Ukraine : situation le 10 novembre 2023 au matin (Military Summary)


 

Commentaires

  1. Pourquoi ces attaques ukrainiennes l'autre côté du Dniepr ?
    Militairement cela ne tient pas la route car la saison des pluies va grossir le débit du fleuve qui n'est plus régulé dans sa largeur faute de la présence du barrage de Kakhovka qui a été détruit en juin dernier. On aurait plus justifié ces attaques courant de l'été pour faire diversion et essayer de déplacer des troupes russes sur ce front afin d'espérer percer sur Robotyne, c'est à dire quand le lie du fleuve est à son niveau le plus bas.
    Mais continuer alors qu'on n'a pratiquement pas d'équipements fluviaux du génie de franchissement pour assurer la logistique des troupes sur le long terme de l'autre côté du fleuve, quel est l'intérêt ?

    Le seul intérêt est politique, c'est de retarder les négociations, retarder l'inévitable et de faire durer les tractations en cours afin que Zelensky puisse sauver sa peau encore pendant un peu de temps avant peut être d'organiser sa propre fuite.
    Car si Zelensky tracte avec les russes alors Zelensky est condamné à mort par les nazillons l'entourant et en plus il renie son propre décret, acte de délégitimation qui plus est.
    En disposant des troupes ukrainiennes de l'autre côté du Dniepr en ces lieux précis, c'est empêcher les russes d'être pleinement propriétaire de la partie de cette rive qui protège la Crimée et de leur donner l'impossibilité de la réclamer lors de futures négociations.
    Ainsi leur proposition peut être déclarée irrecevable par les ukrainiens parce qu'ils y sont présents militairement :" Vous ne pouvez pas la revendiquer ni la réclamer Messieurs les russes puisque vous n'êtes pas parvenus à nous chasser de cette zone".

    Faut pas oublier que les obstacles naturels comme les fleuves, les montagnes les cours d'eau peuvent devenir des frontières demain et des sujets à revendications territoriales dans le cadre d'une négociation de fin de guerre.
    Cette frontière est historique, puisqu'en 1653 les russes utilisèrent le fleuve comme limite de leur nouvel empire.
    D'ailleurs, dans l'ancienne langue ukrainienne le "Kraj" signifie le fleuve, "Kraj" qui a donné "Ukrajina", l'Ukraine, voulant dire la frontière.

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    1. Oui, la Russie n'a aucun intérêt à négocier ou simplement à faire semblant. Ces actions désespérées sur la rive du Dniepr, ressemblent au tout pour le tout avant l'effondrement programmé, une fuite en avant organisée parce que le fanatisme ambiant dirige Kiev actuellement. Les ukrainiens pensent obtenir des amodiations de la part des russes en occupant cette rive ou des contreparties.
      Les russes vont se servir en territoires ukrainiens, le plus croustillant économiquement pour consolider leur reprise économique, si leur économie tient bon car c'est elle qui donne le la, il y a quand même quelques perturbations financières en Russie actuellement mais rien de dramatique si ils renouent avec la croissance et c'est bien parti. Une guerre cela s'amortit économiquement, pas le choix, il faut encaisser la dette de guerre générée.
      Si j'étais les russes j'exigerais la levée des sanctions pour débuter les négociations, comme cela je bloquerai toute négociation en attendant et je continuerai à grignoter.

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  2. On ne voit pas beaucoup l'aviation russe dans cette guerre. Il y a plusieurs raisons :
    - Le front est immense cela dilue son action.
    - Elle coûte cher, faut mieux utiliser du drone surtout si c'est du conflit de haute intensité et que celui-ci dure longtemps comme c'est le cas en Ukraine.
    - C'est une guerre technologique, chez l'adversaire il y a de la DCA précise aussi, donc attention aux pertes idiotes en prenant des risques inconsidérées, un drone est toujours moins coûteux dans s.
    - Forte présence de l'artillerie, et oui les obus ça volent, et même haut pour certains

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    1. Il ne semble pas que les FAB250/500 et autres ne sont pas lancées avec des arbalètes pourtant. :)

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    2. J'ai été coupé dans mon explication, les avions ne sont pas sur le front, c'est pourquoi ils ne peuvent pas être filmés, ils sont obligatoirement à l'arrière, profondément protégés dans les lignes de défense russes.
      D'ailleurs il doit y avoir des couloirs de circulation empruntés par les avions car il faut éviter les lancements de drones de leur propre camp, il ne faut pas qu'ils se croisent.
      Au début du conflit on en voyait plus mais avec des armes non guidées, de simples roquettes standards, sauf qu'il y a eu des pertes en aéronefs
      Encore une fois les russes ont fait évolué leurs armes aériennes pour les envoyer le plus loin possible à partir de leurs lignes, il n'était as au point sur ces armes au début du conflit, technologiquement pas de problème, mais fallait les produire en masse et cela demande du temps.
      En fait, il y a une forte présence de l'aviation russe mais non filmée, parce qu'il faut bien des avions lanceurs, cependant ce sont les drones qui ont pris le relais de la propagande russe télévisuelle.

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  3. On a été coupé suite et fin sur la partie aviation russe.
    le drone est donc devenu indispensable dans une guerre moderne.

    Mais on a oublié la présence de l'artillerie, les obus volent et même haut, un obus de mortier c'est 3000 mètres afin d'être certain de ne pas en croiser un, quant aux missiles, un missile ATACMS c'est 50.000 mètres d'altitude pour atteindre un objectif à 300 km.
    Une roquette longue portée de HIMARS vole à plusieurs milliers de mètres d'altitude pour arriver sur sa cible à 80 km.
    Le ciel est donc saturé de projectiles à toutes les altitudes.
    Mais alors comment faire voler sereinement son aviation de combat dans ces conditions ?
    C'est difficile donc elle est cantonnée à certaines tâches et à évoluer à certaines altitudes dans certains couloirs sur le front. Pas le choix, elle reste sous votre dôme de protection de DCA à l'arrière du front et il faut utiliser des armes air-sol de longue portée pour taper sur l'ennemi en toute protection.
    De plus, vous ajoutez de la difficulté en sursaturant la zone avec des drones qui remplacent l'aviation à certains endroits du front, télescoper un drone avec un avion et c'est le trou dans la terre assuré si celui-ci passe par une entrée d'air, c'est déjà arrivé à un SU-27 ukrainien en aspirant un drone russe.

    Le drone mine le ciel, comme les mines sur terre car on pourra les utiliser demain comme un essaim sur des objectifs.
    C'est vraiment une révolution des doctrines militaires qu'il faudra concevoir dans les années à venir avec l'utilisation polyvalente du drone militaire.

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    1. y a t il une autre explication que massacré de l'humain ds ce genre d'attaque inutile?? si on prend la "crise" covid ce sont les meme intérêts qui sont a la manœuvre . Il est difficile de rationaliser une action avec neo-con messianique .

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    2. En ce moment, nous n'avons pas de chance, pas mal de cinglés gèrent des pays influents.

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  4. L'état de l'Ukraine à la fin des hostilités, les médias ne pourront l'occulter longtemps, même s'ils s'appliquent à développer un narratif triomphant pro-occidental. Une population presque divisée par deux, entre les pertes et les exilés (en Occident ou en Russie), une terrible saignée de jeunes hommes en âge de procréer, ce qui obère l'avenir, d'autres très nombreux handicapés à vie, une économie détruite et des infrastructures ruinées (même si les Russes n'ont pas eu la main si lourde), des dettes de guerre énormes, impossibles à rembourser, donc moratoire et perte de souveraineté face aux créanciers pour un siècle.
    "Où ils ont fait un désert, ils disent qu'ils ont fait la paix.", écrivait Tacite. Rien de franchement nouveau en effet : pareil qu'en Afghanistan, Irak, Syrie Libye, etc. Sauf que l'Ukraine sera dans l'UE, et qu'il faudra que l'UE maintienne ce pays à flot. Merci aux USA du cadeau ! Ils auront cassé les verres - et un peu plus - et c'est nous qui paieront, en plus de leur acheter du gaz de schiste et de l'armement.
    On évalue - je ne cautionne pas ce chiffre - à un mort pour 75 m2 conquis le coût de la "contre-offensive" ukrainienne. Le tchernoziom est déjà une terre extrêmement fertile. Les corps enterrés sur place - actuellement, ils pourrissent - ne peuvent que l'enrichir. Se faire fumer pour fumer une terre qui ne leur appartiendra plus, triste destin, parfaitement évitable, pour les "héros" ukrainiens. L'histoire sera très sévère pour Zelensky et ses mentors occidentaux. Les Ukrainiens subsistant dans ce qui restera de l'Ukraine le seront aussi.

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