Il y a de la cohérence dans les décisions du pouvoir kievien. J'imagine que pour les banderistes, il est logique de ressusciter les brigades kaminsky et dirlewanger en vidant les prisons mais c'est quand même un tantinet risqué, non? Mélanger les droits commun avec les déserteurs et les réfractaires doit poser un certain nombre de problèmes de cohésion (litote) dans les unités. Vont-ils les intégrer à des unités existantes? on ne mélange pas les "pommes pourries" avec les saines, vont-ils les constituer en unités autonomes, quid de l'encadrement? Confier des armes à des réfractaires et des déserteurs n'est-il pas dangereux ?
Les bataillons disciplinaires ont toujours existé, surtout en temps de guerre. Sans problème particulier. Surtout dans des dictatures comme l'Ukraine. Généralement, ces unités connaissent des pertes effroyables. En pointe en attaque. en queue dans les retraites. Le 27e hussard allemand lors de la 2e GM , composé de droits communs, politiques et déserteurs et disciplinaires, avait un effectif de 1200 hommes. Personne n'en partait par mutation, uniquement pieds devant ou très grand blessés. De 1941 à 1945, il a vu passer 40000 hommes. Jamais une rébellion. Et doit on évoquer notre fameux Bat-d'Af français? Jamais de problème. Ou plutôt, les problèmes avec la hiérarchie sont traités assez sommairement dans ce genre d'unité. Regardez la boucherie de taulards qu'on fait les Russes avec Wagner à Bakmut. En attendant, à ma grande surprise, non seulement les Ukrainiens tiennent encore la ligne, mais ils font même des contre-attaques
Chez les Grecs et les Romains, dans les "sociétés à esclaves", en cas de péril extrême on armait les esclaves pour combattre - avec promesse d'affranchissement. Donc, rien de nouveau mais confirmation du péril extrême ressenti par le régime de Kiev. Le problème, ce sera en cas d'effondrement : que feront les voyous armés sur les populations civiles à leur merci et les réfractaires sur les officiers qui les ont mis au trou ? Pour les pays baltes, que cherchent-ils ? Seule la destruction de la Russie les débarrasserait d'un voisin potentiellement dangereux ? Mais est-ce bien raisonnable d'en faire un objectif affiché, voire de s'employer à le réaliser ?
Vous avez raison. Vous m'avez donné envie de relire Sven Hassel... Il me semble cependant qu'on parle là de 100 000 hommes, ce qui ferait à minima10% de l'effectif global, probablement plus... et, toujours en pourcentage, à minima 30% de l'effectif de la ligne de front... D'autant que les difficultés de disposer d'un encadrement compétent se pose déjà pour la "régulière" alors comment faire avec des gens qui ont manifesté leur refus de se battre, ce qui leur a valu d'être emprisonnés...je suis perplexe.
Les USA ont vidé leurs prisons lors du dernier conflit mondial. Ils ont même libéré le comptable de la mafia et Lucky Luciano pour qu'ils amadouent la mafia en Sicile, lors du débarquement US.
Il y a de la cohérence dans les décisions du pouvoir kievien.
RépondreSupprimerJ'imagine que pour les banderistes, il est logique de ressusciter les brigades kaminsky et dirlewanger en vidant les prisons mais c'est quand même un tantinet risqué, non?
Mélanger les droits commun avec les déserteurs et les réfractaires doit poser un certain nombre de problèmes de cohésion (litote) dans les unités. Vont-ils les intégrer à des unités existantes? on ne mélange pas les "pommes pourries" avec les saines, vont-ils les constituer en unités autonomes, quid de l'encadrement?
Confier des armes à des réfractaires et des déserteurs n'est-il pas dangereux ?
Les bataillons disciplinaires ont toujours existé, surtout en temps de guerre. Sans problème particulier. Surtout dans des dictatures comme l'Ukraine. Généralement, ces unités connaissent des pertes effroyables. En pointe en attaque. en queue dans les retraites.
SupprimerLe 27e hussard allemand lors de la 2e GM , composé de droits communs, politiques et déserteurs et disciplinaires, avait un effectif de 1200 hommes. Personne n'en partait par mutation, uniquement pieds devant ou très grand blessés. De 1941 à 1945, il a vu passer 40000 hommes. Jamais une rébellion.
Et doit on évoquer notre fameux Bat-d'Af français? Jamais de problème. Ou plutôt, les problèmes avec la hiérarchie sont traités assez sommairement dans ce genre d'unité.
Regardez la boucherie de taulards qu'on fait les Russes avec Wagner à Bakmut.
En attendant, à ma grande surprise, non seulement les Ukrainiens tiennent encore la ligne, mais ils font même des contre-attaques
Chez les Grecs et les Romains, dans les "sociétés à esclaves", en cas de péril extrême on armait les esclaves pour combattre - avec promesse d'affranchissement. Donc, rien de nouveau mais confirmation du péril extrême ressenti par le régime de Kiev. Le problème, ce sera en cas d'effondrement : que feront les voyous armés sur les populations civiles à leur merci et les réfractaires sur les officiers qui les ont mis au trou ?
SupprimerPour les pays baltes, que cherchent-ils ? Seule la destruction de la Russie les débarrasserait d'un voisin potentiellement dangereux ? Mais est-ce bien raisonnable d'en faire un objectif affiché, voire de s'employer à le réaliser ?
Vous avez raison. Vous m'avez donné envie de relire Sven Hassel...
SupprimerIl me semble cependant qu'on parle là de 100 000 hommes, ce qui ferait à minima10% de l'effectif global, probablement plus... et, toujours en pourcentage, à minima 30% de l'effectif de la ligne de front... D'autant que les difficultés de disposer d'un encadrement compétent se pose déjà pour la "régulière" alors comment faire avec des gens qui ont manifesté leur refus de se battre, ce qui leur a valu d'être emprisonnés...je suis perplexe.
Les USA ont vidé leurs prisons lors du dernier conflit mondial.
SupprimerIls ont même libéré le comptable de la mafia et Lucky Luciano pour qu'ils amadouent la mafia en Sicile, lors du débarquement US.
Quid de cette demande de cessez le feu en Ukraine de la part des Russes qu’explique à l’envi le Pdt Macron M Ferreira ?
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