Malgré le fait que les russes avancent et dominent sur le terrain des hostilités en Ukraine, ils n'arrivent pas à mettre au point un système unique de guerre électronique efficace permettant de balayer la totalité des fréquences permettant de brouiller celles utilisées par les drones FPV ukrainiens. C'est pourquoi ils continuent le développement de drones intercepteurs de drone. Apparemment sur le front de Donetsk, le drone Taïga opère avec un certain succès. C'est un drone muni d'un filet lesté de plomb libéré par un pétard, le tout contenu dans un réceptacle positionné sous le drone. Muni d'une caméra optique celui-ci se positionne au dessus du drone à intercepter et largue son filet de 3.6 mètres de diamètre grâce à sa cartouche pyrotechnique. Les pâles du drone ciblé se prennent dans le filet et il tombe. Les russes disent avoir neutraliser 470 drones FPV ukrainiens et 9 agrodrones de type Baba Yaga depuis son entrée en service sur le théâtre des opérations ukrainien. La société russe IMMATTEN conçoit le drone Taïga, cette option n'est pas onéreuse, elle coûte 25.000 roubles soit aux environs de 250 U.S dollars et pèse entre 270 et 350 grammes, la fluctuation du poids varie suivant la taille du filet utilisée. Les russes appellent ce type de drone, un drone à lanceur maillé.
Je n'y connais rien, mais les drones intercepteurs de drone, ça paraît fort compliqué et peu praticable s'il faut un drone intercepteur pour chaque drone adverse. Les drones en essaim, c'est comme un vol de canards sauvages. Pourquoi pas des "canardières" adaptées envoyant de la mitraille adaptée vers ce gibier à plumes d'un nouveau genre ?
Bonjour ZECHE - merci pour vos commentaires instructifs... ça change par rapport à d'autres où l'humeur du moment est peu instructive !! Je suis heureux de lire cette mise en œuvre de drones chasseurs de drones. Depuis des mois, je me pose cette même question (je me fais rare sur ce site) - pourquoi les Russes ne mettent pas en place des "saucisses" captives (type ballons d'observation pdt la 1ère et 2nde guerre) - avec filet piège - disposées autour de points stratégiques / industriels - afin de créer un obstacle aux drones qui volent à très basse altitude... je ne pense pas que ce système de défense AA soit très couteux - sa mise en œuvre serait discrète avec une certaine efficacité, au moins pour des drones légers. C'est la même histoire que de disposer de canons de 20mm sur les bords de navires pour se protéger des drones marins. rien de sorcier, uniquement de la bonne volonté.... OU alors, une volonté de faire, de subir pour des raisons que seuls les EM / les politiques russes maitrisent.
Pour le moment, la seule arme efficace contre les drones est un ensemble d'armes et de mesures complémentaires. Nous sommes au début de son utilisation massive dans une guerre de haute intensité grâce aux nouvelles technologies. Alors on tâtonne encore pour lutter efficacement contre ceux-ci. L'invention du drone date de la première guerre mondiale et son utilisation commence à la deuxième, faut pas croire que c'est récent.
Il existe une seule arme efficace pour le moment contre ce genre d'engin, la bombe électromagnétique. Le problème, c'est comme la guerre électronique, son utilisation paralyserait vos propres équipements dans le même temps. A moins d'enfermer la totalité de vos équipements électroniques à l'aide d'un revêtement capable d'annuler les effets de l'utilisation d'une telle bombe. En faisant sauter les relais électroniques et les outils de contrôle des drones sur un secteur, vous pourrez lancer une attaque si le terrain est déminé.
D'ailleurs, une grande partie des investissements occidentaux de ces derniers temps vers l'Ukraine est principalement dirigée vers la production de drones. Les USA viennent d'octroyer 800 millions de dollars pour Kiev afin qu'il réalise de la production de drones sur place. D'autres pays européens envoient des drones achevés sous forme de kits à assembler sur place. Les drones utilisés en masse ou en essaim restent efficaces, ils sont peu coûteux à fabriquer par conséquent ils résistent bien à l'inflation due à la guerre. L'artillerie ukrainienne n'existe pratiquement plus, c'est elle qui fait des dégâts sur le terrain, ne plus en avoir est un grave handicap, faut bien la remplacer par quelque chose. Les tanks occidentaux s'amenuisent aussi sur le front ukrainien, l'Australie va envoyer ses vieilles versions du char M1-Abrams en Ukraine. Le drone ne fera pas autant de pertes humaines que l'artillerie, cependant il reste intéressant pour détruire ou endommager du matériel coûteux et bloquer les colonnes de blindés russes sur le front quand celles-ci lancent une attaque. C'est la seule arme efficace qui reste aux ukrainiens. Ils avaient 1 500 pièces d'artillerie, il leur en resterait que 350 en état de fonctionner, source History Legends il y a quelques semaines. De plus, les russes répareraient 70% de leurs matériels endommagés sur place, c'est à dire à 50km du front grâce à des brigades spécialisées. Concernant les obus, on a vécu le drame des réapprovisionnements européens pendant une année à savoir sur 1.000.000 d'obus à trouver seuls 300.000 ont été achetés et leurs prix ont été multipliés par six les deux dernières années sur certains modèles. C'est cuit, la course aux obus est gagnée par les russes grâce en partie aux nord-coréens. Mais la production de drones a été multipliée par 10 chez les russes en une année, de 140.000 on va passer à 1.4 million. Maintenant c'est la course aux drones, qui va la gagner ?
Au point de vue naval, les drones de surface ukrainiens ont eu leurs heures de gloire. En retirant les cibles, les russes privent les ukrainiens de faire des cartons. Tout simplement. Ainsi ils deviennent obsolètes alors qu'ils restent très chers à l'achat, en plus ils sont interceptés par des drones FPV russes à pas cher en mer Noire. Par contre le drone sous marin va poser d'énormes problèmes à n'importe quelle marine de guerre sur les mers et les océans. Et le tout à pas cher. C'est le retour de David contre Goliath, c'est une autre paire de manches qui débute.
@Ecœuré de Tout Il existe des filets anti drones que les russes ont mis au point l'année dernière pour protéger leurs pièces d'artillerie, des stations de guerre électronique, des stations radars de contre batterie, des systèmes d'écoute. En bref le matériel sensible de haute importance mais statique et donc repérable malgré le camouflage et donc très vulnérable aux attaques de drones.
J'ai retrouvé la seule vidéo que j'ai vue parlant de filet de protection anti drones fabriqué en Russie. Sur lampe de connaissance : youtube.com/watch?v=nZsZ0x9Cujs Elle a quelques mois cette vidéo, ce n'est pas l'année dernière, c'est encore tout chaud, c'est à l'essai.
Sur Ate Chuet. Ce sont trois MIRAGE 2000-5F qui vont, parait-il, être livrés à l'Ukraine en mars prochain. les pilotes seront formés sur la base de Nancy-Ochey sur MIRAGE 2000B, la version biplace avec des commandes doublées. Ils seront bien équipés de missiles SCALP, comme la version -5 grecque et de bombes AASM, comme le RAFALE, plus des équipements modernisés en terme de guerre électronique. Sauf que pour tirer le SCALP, il faudrait que Washington enlève son véto. Tirer de l'AASM au ras du sol cela ne fera pas grand chose à fortiori quand on en livre aux ukrainiens que 50 par mois. J'avais bien dit, quand on forme des pilotes sur aile delta, ils sont obligés de rester sur aile delta surtout quand ce sont des bleus. Le pire de tout c'est qu'on trouve du fric pour faire n'importe quoi, et ils ne sont même pas capables d'armer nos MIRAGE 2000D qui sont spécialisés dans l'attaque au sol avec de l'AASM pendant leur rénovation à mi vie. Pathétique.
Allez j'ouvre les paris: l'Iran va-t-il répondre à l'attaque israélienne ou se coucher? Question vitale: par où son passés les zincs IDF? L'Arabie Saoudite malgré son interdiction? Le tour de la péninsule arabique? Ou tranquille au dessus de la Syrie et de l'AD russe? Remarque: les IDF n'auraient pas perdu un seul appareil. Pronostic: si l'Iran se couche là dessus, l'axe de la résistance est mort et enterré et alors ne va pas tarder à commencer au Liban ce qui se passe à Gaza. Dieu ne va-t-il donc pas entendre les pleurs des Philistins ? Ou comme le dit Onfray (je cite): "les jérémiades des Palestiniens".
"The times of Israel" annonce que l'arabie saoudite et l'iran ont opérées récemment des manœuvres militaires conjointes (https://fr.timesofisrael.com/ryad-a-mene-des-exercices-militaires-avec-plusieurs-pays-dont-teheran-defense/) ça rebat un tantinet les cartes, non?
On notera qu'au lendemain de Kazan, Poutine lance des petits ballons d'essai sur des " négociations raisonnables" avec l'Ukraine. Deux solutions: soit il prépare quelque chose de très gros et il nous fait un coup de maskirovka. J'y crois pas trop. Soit ses "éternels amis" des BRICS lui ont fermement signifié la fin de la récré et les limites très prochaine de leur bienveillance . Et ça j'y crois très fort. Je pense d'ailleurs que la lutte une main dans le dos des Russes depuis 2,5 ans, tient beaucoup plus à ça qu'à de prétendus égards envers des frères slaves
M’est avis qu'il faut dissocier la lutte une main dans le dos, peut-être motivée par le souhait de préserver ses propres ressources humaines et son économie, à la modération voire la restriction de ne pas viser les populations civiles. Pour cette dernière j’aurais plutôt tendance à penser à la conscience de la proximité familiale ukrainienne et le fort risque de division interne au sein de la population russe si cette prudence n’était plus suivie.
Poutine est coincé entre construire les BRICS pour l'avenir de la Russie avec des partenaires un peu scabreux sur les bords et ne pas paraitre comme un boucher-charcutier en Ukraine aux yeux de la population russe, de la population ukrainienne pour la reconstruction du pays après le conflit et aux yeux du monde afin de rester crédible. Un véritable numéro d'équilibriste, faut être un funambule hors pair pour réaliser ce triple spectacle. De toute manière il ne pouvait pas ne pas intervenir en Ukraine, sinon des troubles internes risquaient d'imploser en Russie à cause de la frange politique des turbos-patriotes. Ce qu'il n'a pas prévu c'est que ce conflit durerait aussi longtemps. Mais la césure avec l'Occident était actée depuis longtemps, depuis 2014 avec la Crimée voire 2007 avec son discours à Munich, pas de retour en arrière possible sous son mandat présidentiel, faut achever cette guerre l'année prochaine et construire un autre avenir avec un partenariat asiatique et africain renforcé en priorité. Pour l'Amérique du Sud, c'est plus compliqué.
Visiblement, ni les sites nucléaires ni les installations pétrolières ou portuaires n'ont été touchées en Iran. Effet "modérateur" des USA? Invitation à en rester là ? Pour pouvoir genocider tranquillement du Palestinien de du Libanais?
Pour "répondre", l'Iran n'a besoin que de continuer à aider Ansar Allah. Ça fait très mal économiquement à Israël et aux Occidentaux. Une forme d'internationalisation tant du conflit ukrainien que de celui au Proche-Orient, la Russie soutenant aussi les Houthis. Le jeu est devenu vaste, ce qui le rend dangereux.
Malgré le fait que les russes avancent et dominent sur le terrain des hostilités en Ukraine, ils n'arrivent pas à mettre au point un système unique de guerre électronique efficace permettant de balayer la totalité des fréquences permettant de brouiller celles utilisées par les drones FPV ukrainiens.
RépondreSupprimerC'est pourquoi ils continuent le développement de drones intercepteurs de drone. Apparemment sur le front de Donetsk, le drone Taïga opère avec un certain succès. C'est un drone muni d'un filet lesté de plomb libéré par un pétard, le tout contenu dans un réceptacle positionné sous le drone. Muni d'une caméra optique celui-ci se positionne au dessus du drone à intercepter et largue son filet de 3.6 mètres de diamètre grâce à sa cartouche pyrotechnique.
Les pâles du drone ciblé se prennent dans le filet et il tombe.
Les russes disent avoir neutraliser 470 drones FPV ukrainiens et 9 agrodrones de type Baba Yaga depuis son entrée en service sur le théâtre des opérations ukrainien.
La société russe IMMATTEN conçoit le drone Taïga, cette option n'est pas onéreuse, elle coûte 25.000 roubles soit aux environs de 250 U.S dollars et pèse entre 270 et 350 grammes, la fluctuation du poids varie suivant la taille du filet utilisée.
Les russes appellent ce type de drone, un drone à lanceur maillé.
Je n'y connais rien, mais les drones intercepteurs de drone, ça paraît fort compliqué et peu praticable s'il faut un drone intercepteur pour chaque drone adverse. Les drones en essaim, c'est comme un vol de canards sauvages. Pourquoi pas des "canardières" adaptées envoyant de la mitraille adaptée vers ce gibier à plumes d'un nouveau genre ?
SupprimerBonjour ZECHE - merci pour vos commentaires instructifs... ça change par rapport à d'autres où l'humeur du moment est peu instructive !!
SupprimerJe suis heureux de lire cette mise en œuvre de drones chasseurs de drones.
Depuis des mois, je me pose cette même question (je me fais rare sur ce site) - pourquoi les Russes ne mettent pas en place des "saucisses" captives (type ballons d'observation pdt la 1ère et 2nde guerre) - avec filet piège - disposées autour de points stratégiques / industriels - afin de créer un obstacle aux drones qui volent à très basse altitude... je ne pense pas que ce système de défense AA soit très couteux - sa mise en œuvre serait discrète avec une certaine efficacité, au moins pour des drones légers.
C'est la même histoire que de disposer de canons de 20mm sur les bords de navires pour se protéger des drones marins. rien de sorcier, uniquement de la bonne volonté.... OU alors, une volonté de faire, de subir pour des raisons que seuls les EM / les politiques russes maitrisent.
Pour le moment, la seule arme efficace contre les drones est un ensemble d'armes et de mesures complémentaires. Nous sommes au début de son utilisation massive dans une guerre de haute intensité grâce aux nouvelles technologies. Alors on tâtonne encore pour lutter efficacement contre ceux-ci. L'invention du drone date de la première guerre mondiale et son utilisation commence à la deuxième, faut pas croire que c'est récent.
SupprimerIl existe une seule arme efficace pour le moment contre ce genre d'engin, la bombe électromagnétique. Le problème, c'est comme la guerre électronique, son utilisation paralyserait vos propres équipements dans le même temps. A moins d'enfermer la totalité de vos équipements électroniques à l'aide d'un revêtement capable d'annuler les effets de l'utilisation d'une telle bombe. En faisant sauter les relais électroniques et les outils de contrôle des drones sur un secteur, vous pourrez lancer une attaque si le terrain est déminé.
D'ailleurs, une grande partie des investissements occidentaux de ces derniers temps vers l'Ukraine est principalement dirigée vers la production de drones. Les USA viennent d'octroyer 800 millions de dollars pour Kiev afin qu'il réalise de la production de drones sur place.
D'autres pays européens envoient des drones achevés sous forme de kits à assembler sur place. Les drones utilisés en masse ou en essaim restent efficaces, ils sont peu coûteux à fabriquer par conséquent ils résistent bien à l'inflation due à la guerre. L'artillerie ukrainienne n'existe pratiquement plus, c'est elle qui fait des dégâts sur le terrain, ne plus en avoir est un grave handicap, faut bien la remplacer par quelque chose.
Les tanks occidentaux s'amenuisent aussi sur le front ukrainien, l'Australie va envoyer ses vieilles versions du char M1-Abrams en Ukraine.
Le drone ne fera pas autant de pertes humaines que l'artillerie, cependant il reste intéressant pour détruire ou endommager du matériel coûteux et bloquer les colonnes de blindés russes sur le front quand celles-ci lancent une attaque. C'est la seule arme efficace qui reste aux ukrainiens.
Ils avaient 1 500 pièces d'artillerie, il leur en resterait que 350 en état de fonctionner, source History Legends il y a quelques semaines.
De plus, les russes répareraient 70% de leurs matériels endommagés sur place, c'est à dire à 50km du front grâce à des brigades spécialisées.
Concernant les obus, on a vécu le drame des réapprovisionnements européens pendant une année à savoir sur 1.000.000 d'obus à trouver seuls 300.000 ont été achetés et leurs prix ont été multipliés par six les deux dernières années sur certains modèles. C'est cuit, la course aux obus est gagnée par les russes grâce en partie aux nord-coréens.
Mais la production de drones a été multipliée par 10 chez les russes en une année, de 140.000 on va passer à 1.4 million.
Maintenant c'est la course aux drones, qui va la gagner ?
Au point de vue naval, les drones de surface ukrainiens ont eu leurs heures de gloire. En retirant les cibles, les russes privent les ukrainiens de faire des cartons. Tout simplement. Ainsi ils deviennent obsolètes alors qu'ils restent très chers à l'achat, en plus ils sont interceptés par des drones FPV russes à pas cher en mer Noire.
Par contre le drone sous marin va poser d'énormes problèmes à n'importe quelle marine de guerre sur les mers et les océans. Et le tout à pas cher.
C'est le retour de David contre Goliath, c'est une autre paire de manches qui débute.
@Ecœuré de Tout
SupprimerIl existe des filets anti drones que les russes ont mis au point l'année dernière pour protéger leurs pièces d'artillerie, des stations de guerre électronique, des stations radars de contre batterie, des systèmes d'écoute. En bref le matériel sensible de haute importance mais statique et donc repérable malgré le camouflage et donc très vulnérable aux attaques de drones.
@Ecoeuré de tout !
SupprimerJ'ai retrouvé la seule vidéo que j'ai vue parlant de filet de protection anti drones fabriqué en Russie.
Sur lampe de connaissance : youtube.com/watch?v=nZsZ0x9Cujs
Elle a quelques mois cette vidéo, ce n'est pas l'année dernière, c'est encore tout chaud, c'est à l'essai.
Sur Ate Chuet.
RépondreSupprimerCe sont trois MIRAGE 2000-5F qui vont, parait-il, être livrés à l'Ukraine en mars prochain. les pilotes seront formés sur la base de Nancy-Ochey sur MIRAGE 2000B, la version biplace avec des commandes doublées.
Ils seront bien équipés de missiles SCALP, comme la version -5 grecque et de bombes AASM, comme le RAFALE, plus des équipements modernisés en terme de guerre électronique. Sauf que pour tirer le SCALP, il faudrait que Washington enlève son véto. Tirer de l'AASM au ras du sol cela ne fera pas grand chose à fortiori quand on en livre aux ukrainiens que 50 par mois.
J'avais bien dit, quand on forme des pilotes sur aile delta, ils sont obligés de rester sur aile delta surtout quand ce sont des bleus.
Le pire de tout c'est qu'on trouve du fric pour faire n'importe quoi, et ils ne sont même pas capables d'armer nos MIRAGE 2000D qui sont spécialisés dans l'attaque au sol avec de l'AASM pendant leur rénovation à mi vie. Pathétique.
Allez j'ouvre les paris: l'Iran va-t-il répondre à l'attaque israélienne ou se coucher?
RépondreSupprimerQuestion vitale: par où son passés les zincs IDF? L'Arabie Saoudite malgré son interdiction?
Le tour de la péninsule arabique?
Ou tranquille au dessus de la Syrie et de l'AD russe?
Remarque: les IDF n'auraient pas perdu un seul appareil.
Pronostic: si l'Iran se couche là dessus, l'axe de la résistance est mort et enterré et alors ne va pas tarder à commencer au Liban ce qui se passe à Gaza.
Dieu ne va-t-il donc pas entendre les pleurs des Philistins ?
Ou comme le dit Onfray (je cite): "les jérémiades des Palestiniens".
"The times of Israel" annonce que l'arabie saoudite et l'iran ont opérées récemment des manœuvres militaires conjointes (https://fr.timesofisrael.com/ryad-a-mene-des-exercices-militaires-avec-plusieurs-pays-dont-teheran-defense/)
Supprimerça rebat un tantinet les cartes, non?
On notera qu'au lendemain de Kazan, Poutine lance des petits ballons d'essai sur des " négociations raisonnables" avec l'Ukraine.
RépondreSupprimerDeux solutions: soit il prépare quelque chose de très gros et il nous fait un coup de maskirovka.
J'y crois pas trop.
Soit ses "éternels amis" des BRICS lui ont fermement signifié la fin de la récré et les limites très prochaine de leur bienveillance .
Et ça j'y crois très fort.
Je pense d'ailleurs que la lutte une main dans le dos des Russes depuis 2,5 ans, tient beaucoup plus à ça qu'à de prétendus égards envers des frères slaves
M’est avis qu'il faut dissocier la lutte une main dans le dos, peut-être motivée par le souhait de préserver ses propres ressources humaines et son économie, à la modération voire la restriction de ne pas viser les populations civiles.
SupprimerPour cette dernière j’aurais plutôt tendance à penser à la conscience de la proximité familiale ukrainienne et le fort risque de division interne au sein de la population russe si cette prudence n’était plus suivie.
Poutine est coincé entre construire les BRICS pour l'avenir de la Russie avec des partenaires un peu scabreux sur les bords et ne pas paraitre comme un boucher-charcutier en Ukraine aux yeux de la population russe, de la population ukrainienne pour la reconstruction du pays après le conflit et aux yeux du monde afin de rester crédible.
SupprimerUn véritable numéro d'équilibriste, faut être un funambule hors pair pour réaliser ce triple spectacle.
De toute manière il ne pouvait pas ne pas intervenir en Ukraine, sinon des troubles internes risquaient d'imploser en Russie à cause de la frange politique des turbos-patriotes.
Ce qu'il n'a pas prévu c'est que ce conflit durerait aussi longtemps.
Mais la césure avec l'Occident était actée depuis longtemps, depuis 2014 avec la Crimée voire 2007 avec son discours à Munich, pas de retour en arrière possible sous son mandat présidentiel, faut achever cette guerre l'année prochaine et construire un autre avenir avec un partenariat asiatique et africain renforcé en priorité. Pour l'Amérique du Sud, c'est plus compliqué.
Visiblement, ni les sites nucléaires ni les installations pétrolières ou portuaires n'ont été touchées en Iran.
RépondreSupprimerEffet "modérateur" des USA?
Invitation à en rester là ? Pour pouvoir genocider tranquillement du Palestinien de du Libanais?
Pour "répondre", l'Iran n'a besoin que de continuer à aider Ansar Allah. Ça fait très mal économiquement à Israël et aux Occidentaux. Une forme d'internationalisation tant du conflit ukrainien que de celui au Proche-Orient, la Russie soutenant aussi les Houthis. Le jeu est devenu vaste, ce qui le rend dangereux.
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