Stratégiquement, les foucades de Macron ne sont elles pas simplement le premier acte ou le prologue à la fin de l'OTAN. Au moins comme on l'a connait? Est ce que Macron, avec son alliance informelles précipitée avec les Baltes, les Polonais, Roumains et Moldave et Grecs, n'est pas tout simplement rentré dans la course à l'influence en Europe de l'Est pour couper l'herbe sous les pieds des Allemands en route vers la superpuissance si d'aventure ils reprenaient du gaz russe? La France arrive avec sa bombe A dans la corbeille.
Il y a bien une course stratégique de domination dans l'air pour l'après conflit entre la France et l'Allemagne sur le bloc continental européen, surtout si l'Allemagne ne récupère pas son gaz russe. C'est pas demain la veille si ce conflit dure, c'est pourquoi Macron essaie de le faire durer, cela tient la route comme raisonnement. Dès que les USA lâchent prise, Macron apparait, c'est automatique, le serpent de mer de l'Europe de la défense refait surface avec sa personne pour l'animer, toujours cette fédéralisation à marche forcée de l'Europe qui revient, toujours le même objectif, rien ne change et avec le retour de Trump il sait qu'il y a une avenue qui se dessine pour ses objectifs personnels.
Mais ce n'est pas dans cette direction qu'il faut aller, ce n'est pas une solution d'avenir, pour personne en réalité, car aucune sécurité à terme en Europe si on ne parle pas avec les russes les yeux dans les yeux. L'Otan nous en empêchera toujours, Washington et Londres gagnent à chaque fois.
L'Allemagne tiendra la Pologne en laisse, les autres Etats européens sont subsidiaires. Reste l'Italie, qui suivra les recommandations américaines, mais elle peut y gagner à terme car elle devient le nouveau distributeur gazier pour l'Europe, elle n'a donc pas intérêt à ce que l'Allemagne retrouve son leadership d'antan, c'est elle qu'il faut convaincre pour faire basculer la tendance parce que c'est le deuxième pays industriel en Europe derrière l'Allemagne.
L'Espagne ne participera à rien, elle reste en dehors de tout depuis un certains temps, comme le Portugal, ils sont loin du front, ils essaieront de rester dans la neutralité le plus longtemps possible ou dans l'arrière cuisine. La Hongrie, l'Autriche et la Slovaquie, faut même pas y compter.
Pour le moment, on ramasse les miettes avec la Moldavie, les Etats Baltes, la Grèce, la République Tchèque, peut être le Danemark et la Hollande qui sont des pro-otaniens historiques dans l'âme, encore des interrogations sur les intentions belges bien que ce pays soit d'accord pour capter les avoirs russes et les donner à Kiev.
Macron va pousser à la captation des avoirs russes pour les redistribuer à Kiev afin que les ukrainiens tiennent sur la longueur ??? Mais attention à la stabilité de l'euro !!! Jeu dangereux !!!
Mais Bruxelles a déjà acheté la Pologne avec ses 137 milliards, la partie est engagée, seulement tout cela affaiblit encore l'UE car elle est divisée, et cela fait jeu des USA, comme d'habitude, Trump n'a pas de soucis à se faire.
RdT - plus le temps passe plus macron montre son vrai visage. Ce que lui reprochent ses "amis" et anciens ministres, c'est de prendre ses décisions sans tenir compte des avis. Vis à vis de la France, ça passe parce qu'on a un régime présidentiel. Lorsqu'il fait la même chose avec d'autres chefs d'états de l'ue, c'est plus la même tambouille. Il agace, il irrite, il énerve, mais visiblement il s'en fout... et personne ne veut de sa bombe A à part les hystériques baltes parce que la posséder, c'est s'exposer à une frappe russe. Je rappelle que nous n'avons plus d'arsenal nuke tactique mais uniquement des grosses nukes stratégiques, ça change les perspectives.
Je note non sans une certaine satisfaction narcissique que je ne dis pas forcément que des conneries. J'apprends en effet, à l'instant une nouvelle distillée par le petit télégraphiques US en GB, le Daily Telegraph. Des officiels US seraient entrain de prévenir les alliés d'envisager une sortie des US de l'OTAN. Ceci expliquerait grandement cela. Dans moins de dix ans en ce cas, on repart pour la 6e guerre Franco-prussienne. 😂
N'étant pas un expert militaire, je m'interroge sur la stratégie russe. Pourquoi attaquer frontalement chaque village avec des pertes importantes de chaque coté, sans compter les immenses destructions à l'infrastructure civile ? Chaque village du donbass est en ruine. Pourquoi de pas se servir d'enveloppements, même modestes ? Le mouvement tournant peux être payant quant on a la supériorité en puissance de feu et aviation. Pourquoi cette stratégie d'attaque frontale ?
Ce sont les contacts avec la puissance de feu de l'artillerie coordonnée avec l'appui aérien qui réalisent les pertes dans le camp d'en face.
Les enveloppements, cela fait des masses de prisonniers, cela coûte cher de s'en occuper, ce n'est pas le but de la démilitarisation et de la dénazification dictées par Vladimir comme les objectifs à réaliser pour obtenir une neutralisation de l'Ukraine à terme.
Dans peu de temps, il va avoir peut être des troupes au sol de l'Otan sur le dos en Ukraine, il faut forcer le pas, engager à fond les troupes sur le terrain. Le intentions de vote pour le 17 mars prochain lui donnerait un résultat de 84%, soit un plébiscite pour continuer en ce sens.
Dans une guerre, une armée doit détruire l'autre armée, la détruire pas la conserver pour qu'elle recommence demain, faut lui ôter l'envie de recommencer, faut lui faire très mal tant qu'on peut encaisser le choc des pertes de son côté.
Quant aux destructions matériels, la reconstruction fera de la croissance économique pour plus tard, quand le bâtiment va tout va, c'est bien connu et cela fonctionne dans tous les pays.
Mon grand père, qui parlait volontier par maximes, me disait souvent: "Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas quelque chose que cette cette chose est forcément idiote. Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas les actes de quelqu'un,, que celui ci est fou."
Votre question est fondamentale et en ce qui me concerne j'y vois deux raisons essentielles pour expliquer cette manière de faire : d'une part, les Russes ne veulent pas faire autrement et d'autre part, même s'ils le voulaient, ils ne pourraient pas. Pour ce qui est du "vouloir", les Russes ont clairement annoncé leur "effet final recherché" : détruire l'armée ukrainienne. Même si l'on ne connaît pas le détail des pertes des deux belligérants, il est évident que c'est l'armée ukrainienne qui en subit le plus. Il suffit de considérer les problèmes d'effectif auxquels Kiev est confronté au bout de deux années de combats, pour se rendre compte que la guerre d'usure menée par les Russes commence à porter sérieusement ses fruits. L'armée de Kiev est saignée à blanc. Pour ce qui est du "pouvoir" les Russes sont confrontés aux dures réalités suivantes : - leur volume de forces actuel en Ukraine est juste suffisant pour tenir et mener une guerre d'usure sur un front aussi large ; - il leur est impossible de concentrer des moyens capables d'une action de force sans qu'ils soient décelés par le renseignement US, donc otanien ; - dans le domaine de l'aviation leur supériorité n'est pas totale, j'en veux pour preuve l'emploi massif des bombes planantes pour rester à l'abri de l'ASA ukrainienne dont les éléments les plus modernes ont été visiblement rapprochés de la ligne de contact au détriment de la défense des grands centres urbains ; - enfin il y a la contrainte du terrain et des conditions météo qui font que les conditions à réunir pour une grande action blindée-mécanisée ne sont pas évidentes à trouver…
A Zeche et GV, je plussoie d'autant plus qu'au delà de l'Ukraine, les Russes sont entrain de saigner à blanc les stocks de L'OTAN. Donc, dans la grande partie de jeu de go, si ça part vraiment en vrille au Proche-Orient ou à Taiwan, j'en connait une paire qui vont être grave à poil.
Comme je viens d'apprendre un truc, je suppose que je ne suis pas le seul qui l'ignorait donc j'informe les copains au cas où. Si les troupes de l'OTAN entrent en Ukraine et se positionnent à distance de la ligne de combat, même proche, sans engager directement les forces russes, elles en ont tout à fait le droit et si les Russes tirent dessus, ils se mettent en situation de totale illégalité au regard du droit international et seront considérés comme des agresseurs purs et simples et indiscutables devant l'ONU. Raison pour laquelle les USA n'attaquent pas les Russes en Syrie et c'est exactement ce qu'avaient fait les Russes en envoyant leurs paras dans la Serbie bombardée en 99. Donc, des troupes étrangères peuvent tout à fait entrer en Ukraine et se positionner à Kiev, Dniepro et Odessa sans pour autant être considérées légalement comme belligérant. Chaud devant
Bonjour à tous. Merci pour cet éclairage. Du coup, si les russes attaquent des troupes positionnées en Ukraine, dire que la Russie ne fait que répondre à l'oppression ukrainienne sur le Donbass depuis 2014 tombe à l'eau. Que fera Poutine, qui dit agir selon le droit international ?bien compliqué tout ça...
RdT - admettons... Mais alors pourquoi ne l'ont-ils pas fait avant, genre mars 2022? A la limite, ça n'a pas beaucoup d'importance compte tenu de la position diplomatique des uns et des autres. Les casus belli foisonnent depuis 2 ans. Lorsqu'un himars ou un scalp touche belgorod ou le pont de kersch, on sait très bien que le guidage et toute la chaîne technique de préparation de l'op ont été faites par des techs français, américain ou allemand (ou autre pays de l'otan). Bref, techniquement, l'otan tue des soldats russes depuis 2 ans, tout le monde le sait... Honnêtement, je vois mal macron s'indigner de voir nos gars se faire pilonner à coups d'iskanders... Quelqu'un a bien dû l'informer que faire la guerre, c'est dangereux pour la santé non? Les usa ne veulent pas s'impliquer parce que prendre une déculottée, c'est perdre les élections. macron , lui, pense que ça vaut le coup de jouer à quitte ou double. Pour moi, il préfère que l'ue perde en restant groupée que de perdre isolé et risquant l'éclatement de l'ue...
Effectivement, ce serait une solution pour empêcher la Russie de gagner. Mais aussi un pas en avant vers la guerre effective avec la Russie dont personne ne veut en Europe - mis à part quelques agités - et dont les états européens ne sont militairement pas capables. Quel dirigeant prendra le risque, étant entendu que les peuples sont contre et qu'un consensus des dirigeants de plusieurs pays est impératif ? Rien à gagner et tout à perdre.
En somme, on utiliserait les troupes de l'Otan comme des casques bleus, comme une force d'interposition banale. Sauf que nous sommes déjà cobelligérants puisque nous avons déjà intégré la chaine logistique guerrière et meurtrière de Kiev depuis deux années. Sauf que nos canons tirent sur des civils innocents dans le Donbass depuis des années ou sur Belgorod. Ce qui constitue déjà des crimes de guerre en bonne et due forme que l'Onu devrait reconnaitre depuis longtemps.
C'est le double standard dans toute sa splendeur, la double lecture du droit international, c'est à dire l'édition de nouvelles règles, comme d'habitude. Cependant dans la doctrine nucléaire russe, le Kremlin pourrait répondre, attention, cela deviendrait vite chaud bouillant.
De toute manière, ce serait pour remplacer les forces ukrainiennes qui sont inactives, qui font de la surveillance frontalière près de la Biélorussie, du flicage, et ainsi elles se retrouveraient sur le front en facial avec les russes, les planqués ne sont pas des motivés par nature.
Pour le moment les troupes de l'Otan sont en manœuvre en Pologne jusqu'en mai, ils répètent la partition de musique. La France pourrait envoyer 15.000 hommes, mais après 6 mois il faudra les remplacer, par qui ? Tous les pays européens appartenant à l'Otan ne viendront pas, faut pas rêver !!! C'est grand l'Ukraine !!!
Ceci dit, si les forces Russes arrivent jusqu'au forces de l'OTAN présentent et les dépassent sans les attaquer puis les enveloppes et que la poudre ne parle pas, c'est aussi légal. C'est le premier qui tire sur l'autre qui a tort.
Si ils sont dans le droit, il y a il me semble quelque chose qui les a jusqu’ici (spécifiquement à partir de la contre offensive Ukrainienne ou cette entrée aurait pu permettre de libérer des forces de l’Ouest du pays) retenu. Qu’est-ce donc ? La seule présence financière et d’équipements militaire US ?
Des troupes étrangères sur sol ukrainien, qu’elles soient positionnées à l’arrière ou déployées sur la ligne de front ont été, sont et continueront d'être des cibles militaires légitimes pour l’armée russe.
Comme les pays occidentaux susceptibles de déployer des troupes sur le sol ukrainien viennent de passer des accords de sécurité bilatéraux avec l’Ukraine (G-B, France, Italie, Pays-Bas ?), ces pays engagent leur seule et unique responsabilité en cas d'échange de feu. Et non pas la responsabilité de l’UE (la défense commune, nouvelle prérogative de l’UE ?) et encore moins la responsabilité de l’OTAN (aucun pays dont les troupes seraient déployées en Ukraine n’est agressé par la Russie taant que le théâtre des opérations est circonscrit au sol ukrainien).
Après, on peut ergoter autant qu’on veut : Le mur de la réalité militaire finira par heurter très fort les velléités militaires des uns et des autres (2 ans d’opération spéciale ont aguerri l’AFU). Il me semble en effet avoir lu nulle part à quel point les déclarations de Macronléon avaient galvanisé l’opinion publique russe. En guerre contre l'OTAN, pas mal de monde en Russiei semble être très désireuses, elle aussi d’aller au contact de nos pittoresques trouffions sentant encore un peu le sable chaud du Sahel.
Cyclo, la première chose qui les retient, c'est leur opinion publique. La 2e est l'état lamentable de nos armées. La France, de très loin, l'armée la plus puissante de l'Europe peut à peine aligner 30000 hommes opérationnels, 100 avions de combats et une marine pathétique. Alors imaginez le reste. La 3e, c'est qu'un fond de prudence les amène à se chier un peu des Russes malgré leurs rodolont et coups de mentons. La 4e, c'est qu'ils étaient absolument persuadés de leur propre propagande mensongère et qu'ils ne pensaient pas un instant en arriver là.
@RdT Vu le déplacement des diverses crises européennes (énergies, immigrationnismes, libre échange) vers le tout Ukraine par notre Foutriquet alors qu’environ les 2/3 des Français sont contre le soutien à l’Ukraine ((l’écart des intentions de vote ont encore pris 2 points entre le RN et Renaissance), j’ai de réelles questions sur l’intérêt qu’il porte sur l’opinion publique. J’ai entendu le chiffre de troupes positionnables sous court moyen terme, j’ai entendu 15000. On fait comment pour renouveler si il chute dès les premiers mois de positionnement, alors qu’avant même le conflit les recrutements étaient sont eux-même n chute libre comme en GB ? Comme le dit jfrsrd, je ne crois pas que les troupes OTAN ne seront pas spécifiquement épargnées, d’autant que j’ai du mal à imaginer qu’elles seront positionnées dans des casemates frontalières avec la Bielorussie, mais plutôt autour et dans des bases aériennes ou des centres stratégiques/névralgiques déjà cibles régulières de bombardements Russes.
Stratégiquement, les foucades de Macron ne sont elles pas simplement le premier acte ou le prologue à la fin de l'OTAN. Au moins comme on l'a connait?
RépondreSupprimerEst ce que Macron, avec son alliance informelles précipitée avec les Baltes, les Polonais, Roumains et Moldave et Grecs, n'est pas tout simplement rentré dans la course à l'influence en Europe de l'Est pour couper l'herbe sous les pieds des Allemands en route vers la superpuissance si d'aventure ils reprenaient du gaz russe?
La France arrive avec sa bombe A dans la corbeille.
Il y a bien une course stratégique de domination dans l'air pour l'après conflit entre la France et l'Allemagne sur le bloc continental européen, surtout si l'Allemagne ne récupère pas son gaz russe.
SupprimerC'est pas demain la veille si ce conflit dure, c'est pourquoi Macron essaie de le faire durer, cela tient la route comme raisonnement.
Dès que les USA lâchent prise, Macron apparait, c'est automatique, le serpent de mer de l'Europe de la défense refait surface avec sa personne pour l'animer, toujours cette fédéralisation à marche forcée de l'Europe qui revient, toujours le même objectif, rien ne change et avec le retour de Trump il sait qu'il y a une avenue qui se dessine pour ses objectifs personnels.
Mais ce n'est pas dans cette direction qu'il faut aller, ce n'est pas une solution d'avenir, pour personne en réalité, car aucune sécurité à terme en Europe si on ne parle pas avec les russes les yeux dans les yeux.
L'Otan nous en empêchera toujours, Washington et Londres gagnent à chaque fois.
L'Allemagne tiendra la Pologne en laisse, les autres Etats européens sont subsidiaires.
Reste l'Italie, qui suivra les recommandations américaines, mais elle peut y gagner à terme car elle devient le nouveau distributeur gazier pour l'Europe, elle n'a donc pas intérêt à ce que l'Allemagne retrouve son leadership d'antan, c'est elle qu'il faut convaincre pour faire basculer la tendance parce que c'est le deuxième pays industriel en Europe derrière l'Allemagne.
L'Espagne ne participera à rien, elle reste en dehors de tout depuis un certains temps, comme le Portugal, ils sont loin du front, ils essaieront de rester dans la neutralité le plus longtemps possible ou dans l'arrière cuisine.
La Hongrie, l'Autriche et la Slovaquie, faut même pas y compter.
Pour le moment, on ramasse les miettes avec la Moldavie, les Etats Baltes, la Grèce, la République Tchèque, peut être le Danemark et la Hollande qui sont des pro-otaniens historiques dans l'âme, encore des interrogations sur les intentions belges bien que ce pays soit d'accord pour capter les avoirs russes et les donner à Kiev.
Macron va pousser à la captation des avoirs russes pour les redistribuer à Kiev afin que les ukrainiens tiennent sur la longueur ???
Mais attention à la stabilité de l'euro !!! Jeu dangereux !!!
Mais Bruxelles a déjà acheté la Pologne avec ses 137 milliards, la partie est engagée, seulement tout cela affaiblit encore l'UE car elle est divisée, et cela fait jeu des USA, comme d'habitude, Trump n'a pas de soucis à se faire.
RdT - plus le temps passe plus macron montre son vrai visage. Ce que lui reprochent ses "amis" et anciens ministres, c'est de prendre ses décisions sans tenir compte des avis. Vis à vis de la France, ça passe parce qu'on a un régime présidentiel. Lorsqu'il fait la même chose avec d'autres chefs d'états de l'ue, c'est plus la même tambouille. Il agace, il irrite, il énerve, mais visiblement il s'en fout... et personne ne veut de sa bombe A à part les hystériques baltes parce que la posséder, c'est s'exposer à une frappe russe. Je rappelle que nous n'avons plus d'arsenal nuke tactique mais uniquement des grosses nukes stratégiques, ça change les perspectives.
SupprimerJe note non sans une certaine satisfaction narcissique que je ne dis pas forcément que des conneries. J'apprends en effet, à l'instant une nouvelle distillée par le petit télégraphiques US en GB, le Daily Telegraph. Des officiels US seraient entrain de prévenir les alliés d'envisager une sortie des US de l'OTAN.
SupprimerCeci expliquerait grandement cela. Dans moins de dix ans en ce cas, on repart pour la 6e guerre Franco-prussienne. 😂
N'étant pas un expert militaire, je m'interroge sur la stratégie russe.
RépondreSupprimerPourquoi attaquer frontalement chaque village avec des pertes importantes de chaque coté, sans compter les immenses destructions à l'infrastructure civile ?
Chaque village du donbass est en ruine.
Pourquoi de pas se servir d'enveloppements, même modestes ?
Le mouvement tournant peux être payant quant on a la supériorité en puissance de feu et aviation.
Pourquoi cette stratégie d'attaque frontale ?
Ce sont les contacts avec la puissance de feu de l'artillerie coordonnée avec l'appui aérien qui réalisent les pertes dans le camp d'en face.
SupprimerLes enveloppements, cela fait des masses de prisonniers, cela coûte cher de s'en occuper, ce n'est pas le but de la démilitarisation et de la dénazification dictées par Vladimir comme les objectifs à réaliser pour obtenir une neutralisation de l'Ukraine à terme.
Dans peu de temps, il va avoir peut être des troupes au sol de l'Otan sur le dos en Ukraine, il faut forcer le pas, engager à fond les troupes sur le terrain.
Le intentions de vote pour le 17 mars prochain lui donnerait un résultat de 84%, soit un plébiscite pour continuer en ce sens.
Dans une guerre, une armée doit détruire l'autre armée, la détruire pas la conserver pour qu'elle recommence demain, faut lui ôter l'envie de recommencer, faut lui faire très mal tant qu'on peut encaisser le choc des pertes de son côté.
Quant aux destructions matériels, la reconstruction fera de la croissance économique pour plus tard, quand le bâtiment va tout va, c'est bien connu et cela fonctionne dans tous les pays.
Mon grand père, qui parlait volontier par maximes, me disait souvent:
Supprimer"Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas quelque chose que cette cette chose est forcément idiote. Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas les actes de quelqu'un,, que celui ci est fou."
Votre question est fondamentale et en ce qui me concerne j'y vois deux raisons essentielles pour expliquer cette manière de faire : d'une part, les Russes ne veulent pas faire autrement et d'autre part, même s'ils le voulaient, ils ne pourraient pas.
SupprimerPour ce qui est du "vouloir", les Russes ont clairement annoncé leur "effet final recherché" : détruire l'armée ukrainienne. Même si l'on ne connaît pas le détail des pertes des deux belligérants, il est évident que c'est l'armée ukrainienne qui en subit le plus. Il suffit de considérer les problèmes d'effectif auxquels Kiev est confronté au bout de deux années de combats, pour se rendre compte que la guerre d'usure menée par les Russes commence à porter sérieusement ses fruits. L'armée de Kiev est saignée à blanc.
Pour ce qui est du "pouvoir" les Russes sont confrontés aux dures réalités suivantes :
- leur volume de forces actuel en Ukraine est juste suffisant pour tenir et mener une guerre d'usure sur un front aussi large ;
- il leur est impossible de concentrer des moyens capables d'une action de force sans qu'ils soient décelés par le renseignement US, donc otanien ;
- dans le domaine de l'aviation leur supériorité n'est pas totale, j'en veux pour preuve l'emploi massif des bombes planantes pour rester à l'abri de l'ASA ukrainienne dont les éléments les plus modernes ont été visiblement rapprochés de la ligne de contact au détriment de la défense des grands centres urbains ;
- enfin il y a la contrainte du terrain et des conditions météo qui font que les conditions à réunir pour une grande action blindée-mécanisée ne sont pas évidentes à trouver…
A Zeche et GV, je plussoie d'autant plus qu'au delà de l'Ukraine, les Russes sont entrain de saigner à blanc les stocks de L'OTAN.
SupprimerDonc, dans la grande partie de jeu de go, si ça part vraiment en vrille au Proche-Orient ou à Taiwan, j'en connait une paire qui vont être grave à poil.
Comme je viens d'apprendre un truc, je suppose que je ne suis pas le seul qui l'ignorait donc j'informe les copains au cas où.
RépondreSupprimerSi les troupes de l'OTAN entrent en Ukraine et se positionnent à distance de la ligne de combat, même proche, sans engager directement les forces russes, elles en ont tout à fait le droit et si les Russes tirent dessus, ils se mettent en situation de totale illégalité au regard du droit international et seront considérés comme des agresseurs purs et simples et indiscutables devant l'ONU.
Raison pour laquelle les USA n'attaquent pas les Russes en Syrie et c'est exactement ce qu'avaient fait les Russes en envoyant leurs paras dans la Serbie bombardée en 99.
Donc, des troupes étrangères peuvent tout à fait entrer en Ukraine et se positionner à Kiev, Dniepro et Odessa sans pour autant être considérées légalement comme belligérant.
Chaud devant
Bonjour à tous. Merci pour cet éclairage. Du coup, si les russes attaquent des troupes positionnées en Ukraine, dire que la Russie ne fait que répondre à l'oppression ukrainienne sur le Donbass depuis 2014 tombe à l'eau. Que fera Poutine, qui dit agir selon le droit international ?bien compliqué tout ça...
SupprimerRdT - admettons... Mais alors pourquoi ne l'ont-ils pas fait avant, genre mars 2022?
SupprimerA la limite, ça n'a pas beaucoup d'importance compte tenu de la position diplomatique des uns et des autres. Les casus belli foisonnent depuis 2 ans. Lorsqu'un himars ou un scalp touche belgorod ou le pont de kersch, on sait très bien que le guidage et toute la chaîne technique de préparation de l'op ont été faites par des techs français, américain ou allemand (ou autre pays de l'otan). Bref, techniquement, l'otan tue des soldats russes depuis 2 ans, tout le monde le sait...
Honnêtement, je vois mal macron s'indigner de voir nos gars se faire pilonner à coups d'iskanders... Quelqu'un a bien dû l'informer que faire la guerre, c'est dangereux pour la santé non?
Les usa ne veulent pas s'impliquer parce que prendre une déculottée, c'est perdre les élections. macron , lui, pense que ça vaut le coup de jouer à quitte ou double. Pour moi, il préfère que l'ue perde en restant groupée que de perdre isolé et risquant l'éclatement de l'ue...
Effectivement, ce serait une solution pour empêcher la Russie de gagner. Mais aussi un pas en avant vers la guerre effective avec la Russie dont personne ne veut en Europe - mis à part quelques agités - et dont les états européens ne sont militairement pas capables. Quel dirigeant prendra le risque, étant entendu que les peuples sont contre et qu'un consensus des dirigeants de plusieurs pays est impératif ? Rien à gagner et tout à perdre.
SupprimerEn somme, on utiliserait les troupes de l'Otan comme des casques bleus, comme une force d'interposition banale.
SupprimerSauf que nous sommes déjà cobelligérants puisque nous avons déjà intégré la chaine logistique guerrière et meurtrière de Kiev depuis deux années.
Sauf que nos canons tirent sur des civils innocents dans le Donbass depuis des années ou sur Belgorod. Ce qui constitue déjà des crimes de guerre en bonne et due forme que l'Onu devrait reconnaitre depuis longtemps.
C'est le double standard dans toute sa splendeur, la double lecture du droit international, c'est à dire l'édition de nouvelles règles, comme d'habitude.
Cependant dans la doctrine nucléaire russe, le Kremlin pourrait répondre, attention, cela deviendrait vite chaud bouillant.
De toute manière, ce serait pour remplacer les forces ukrainiennes qui sont inactives, qui font de la surveillance frontalière près de la Biélorussie, du flicage, et ainsi elles se retrouveraient sur le front en facial avec les russes, les planqués ne sont pas des motivés par nature.
Pour le moment les troupes de l'Otan sont en manœuvre en Pologne jusqu'en mai, ils répètent la partition de musique.
La France pourrait envoyer 15.000 hommes, mais après 6 mois il faudra les remplacer, par qui ?
Tous les pays européens appartenant à l'Otan ne viendront pas, faut pas rêver !!! C'est grand l'Ukraine !!!
Ceci dit, si les forces Russes arrivent jusqu'au forces de l'OTAN présentent et les dépassent sans les attaquer puis les enveloppes et que la poudre ne parle pas, c'est aussi légal. C'est le premier qui tire sur l'autre qui a tort.
SupprimerSi ils sont dans le droit, il y a il me semble quelque chose qui les a jusqu’ici (spécifiquement à partir de la contre offensive Ukrainienne ou cette entrée aurait pu permettre de libérer des forces de l’Ouest du pays) retenu. Qu’est-ce donc ? La seule présence financière et d’équipements militaire US ?
SupprimerDes troupes étrangères sur sol ukrainien, qu’elles soient positionnées à l’arrière ou déployées sur la ligne de front ont été, sont et continueront d'être des cibles militaires légitimes pour l’armée russe.
SupprimerComme les pays occidentaux susceptibles de déployer des troupes sur le sol ukrainien viennent de passer des accords de sécurité bilatéraux avec l’Ukraine (G-B, France, Italie, Pays-Bas ?), ces pays engagent leur seule et unique responsabilité en cas d'échange de feu. Et non pas la responsabilité de l’UE (la défense commune, nouvelle prérogative de l’UE ?) et encore moins la responsabilité de l’OTAN (aucun pays dont les troupes seraient déployées en Ukraine n’est agressé par la Russie taant que le théâtre des opérations est circonscrit au sol ukrainien).
Après, on peut ergoter autant qu’on veut : Le mur de la réalité militaire finira par heurter très fort les velléités militaires des uns et des autres (2 ans d’opération spéciale ont aguerri l’AFU). Il me semble en effet avoir lu nulle part à quel point les déclarations de Macronléon avaient galvanisé l’opinion publique russe. En guerre contre l'OTAN, pas mal de monde en Russiei semble être très désireuses, elle aussi d’aller au contact de nos pittoresques trouffions sentant encore un peu le sable chaud du Sahel.
Cyclo, la première chose qui les retient, c'est leur opinion publique.
SupprimerLa 2e est l'état lamentable de nos armées. La France, de très loin, l'armée la plus puissante de l'Europe peut à peine aligner 30000 hommes opérationnels, 100 avions de combats et une marine pathétique. Alors imaginez le reste.
La 3e, c'est qu'un fond de prudence les amène à se chier un peu des Russes malgré leurs rodolont et coups de mentons.
La 4e, c'est qu'ils étaient absolument persuadés de leur propre propagande mensongère et qu'ils ne pensaient pas un instant en arriver là.
@RdT
SupprimerVu le déplacement des diverses crises européennes (énergies, immigrationnismes, libre échange) vers le tout Ukraine par notre Foutriquet alors qu’environ les 2/3 des Français sont contre le soutien à l’Ukraine ((l’écart des intentions de vote ont encore pris 2 points entre le RN et Renaissance), j’ai de réelles questions sur l’intérêt qu’il porte sur l’opinion publique.
J’ai entendu le chiffre de troupes positionnables sous court moyen terme, j’ai entendu 15000.
On fait comment pour renouveler si il chute dès les premiers mois de positionnement, alors qu’avant même le conflit les recrutements étaient sont eux-même n chute libre comme en GB ?
Comme le dit jfrsrd, je ne crois pas que les troupes OTAN ne seront pas spécifiquement épargnées, d’autant que j’ai du mal à imaginer qu’elles seront positionnées dans des casemates frontalières avec la Bielorussie, mais plutôt autour et dans des bases aériennes ou des centres stratégiques/névralgiques déjà cibles régulières de bombardements Russes.