Ukraine : secteur de Kupiansk-Svatove le 08/10/2024 (Rybar)
Dans la direction de Kupiansk-Svatove, les forces russes poursuivent leur offensive à l'ouest de Pishchane dans le but d'atteindre la rivière Oskol. Dans le même temps, le flanc nord du front se rapproche progressivement de Kupiansk.
▪️ Dans la zone de Synkivka, les unités russes sont engagées dans la zone forestière à l'ouest de la localité, où, en cas de succès, elles pourront atteindre les faubourgs de Petropavlivka - un important bastion ukrainiens qui couvre les approches orientales de Kupiansk.
▪️ Au sud, les forces russes ont amélioré leur position tactique dans la zone de Kyslivka et de Stepova Novosilka. Cette dernière localité était depuis longtemps considérée comme libérée, mais des images publiées en ligne de frappes sur les positions ukrainiennes dans ses environs indiquent l'absence de contrôle physique par les Russes.
Dans le même temps, le village n'existe effectivement que de nom - même avant le début de l'OMS, sa population ne dépassait pas 20 personnes. L'offensive dans cette zone est soutenue (https://t.me/brussinf/8424) par des équipages de lance-roquettes thermobariques TOS-1 "Solntsepek", qui infligent des pertes importantes à l'ennemi en personnel.
▪️ À l'ouest de Pishchane, les forces russes s'emparent des défenses ukrainiennes le long de la ligne Kolesnikivka - Kruhliakivka, enfonçant un "coin" plus profond dans le front ukrainien. À ce jour, les groupes d'assaut russes se trouvent à moins de quatre kilomètres du lit de la rivière Oskol, ce qui, une fois atteint, coupera physiquement les autoroutes O-21-19-42 et R-79.
Dans ce cas, le groupement ukrainien sur la rive gauche sera "sectionné", compliquant son approvisionnement. Les forces russes ont également mené une série d'attaques pour étendre la zone de contrôle : au nord-ouest de Tabaivka, les troupes d'assaut ont délogé les Ukrainiens de plusieurs positions fortifiées, et au sud du village, elles ont dégagé le territoire de Berestove.
▪️ L'aviation russe frappe régulièrement des cibles à Kupiansk, touchant des points de déploiement temporaire et des dépôts de munitions ukrainien. Les forces russes frappent également les ponts flottants sur l'Oskol. Au cours des trois dernières semaines, huit frappes sur ceux-ci ont été enregistrées.
Pour maintenir la communication à travers la rivière, les formations ukrainiennes créent des remblais de sable, qui deviennent également des cibles des attaques russes. Ainsi, au cours des quatre derniers jours, trois frappes aériennes ont été effectuées sur deux points de franchissement dans les zones de Kupiansk et Kupiansk-Uzlovyi.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/64245
Sur une vidéo de lampe de connaissance, on voit un SU-34 muni de 4 bombes planantes guidées de type UMPB-D-30SN.
RépondreSupprimerC'est une bombe planante guidée par un système GPS/ GLONASS non autopropulsée qui a l'aérodynamique d'un missile.
Elle est le produit dérivé de la bombe FAB-250 et peut être incorporée dans des roquettes de longue portée sur lanceur SMERCH ou TORNADO-S, dans ce cas elle peut atteindre un objectif à une distance comprise entre 300 et 330 km.
Comme elle a un faible surface équivalente radar qui est comprise entre 0.05 et 0.07 m2, elle ne peut être détectable qu'à une trentaine de km avant de frapper son objectif. Il est à noter que les bombes classiques FAB munies d'un kit planant ont une surface équivalente radar comprise entre 0.3 et 0.5 m2 et peuvent être détectées à 60 km voire plus.
A 12.000 mètres d'altitude et à une vitesse approchant le mach, cette munition planante semi-furtive peut voler pendant près de 160km avec une erreur de précision à l'impact de 5 à 7 mètres seulement.
La Hollande va accélérer ses livraisons de F-16 d'occasion à destination de l'Ukraine prochainement. Les russes ont- il visé juste la dernière fois avec leurs trois missiles hypersoniques Kinzhal sur la base ukrainienne abritant des F-16 danois récemment arrivés ? C'est possible.
RépondreSupprimerY'aurait-il plus de pilotes ukrainiens prêts ayant terminé leur formation en Roumanie sur F-16 que d'avions disponibles à présent ? C'est une autre possibilité.
La Hollande étant en train de remplacer sa vieille flotte de F-16 par du F-35 tout frais sorti des usines de l'oncle Sam ayant des pièces de fabrication chinoise à bord.
La France, de la bouche de son ministre de la défense Sébastien Lecornu qui n'a pas quitté son poste depuis la dissolution, est prête à envoyer 5 MIRAGE 2000-5F à Kiev au début de l'année prochaine, sans donner plus de précisions.
Donc on forme bien les pilotes ukrainiens jusqu'au bout sur aile delta mais avec une méthode accélérée puisqu'ils viennent seulement d'être brevetés sur ALPHAJET avec une formation déjà accélérée de 80 heures seulement.
Si c'est pour intercepter du missile de croisière ou du drone à vitesse subsonique au ras des pâquerettes en restant sur le territoire ukrainien à distance de sécurité du front, je veux bien le croire car les ukrainiens n'ont plus beaucoup de DCA.
Mais c'est tout ce qu'ils pourront faire dans les environs de Kiev afin de protéger que la capitale avec cinq avions on ne couvre pratiquement rien en surface et en volume.
On a entendu dire qu'on allait ajouter à nos MIRAGE 2000-5F spécialisés dans la défense aérienne et l'interception de la bombe planante autopropulsée AASM pour des missions d'attaque au sol ou faire de l'appui feu pour les troupes ukrainiennes d'infanterie prises sous le feu russe ?!!
Mais là, c'est mission suicide, on se retrouve comme au temps des kamikazes japonais en début 1945 qui projetaient leur avion sur les navires de la flotte américaine dans le Pacifique.
D'ici là on aura peut être assisté à un cessez le feu ou à la fin du conflit armé.
Non, leur utilité sera d'envoyer des scalps et storm shadow à distance de sécurité du front. S'ils peuvent balancer la sauce à 400km du front, l'AD russe ne pourra pas grand chose contre eux
SupprimerSurtout que contrairement à miss chochotte F16, le mirage 2000 peut décoller et atterrir d'endroits beaucoup plus rustiques.
Décoller, monter à fond, larguer et aller atterrir sur une autoroute, y a pas besoin de cinq ans de formation.
Et visiblement, contrairement aux danses du Scalp joyeuses des experts de l'AMC, les Ukrainiens ont encore de l'AD sous le pied puisque l'aviation russe est totalement interdite de vol sur leur territoire.
C'est peut-être le but tactique, forcer les intercepteurs russes à venir risquer leurs ailes pour dezinguer les bombardier AFU.
Techniquement pas de problème pour le MIRAGE 2000-5F, on peut lui attribuer les kits pour le mettre à niveau du 2000-5 grec qui tire le SCALP.
SupprimerFaut lever els restrictions US, on débride les missiles et c'est parti mon kiki.
Non ZECHE, on debride les missiles et on les tire à environ 400km du front pour pourrir les arrières russes sans frapper en profondeur la Russie.
SupprimerLes grecs ont même la version du 2000-5 MK2, qui tire le missile EXOCET air-mer.
Supprimer@Revenu de Tout
SupprimerSi je suis votre raisonnement.
On tire le missile de croisière le plus en arrière possible du front afin de protéger l'avion tireur parce qu'on en possède fort peu.
De plus, les avions otaniens fraichement livrés sont tous en mode survie une fois qu'ils ont atterri car ils sont à la portée des missiles de croisière ou hypersoniques russes une fois parqués sur les bases ukrainiennes.
Comme ceci le missile pénètre peu dans le territoire russe, c'est à dire derrière la ligne de front, entre 100 et 150 km, pas besoin d'avoir le feu vert de Washington pour une frappe en profondeur.
Par contre on a toujours besoin qu'il lève son véto sur l'utilisation de ces armes. Prochainement, si les américains veulent réellement fuir la partie c'est ce qu'ils feront.
Les missiles sont bridés pour tirer à 300km officiellement, c'est 565km de portée maximale sur le papier. Donc on le tire à 400 km, c'est à dire hors de portée des batteries russes de S-400, bien entendu au dessus du territoire ukrainien, l'avion tireur étant ainsi protégé par la DCA ukrainienne, ainsi on économise les avions et surtout les pilotes avec le peu de formation qu'ils possèdent. La probabilité de revenir de la mission est ainsi plus élevée.
Ceci est une alternative envisageable, elle est fort peu coûteuse au camp otanien et on continue à ennuyer Moscou en prenant moins de risques car l'escalade n'est pas prouvée en procédant ainsi.
En résumé, on donne des F-16 à Kiev pour tirer des bombes planantes américaines de 120 à 130 km de portée maximale à condition que ces avions volent en haute altitude, ce qui en font des proies de premier choix pour la DCA russe, le tout avec des pilotes ukrainiens à peine formés.
SupprimerSi on envoie nos MIRAGE sur le front avec des jeunes pilotes ukrainiens à peine formés pour tirer des bombes AASM en rase-motte ou pire en haute altitude pour pouvoir les projeter à 70km au maximum, c'est encore plus idiot.
Par contre, si Macron disait : " Je n'envoie pas nos MIRAGE pour faire des attaques air-sol à proximité du front mais pour envoyer du SCALP tandis que les SU-24 ukrainiens se chargeront d'envoyer du STORM SHADOW à condition qu'ils restent à 400km du front pour les envoyer".
Cela aurait plus de sens effectivement.
Alors les USA pourront lever leur interdiction sur l'utilisation de ces missiles surtout s'ils veulent prendre la poudre d'escampette du conflit et nous laisser le bébé ukrainien avec l'eau du bain russe.
D'un autre côté les MIRAGE peuvent faire de l'interception de missiles de croisière russes ou de drones car la DCA ukrainienne manque de missiles surtout pour protéger Kiev où la sirène retentit cinq fois par jour, il aurait donc un rôle complémentaire important à jouer.
Des MIG-31K , les lanceurs de Kinzhal hypersonique, viennent de se poser en Biélorussie. Ceci fait 18 mois que cela n'est pas arrivé, les tensions continuent de monter.