté serment à l'empire, pas à un roitelet. Après deux batailles désastreuses pour les Francs, les Bretons securiserent leur indépendance pour quelques siècles ( pas pour le mieux d'ailleurs). Je crois que c'est là dessus que comptent les Russes. Un tel affaiblissement du centre impérial que des vocations à la Orban ou à la Slovaque, s'expriment partout en Europe.
Âne-onyme - Les Tchétchènes n'ont pas "réalisé" l'instrumentalisation des usa et des saoudiens, ils ont tout simplement essayé de profiter d'une situation qui pouvait laisser croire un amollissement de la férule moscovite (1994-1996 et 1999-2000) pour s'émanciper. Ils ont pris l'argent et l'aide logistique bien entendu mais de la même façon que les talibans lorsqu'il fallait chasser les soviétiques, c'est à dire sans aucune intention de lâcher une parcelle de leur autonomie. La guerre clanique qui s'en est suivie a été réglée de façon culturelle : par un usage sans réserve de brutalité. C'est la façon dont les choses se sont toujours déroulées dans l'empire, rien de nouveau. RdT a raison d'évoquer le "match nul" entre la Russie et les usa, deux cultures dont l'adn est intrinsèquement violent avec toutefois une différence, pour les russes il s'agit de la façon la plus pragmatique de résoudre un problème compliqué, pour les ricains c'est un syndrome psychotique. En ce qui concerne l'ue, c'est foutu, l'angélisme avec une plume dans le derche produit essentiellement des froncements les sourcils qui font surtout rire les vrais protagonistes des conflits en cours et à venir. Nous ne sommes plus que des pinatas gavées de friandises convoitées par le sud; qui arrive par vagues dans l'indifférence générale.
C'était tout au début qu'il fallait dire non, comme Chirac l'a fait en 2003, on a pu le faire parce que tout ce beau monde discutait à l'ONU avant d'aller fracasser la tête à Saddam Hussein avec des prétextes et surtout des preuves qui n'existaient pas.
Seulement Chirac a été faire ses excuses après à Washington pour que l'autre dégénéré de W lève ses sanctions économiques, sur le vin notamment. Mais Chirac nous a épargné des attentats sur notre sol, il faut se le rappeler c'est Londres et Madrid en 2004 qui ont ramassé à notre place, pour une fois.
Macron, européiste et atlantiste à en crever, ancien Young American Leader, fonctionnaire servile et malléable comme toute la clique européenne, s'alignera sur tout et il va en profiter pour resserrer son pouvoir sur nos têtes en aidant l'Europe à abroger la loi de l'unanimité en cette fin d'année. Ce qui fait qu'il dirigera un Etat policier comme au temps de l'URSS. Et la révolution déboulera !!! Dans l'Histoire cela commence toujours par des répliques de gilets jaunes avant le grand séisme.
Tout à fait d'accord Lysandre. Nous sommes là supranationalité a tué l'instinct de conservation du patriotisme national sans le remplacer. Dès lors, nous sommes une carcasse offerte à tous les appetits ceux du haut , les USA, ceux du bas , les immigrés. Si on devait prendre pour haute trahison tout ceux qui ont participé à ce suicide, il faudrait des kilomètres de corde . Le mêmes crétins arrogants qu'en 1789 avec leurs niaiseries chimériques porteuses de désastresbien réels.
@ Revenu de Tout : Nous pouvons très bien partir de l'hypothèse inverse: L'empire auquel nous sommes plus ou moins volontairement rattachés est entré dans la phase terminale de son effondrement. Et ce à quoi nous assistons avec les projets "Ukraine", "Iran" et "Taïwan" n'est rien d'autre que les ultimes convulsions d'un Occident donnant des moulinets d'épée dans le vide ici et là.
Tous les empires finissent par s'effondrer sous leur propre poids. Le nôtre ne fait pas exception. Seule la durée de son agonie ne peut pas être prédite.
C'est pas faux. Un des signes indubitables de pourrissement d'un empire est quand on vit mieux dans les satellites qu'au centre. Et c'est le cas. La montée des inégalités et la concentration délirante de la richesse aussi. Reste l'énorme défaite militaire. Ce qui pourrait être le cas au moyen orient, une sorte de bataille d'Andrinople.
Si on suit le raisonnement de Bhadrakumar évoqué hier, l'idée de mettre une arsouille, Boudunov, comme chef d'état major peut faire sens.
RépondreSupprimerCeci ci n'a certes aucune des compétences pour diriger une armée, mais il est hyper qualifié pour organiser les éléments les plus "fiables", les stocks cachés, les modes de communications et en faire une future armée de résistance à l'occupant russe et même éventuellement à un nouveau gouvernement acceptant les conditions russes. Une telle armée, jouissant du support financier, technique, logistique et ISR de l'OTAN pourrait être un terrifiant challenge pour Moscou. Le gouvernement se replierai sur Lvov et sa zone de contrôle s'arrêterait au Dniepr.
Je n'ai pas la moindre idée de la manière dont les Russes pourraient gérer ça.
Boudanov.... voilà un type intéressant. Le 1er février 2023, il prétend qu'il avait prévu l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et qu'il avait "même peur que cela n'arrive pas, car l'avenir du pays en dépendait" (wikipédia). Qu'en penser? Difficile de trouver des infos sur son parcours militaire entre 2007 (fin de sa formation à Odessa) et 2021...
SupprimerJe ne partage votre inquiétude vis à vis de la gestion par la Russie d'une Ukraine confinée à la région de Lvov. Il y a un moment où la "real politic" reprend ses prérogatives. Vae Victis comme d'habitude. L'occident sera bien content de normaliser ses relations commerciales avec la Russie et sacrifiera ce qui restera de la parole donnée aux ukrainiens. J'ai toujours été surpris que zelensky et sa clique aient pu croire que des partenaires prêts à se parjurer (Minsk 1 et 2) puissent être des alliés fiables dans la durée.
L'ue et les ricains trahiront les derniers représentants de l'Ukraine d'aujourd'hui pour reconstruire des relations normalisées avec la Russie, dans l'espoir de fragiliser les relations sino-russes, évidemment... les néocons, ça ose tout ;)
Qu'en pensez-vous?
J'en pense que rien n'a changé depuis le 22/2/22, l'Ukraine est la colline sur laquelle US et Russie vont se battre jusqu'à la mort.
SupprimerS'il devait y avoir négociation c'est que les deux adversaires seraient épuisés et ce ne serait que partie remise.
Non, l'occident ne veut pas reprendre le bizness as usual.
Les USA profitent à mort de cette situation sur le dos de l'UE et surtout l'Allemagne.
L'UE n'a pas trop le choix et ses intérêts en zone euro sont tels qu'elle est obligée de suivre le même bateau. Elle ne déteste pas non plus une Russie repoussoir servant de ciment à l'UE, permettant bientôt de justifier des coupes sociales gort impopulaires et des restrictions des libertés publiques.
Les deux ne peuvent se permettre de laisser les "neg"' sortir de la plantation et relever la tête. Question de vie ou de mort.
De son côté, la Russie a annoncé clairement qu'elle considérait l'occident comme indigne de traiter et sans parole ni signature. Donc oui, la Russie reprendra le bizness avec l'Occident mais seulement une fois l'OTAN éclatée ou tellement affaiblie qu'elle ne représentera pas de danger.
Question de vie ou de mort.
Pour les deux, cette guerre est désormais existentielle.
L'idée du côté de Kiev est bien de continuer la lutte à moindre frais, repli général sur LVOV si le front est percé avec une grande avancée russe et guérilla assumée de résistance par la suite avec attentats sur sol russe et en zone russe c'est à dire en ex-Ukraine orientale afin de rendre plus difficile le contrôle de ces zones nouvellement acquises par le Kremlin.
SupprimerBref pourrir la vie aux russes pour ne pas reconstruire sur ces zones chèrement acquises.
A fortiori si BOUDANOV reprend le relais, il a pu qu'à être propulsé général d'armée, il montera d'un grade tout simplement, tout a été programmé, son ascension est prodigieuse depuis 2021 !!!
Sinon, personne ne remplacera Zaloujny, parce qu'il faudra assumer une défaite et pactiser avec MOSCOU, ce qui voudrait dire que le gouvernement ZELENSKY devra tirer sa révérence au bout du chemin, la honte et le déshonneur en prime.
C'est un peu comme chez nous, le gouvernement n'est toujours pas officialisé à ce jour, il n'y a donc personne qui se présente au portillon, c'est comme cela dans le monde des dirigeants dirigés.
C'est aussi le retour de bâton du fanatisme.
Certes nous ne gagnons pas et nous ne pourrons reconquérir nos territoires perdus dans l'immédiat mais nous n'arrêterons jamais la lutte contre l'agresseur qui deviendra l'envahisseur, raison de plus pour résister jusqu'au dernier ukrainien si besoin est.
En réponse et complément de Bhadrakumar, Larry Johnson évoque Scott Ritter et une possible solution à la Tchétchène.
RépondreSupprimerhttps://sonar21.com/ukraine-chechnya/
L'Ukraine est morte, l'UE n'est plus qu'une carcasse de bidoche dans le frigo US, c'est bien match nul entre Russie et USA.
Pas impasse. Match nul.
Chacun s'adapte et réévalué ses objectifs.
L'article cité - fort intéressant - évoque l'improbable raccommodement russo-tchétchène, pourtant réalisé. Sans doute les Tchétchènes ont-ils réalisé qu'ils avaient été instrumentalisés pour combattre les Russes (avec l'argent saoudiens et les USA comme donneur d'ordre ultime). Donc, un raccommodement russo-ukrainien reste possible quand les Ukrainiens auront eux-mêmes réalisés être victimes d'une pareille manipulation. Ils doivent du reste en être conscients, mais l'exprimer vaut une balle dans la tête.
SupprimerCe qui fait l'affaire des USA : pas un match nul mais un conflit avec la Russie qui dure le plus longtemps possible et le plus destructeur possible, y compris en Europe occidentale, et aux frais de l'UE. Laquelle UE s'endette pour s'armer étasunien, donne satisfaction au parrain US, et s'endette auprès de banques US, ce qui l'asservit davantage. Une étrange rivalité dans la connerie suicidaire, sauf en Hongrie et Slovaquie. L'instinct de conservation a disparu.
Imaginez. Imaginez juste un instant Macron annoncer que la comédie a assez duré et qu'il renonce aux sanctions, arrête les fournitures à Kiev et appellent à redéfinir une architecture de sécurité européenne.
SupprimerImaginez un instant.
Ce qui est tombé sur Mélenchon à propos du 7 octobre n'est qu'une infime amusette à côté du déchaînement tellurique qui frapperait et Macron et la France.
En interne, les légions de politicards pourris inféodés au globalisé anglo-saxons, tout comme l'intégralité des médias, y compris d'état, une grosse majorité de connards décérébrés tomberaient sur Macron comme la vérole sur le bas clergé.
Dans la foulée, nos "alliés" nous défonceraient d'une manière qui ferait de 2004 un aimable picnic. Nos entreprises seraient attaquées, nos produits boycottés.
Même un chef d'état héroïque hésiterait à se lancer et à lancer son pays dans un tel suicide.
Seule une base populaire énorme permettrait un tel défi. Et avec la bauge de porcs sans cervelle qui composent la grande majorité ( 63% ont trouvé que le gouvernement avait bien géré le COVID)de nos concitoyens, ce n'est même pas la peine d'y rêver.
En plus, je vous recommande de lire le bouquin de Snowdon, le premier, il y explique clairement que son premier boulot à la CIA avait été de participer à la mise en place de bombes informatiques dans les réseaux des pays ALLIÉS (!!!) dont la France pour les obliger à chier droit en cas de velléité indépendantiste. Sans compter tous les dossiers accumulés sur tous par la NSA. Le Canard Enchaîné et Mediapart seront toujours aux avant postes du réseau de petit télégraphiques de Washington. Le reste suivra.
Nous sommes tellement imbriqués et enchaînés dans l'empire que nous ne pourrons plus en sortir par notre seule volonté. Si volonté il y a.
SupprimerEt il n'y a pas.
Les Français ne veulent même pas sortir de l'euro ou de l'UE, pétrifiés de terreur .
Nous creverons avec l'empire ou alors reste la méthode Nomenoe.
C'était le duc d Bretagne missionné par l'empereur carolingien Louis le Débonnaire après d'epouvantables massacres .
Quand Louis est mort, l'empire aussi puisque ses trois fils se le sont partagés, Charles le Chauve prenant la partie occidentale . Et là, Nomenoe vira les fonctionnaires Francs en disant qu'il avait prêté serment à l'empire, pas à un roitelet.
Après deux batailles désastreuses pour les Francs, les Bretons securiserent leur indépendance pour quelques siècles ( pas pour le mieux d'ailleurs).
Je crois que c'est là dessus que comptent les Russes. Un tel affaiblissement du centre impérial que des vocations à la Orban ou à la Slovaque, s'expriment partout en Europe.
Âne-onyme - Les Tchétchènes n'ont pas "réalisé" l'instrumentalisation des usa et des saoudiens, ils ont tout simplement essayé de profiter d'une situation qui pouvait laisser croire un amollissement de la férule moscovite (1994-1996 et 1999-2000) pour s'émanciper. Ils ont pris l'argent et l'aide logistique bien entendu mais de la même façon que les talibans lorsqu'il fallait chasser les soviétiques, c'est à dire sans aucune intention de lâcher une parcelle de leur autonomie. La guerre clanique qui s'en est suivie a été réglée de façon culturelle : par un usage sans réserve de brutalité.
SupprimerC'est la façon dont les choses se sont toujours déroulées dans l'empire, rien de nouveau.
RdT a raison d'évoquer le "match nul" entre la Russie et les usa, deux cultures dont l'adn est intrinsèquement violent avec toutefois une différence, pour les russes il s'agit de la façon la plus pragmatique de résoudre un problème compliqué, pour les ricains c'est un syndrome psychotique.
En ce qui concerne l'ue, c'est foutu, l'angélisme avec une plume dans le derche produit essentiellement des froncements les sourcils qui font surtout rire les vrais protagonistes des conflits en cours et à venir. Nous ne sommes plus que des pinatas gavées de friandises convoitées par le sud; qui arrive par vagues dans l'indifférence générale.
C'était tout au début qu'il fallait dire non, comme Chirac l'a fait en 2003, on a pu le faire parce que tout ce beau monde discutait à l'ONU avant d'aller fracasser la tête à Saddam Hussein avec des prétextes et surtout des preuves qui n'existaient pas.
SupprimerSeulement Chirac a été faire ses excuses après à Washington pour que l'autre dégénéré de W lève ses sanctions économiques, sur le vin notamment.
Mais Chirac nous a épargné des attentats sur notre sol, il faut se le rappeler c'est Londres et Madrid en 2004 qui ont ramassé à notre place, pour une fois.
Macron, européiste et atlantiste à en crever, ancien Young American Leader, fonctionnaire servile et malléable comme toute la clique européenne, s'alignera sur tout et il va en profiter pour resserrer son pouvoir sur nos têtes en aidant l'Europe à abroger la loi de l'unanimité en cette fin d'année.
Ce qui fait qu'il dirigera un Etat policier comme au temps de l'URSS.
Et la révolution déboulera !!!
Dans l'Histoire cela commence toujours par des répliques de gilets jaunes avant le grand séisme.
Tout à fait d'accord Lysandre.
SupprimerNous sommes là supranationalité a tué l'instinct de conservation du patriotisme national sans le remplacer.
Dès lors, nous sommes une carcasse offerte à tous les appetits ceux du haut , les USA, ceux du bas , les immigrés.
Si on devait prendre pour haute trahison tout ceux qui ont participé à ce suicide, il faudrait des kilomètres de corde .
Le mêmes crétins arrogants qu'en 1789 avec leurs niaiseries chimériques porteuses de désastresbien réels.
@ Revenu de Tout : Nous pouvons très bien partir de l'hypothèse inverse: L'empire auquel nous sommes plus ou moins volontairement rattachés est entré dans la phase terminale de son effondrement. Et ce à quoi nous assistons avec les projets "Ukraine", "Iran" et "Taïwan" n'est rien d'autre que les ultimes convulsions d'un Occident donnant des moulinets d'épée dans le vide ici et là.
RépondreSupprimerTous les empires finissent par s'effondrer sous leur propre poids. Le nôtre ne fait pas exception. Seule la durée de son agonie ne peut pas être prédite.
C'est pas faux. Un des signes indubitables de pourrissement d'un empire est quand on vit mieux dans les satellites qu'au centre.
SupprimerEt c'est le cas.
La montée des inégalités et la concentration délirante de la richesse aussi.
Reste l'énorme défaite militaire. Ce qui pourrait être le cas au moyen orient, une sorte de bataille d'Andrinople.