Ukraine : situation le 27 octobre 2024 au matin (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. Hors sujet - La Géorgie fait un bras d'honneur à l'UE !
    Courrier International titre " En Géorgie, “douche glacée” pour le camp proeuropéen, qui dénonce des irrégularités"
    Van der layen dénonce un viol de démocratie évident dans ce pays dont l'élection de la présidente, binationale franco-géorgienne et ancienne ambassadeur de France en Géorgie, n'avait pourtant pas suscitée de doute sur la bonne tenue du vote populaire. Conclusion, pour l'UE quand un pays vote "bien" c'est démocratique et quand il vote "mal" c'est qu'il y a un déni de démocratie... L'excellent ORBAN a adressé ses félicitations au vainqueur 🤣🤣🤣👍, achevant de gâcher le weekend de la hyene qui a sans doute oublié la célèbre maxime de Staline : "Dans une élection, ce n'est pas les votants qui a de l'importance, c'est celui qui compte les voix"...
    Pourtant, l'UE a tout fait pour perdre cette élection dont le résultat ne devrait surprendre personne. La propagande lgbt financée par l'UE a suscité une vague de dégout qui a bien aidé "Rêve Géorgien" (parti au pouvoir) et l'échec de l'occident en Ukraine a achevé de convaincre certains indécis.
    En Modavie, c'est le contraire et de justesse. mais c'est loin d'être terminé puisque c'est la diaspora moldave habitant en occident qui a permis au "OUI' de l'emporter tandis qu'à peine 10% des suffrages de la diaspora moldave habitant en fédération de Russie (beaucoup plus nombreuse) ont été comptabilisés. Un déni de démocratie au profit de l'UE n'a pas la même importance semble t'il. Pour ce pays, l'avenir est peu engageant puisque les minorités gagaouzes, tatars et russes sont farouchement hostiles à l'UE, armées et prêtes à en découdre.
    A moins de souhaiter l'arrivée dans l'UE d'un micro pays au bord de la guerre civile, j'ai beaucoup de mal à comprendre les motivations des décideurs de Bruxelles...

    RépondreSupprimer
  2. Du site Ruptures : Tel-Aviv dépend de ses fournisseurs d’armements pour mener ses opérations militaires : « au cours de la dernière décennie, Israël a considérablement augmenté ses importations d’armes ». De 2009 à 2013, il était le 47ème importateur d’armes mondial. De 2019 à 2023, le pays s’est hissé au 15ème rang… Énorme pour un pays de moins de 10 millions d'habitants. Noter que l’Allemagne a fourni 30% des importations israéliennes d’armes majeures lors de la période 2019-2023.
    À terme, la question de la solvabilité de ce client finira par se poser. Israël doit donc vaincre vite. Mais vaincre, c'est toujours exercer une prise sur le territoire adverse, du Liban en l’occurrence, et de l'Iran ! Or Israël en était évidemment incapable avant même qu'on le constate. La suite sera funeste : on n'engage pas une guerre avec nulle chance de vaincre. Même délire chez Zélinsky et Nétaniahou.

    RépondreSupprimer
  3. Sujet Liban.
    Lu hier sur RT l'article d'un analyste arabe de l'Institut de Moscou sur l'effondrement de "l'Axe de la Résistance".
    Selon lui, si le Hezbollah est toujours capable de guerillas, sa decapitation le laisse sans aucun poids politique et livré à la vindicte revancharde des autres factions.
    A ce titre, je connais des Libanais chrétiens se félicitant, à mon ébahissement ( lâche et silencieux), des bombardements d'Israël sur "les bons quartiers". Ces factions sont soutenues à fond par l'occident...et Israël. Le Hezbollah s'était imposé grâce à son aura de force militaire. Vue que la baudruche est dégonflée, les chacals vont entrer dans la danse .
    L'Iran est coincé entre son rayonnement régional et la possibilité d'une escalade incontrôlable. Avec le désavantage que les USA aideront Israël directement si l'Iran attaque sérieusement alors que la Russie n'aidera pas directement l'Iran s'il est attaqué.
    La decimation récente du Hezbollah et la timidité iranienne consécutive due au piège évoqué plus haut, a quasiment détruit l'influence de ce pays sur le Liban où il est maintenant critiqué violemment pour son "ingérence" du premier ministre jusqu'à toutes les factions(y compris musulmanes) hors Hezbollah.
    Au Hezbollah, comme au Hamas même, un ressentiment grossit contre la "lâcheté et la duplicité" de l'Iran, certains parlent même de trahison'.
    Pour l'autrurlnIrzn a le choix entre une relative sécurité et son rayonnement.
    Les jours prochains nous diront si les Israelo-occidentaux ont réussi à briser un axe de la résistance qui avait mis plus de 20 ans à se bâtir...ou s'ils n'ont fait qu'allumzr la mèche d'une réaction en chaîne.
    Personnellement, je pense que les dirigeants iraniens, politiquement divisés, militairement isolés, économiquement exsangues et responsables avant tout de la vie de 80 millions de citoyens, vont choisir la voie de la sécurité relative dans la honte plutôt que la gloire du goût Chiite pour le martyr.
    On verra.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous êtes trop émotif, ce qui vous rend impatient.
      Cette guerre ne fait que commencer et le Hetzbollah est loin d'être "décapité".
      Que l'entité sioniste bombarde à tout vent des cibles civiles au Liban n'a rien de bien spécial car c'est la seule chose qu'ils sont capable de faire.
      Et les libanais n'ont pas de DCA.
      Reste à savoir si vous avez vraiment cru les Johnson, Macgregor et autres ballons plein d'air qui nous racontent depuis des années que le Hetzbollah est mieux équipé en missile que les USA, la Russie et la Chine réunis.
      Tout ça était évidemment absurde, on le voit maintenant.
      Le Hetzbollah est capable de se défendre contre une invasion mais il est incapable d'attaquer et ses capacités en missiles sont faibles.
      Il n'en reste pas moins que l'entité sioniste a encore une fois prouvée sa stupidité en commencant une guerre qu'elle ne pourra finir.
      Comme à Gaza.
      Quant à l'Iran, elle se doit de rester profil bas tant que son programme nucléaire n'est pas achevé, normal.

      Supprimer
    2. Histoire sans fin - Je vous trouve bien pessimiste sur ce coup là. Le Hetzbollah est un proxy et, comme tous les proxy's, il a une date de péremption. Sans l'Iran et la Syrie, pas de Hetzbollah viable et sans la Russie les régimes Syriens et probablement Iraniens sont voués à disparaître. Les grandes négociations ont commencé entre les US, la Russie et la Chine. L'UE est déjà couchée, la truffe entre les papattes à attendre l'autorisation de remuer la queue.
      Maintenant qu'il y a plein de choses cassées à réparer et à reconstruire, donc du business et des profits à réaliser, les proxy's vont retourner au royaume des songes, digérés pour certains et endormis pour d'autres.
      Pour le hamas, c'est "game over", la chasse aux "frères musulmans" a été fructueuse en Egypte et aucun pays arabe ne veut de ces fous furieux (il n'y a que dans l'UE qu'ils se refont la cerise), donc pas de soutien local donc terminé! Si les pays arabes refusent de soutenir les palestiniens, c'est probablement parce qu'ils ont de bonnes raisons, il paraît même qu'il y en a qui se réjouissent de les voir se faire exterminer...
      Enfin, concernant "l'entité sioniste" que la plupart des gens appellent Israël, si nous étions en 1948 j'aurais probablement un avis différent mais aujourd'hui que suggérez vous pour les 10 millions d'israéliens? "shoah 2 (le retour)", évacuation (oui mais vers où?), esclavage au profit des palestiniens avec conversion obligatoire à l'islam? autre chose de "créatif"? expliquez s'il vous plait, je trépigne d'impatience...

      Supprimer
    3. @ Histoire
      Pour l'émotivité, c'est pas faux. :)
      Pour les conneries racontées au tombereau par Johnson et MacGregor, c'est pas faux non plus et j'avouerai que c'est la principale raison de mon émotivité et de ma lassitude.
      Sinon, je suis loin de dire qu'Israel a gagné (il peut y avoir deux perdants dans une guerre, ceux qui ne la font pas étant les gagnants) mais je dis que le Hezbollah vient de perdre 20 ans de travail acharné et que les autres factions libanaises vont lui tomber sur le rable.
      Quant à l'Iran, ce que je lui reproche, c'est de ne pas avoir adopté un profil bas des le début. Depuis un an, c'est retenez moi ou je fais un malheur pour s'acraser comme une merde à la première giffle.

      Supprimer
    4. Les israéliens ont l'arme nucléaire certainement chapotée par Washington, mais curieusement pas de vecteur balistique pour l'envoyer.
      Ils ne peuvent pas répliquer face à Téhéran avec des missiles balistiques, ils en n'ont pas ou pas assez visiblement.
      Leur dôme de fer est poreux malgré l'aide occidentale.
      Alors ils répliquent par voie aérienne, c'est leur seule option avec beaucoup d'aide logistique américaine. Mais visiblement ils ne sont pas prêts techniquement. De même j'ai beau consulter l'Open Source, je ne vois pas comment ils arriveraient à bombarder le nucléaire iranien seuls.

      A part les infiltrations, les assassinats et bombarder du civil sans défense, Tsahal ne prouve rien et en plus ils ont toujours besoin d'un coup de main.
      A part la technologie, c'est le mythe de la Wehrmacht de la seconde guerre mondiale qui revient. Mais cela s'explique, ils agissent comme des occidentaux, c'est à dire sans stratégie.

      Du côté iranien, ils ont les trois H qui font leur sale boulot à leur place, Hamas, Hezbollah, Houthis, ce qui occupe et fatigue Israël.
      Ils ne sont pas prêts au point de vue nucléaire, Israël n'est pas prêt techniquement non plus pour attaquer leurs installations, pour le moment.
      Téhéran active des cellules pour harceler les bases irakiennes et syriennes des USA, et pas un avion israélien ne pourra passer les attaquer si les Etats sunnites de la région se serrent les coudes pour interdire le survol de leur territoire. Pourquoi l'Iran se fâcherait -il réellement ?
      D'autant plus que l'économie israélienne tire la langue, ses 103 otages ne sont pas libérés, le Hamas reprend des couleurs en territoire cisjordanien et n'abandonne pas la lutte à Gaza. Les Houthis continuent le blocus en mer Rouge, faut que le Hezbollah tienne en respect Tsahal sur le terrain au Liban Sud. Les trois fronts simultanés épuisent Tel-Aviv.

      Supprimer
    5. @Lysandre
      Je ne suis pas sur de bien comprendre votre post.
      Des négociation entre US, Chine et Russie ?
      Sur quoi au juste ?
      Vous pensez que cette guerre est terminé ?
      Quel sera alors le statut de Gaza et du Liban sud ?
      Et de la Cisjordanie ?
      Quant au futur de l'entité sioniste, qui sait ?
      Pour ma part, je pense qu'ils devront revenir plus ou moins aux frontières de 1967 à moyen terme ( 2 -3 ans ) et qu'à long terme, il n'y a pas d'avenir pour ce pays. Pas pour rien que la plupart ont la double nationalité.
      Je vois un lent exil vers les USA.
      Tout ce qui embête Israel embête les USA.
      Les groupes de résistance arabe de la région trouveront toujours un appui chez ceux qui veulent embêter les USA.
      Et ils sont nombreux.
      Et je ne vois vraiment pas pourquoi la Russie cesserait son appui à la Syrie.
      Pourquoi ferait il cela ?

      Supprimer
    6. Histoire sans fin - Beaucoup de questions
      Si vous êtes d'accord pour admettre que les chinois, les américains et les russes sont les maîtres des horloges, chacun avec son calendrier et son obsession, je vais tenter une explication. Pour les chinois, c'est Taïwan ( Xi a été reconduit pour cette raison) pour les russes, c'est la reconstitution d'un espace "russien" et l'inversion d'une situation démographique préoccupante et enfin pour les américains, c'est la dédollarisation (pour faire court, la dette tient tant que le dollar reste la principale monnaie d'échange internationale) et ils se tiennent chacun par la barbichette. Sujet de négociation : statu quo sur le dollar d'un côté et abandon de l'ukraine et taiwan à leur destin, de l'autre. Pour israël, c'est plus compliqué puisque qu'il a des bombes nucléaires et qu'il n'hésitera pas à les utiliser si son existence est menacée.
      Pour les palestiniens, c'est foutu depuis longtemps. Ils ne s'entendent pas entre eux, les autres pays arabes les détestent (certains ont entamé un rapprochement avec israël depuis plusieurs années).
      La pierre d'achoppement, c'est la syrie en morceaux soutenue par les russes et l'iran. La négo pour en terminer avec ce conflit pourrait se faire sur la base d'un arrêt de l'otan+israël de la pression sur ce pays en contrepartie de l'arrêt du soutien de l'iran au hetzbollah. Comme l'a justement souligné RdT, les autres factions libanaises vont pouvoir commencer à réduire le hetzbollah qui les empoisonne, avec l'aide bienveillante d'israël bien sûr. En iran, c'est également tendu, les gardiens de la révolution, état dans l'état, exaspèrent la société civile qui veut l'abandon des sanctions et un accès à la prospérité. Le clivage sunnites shiites s'efface progressivement, les saoudiens et l'iran ont même réalisées des opérations navales conjointes récemment.
      Enfin, concernant une migration vers les états unis des israéliens, je pense que vous sous estimez gravement la détermination des israéliens à conserver leur pays. Par ailleurs, je doute que les américains soient d'accord pour voir débarquer chez eux 10 millions de fanatiques revanchards.

      Supprimer
    7. Perso, je ne crois pas que les USA vont abandonner Taiwan et Ukraine en échange de la continuité du dollar.
      Ne pas oublier que la dernier secteur industriel US encore en santé est justement la fabrication d'armes.Ça prend des guerres pour maintenir les commandes.
      De plus, ils y perdraient le peu de prestige qui leur reste.
      Quant à l'entité sioniste, on parle de 7 millions de juifs contre 2 millions d'arabes. Je ne compte pas Gaza et la Cisjordanie.
      Il y a peut être 1 millions de fanatiques juifs ( colons, religieux ).
      Les autres vont partir si ça tourne mal.
      D'ailleurs, je vous le répète, pourquoi avoir une double nationalité si on a l'intention de mourir pour son pays ?

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés