Ukraine : situation le 7 février 2024 à 19h (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. La règle est de toujours laisser une issue à l'ennemi pour fuir, car l'énergie du désespoir qu'il déploierait coûterait cher à l'attaquant.

    En même temps, infliger à Avdïivka un petit Stalingrad à Zelensky, ça peut être tentant : la contre-offensive ukrainienne débouchant sur une défaite majeure incontestable, de quoi déstabiliser le régime.

    Normal que personne ne brigue la succession de Zaloujny : le successeur endosserait la défaite imminente. Malgré les rodomontades officielles, tous doivent savoir.

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    1. Zelensky pourrait utiliser la chute d'Avdiivka, pour virer Zaloujny en la lui collant sur le dos médiatiquement, je ne sais pas si cela marcherait.
      Ensuite, Zelensky peut créer un vent de panique en Ukraine pour siffler la fameuse mobilisation que personne ne veut signer afin de poursuivre le conflit.

      Un autre nom circule pour remplacer Zaloujny, c'est celui du général Oleksandr Syrsky, chef d'état major de l'armée de terre ukrainienne, qui est un pro Zelensky, pro Otanien, et qui a poussé à la réalisation de la funeste offensive de l'été dernier sur le front Sud alors que Zaloujny voulait économiser le matos livré par l'Otan afin d'entreprendre une stratégie de résistance sur le long terme pour peut être négocier dans le même temps.

      Si c'est Boudanov, on a compris qu'on va droit dans un pourrissement du conflit à la sauce guérilla et attentats en tout genre, tous les coups seront permis avec ce genre d'individu, les russes viennent de le classer comme terroriste.

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    2. Attention, les Russes n'épargnent et ne ménagent ces gens là que parce qu'ils y voient un intérêt. Pour l'instant.
      Si les dirigeants ukrainiens ne sont plus QUE des nuisances sans intérêt politique potentiel pour d'éventuelles futures discussions, si donc leur intérêt potentiel devient beaucoup plus faible que leur capacité de nuisance, alors ils devront vivre en permanence cachés. Très profond.
      Il n'y a pas que les USA qui sont capables de balancer des missiles. Et malheur aux pays occidentaux où ils pourraient se planquer.
      Fini les voyages et shows aux 4, coins de la terre. Fini les réceptions de personnalités étrangères, fini de se ballader peinard dans le pays.

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    3. @Zeche
      On a deux beaux profils en vue dites donc…Pourquoi ne pas faire une hydre a deux têtes avec ? Boudanov pour les coups bas sans que l’armée qui a peu de chances de le suivre ne se révolte, Syrsky en tête de gondole docile et sacrificielle à souhait.
      Macron a presque autant de soucis à composer son gouvernement, ils devraient échanger plus souvent…😬😬😬

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  2. Paradoxalement, la nommination de Boudanov ferait le jeu de la Russie (plus d'attentats sur le sol russe déboucherait sur une population russe qui ferait front commun. Ce serait aussi le prétexte rêvé pour que la Russie bombarde massivement des villes en Ukraine).

    Pour ce qui concerne le décret sur la mobilisation, attendons l'issue de la 2e lecture. Quelque chose me dit que cette 2e lecture est fortement correlée à l'issue du vote des chambres US en matière d'aide militaire. Au train où avancent les choses, il y a fort à parier qu'aucun plan d'aide US ne passe la rampe du Sénat et du Congrès avant... janvier 2025 !

    Finalement, il y a une variable qui n'est jamais abordée, mais qui me semble fondamentale: l'état moral de la population ukrainienne. Cette population, est-elle toujours autant enthousiaste à l'idée de repousser l'envahisseur russe ? S'est-elle lassée des trahisons à répétition de l'Occident ? Rêve-t-elle de retrouver un cadre de vie un peu plus normal ? Des perspectives d'avenir, peut-être ?

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