Ukraine : situation le 19 mars 2024 au matin (Military Summary)


 

Commentaires

  1. Appel du 04 mars. Ces vaillants militaires sont nonobstant fort mesurés dans leurs propos. Parler de "révolte" semble abusif. Ils sont juste raisonnables : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/03/06/alerte-des-officiers-generaux-se-rebellent-contre-la-guerre-de-macron-en-ukraine/?trk=feed_main-feed-card_reshare_feed-article-content

    Commentaire lu dans "Profession gendarme" ce 19 mars :
    « Si 8 généraux parmi 12 signataires, certes proches de la retraite, se permettent de déclarer au grand jour leur totale opposition à la position réitérée jeudi soir par le président de la République, combien y-a-t-il, dans notre pays, de dizaines de généraux ayant le même point de vue dont un nombre important de hauts gradés eux en activité et surtout, certains, à la tête de régiments les plus en pointe en cas de conflit, régiments essentiels à une guerre telle celle souhaitée par l’occupant élyséen ! »

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ceci dit, en septembre 39, 80% des officiers furent consternés de voir notre gouvernement déclarer la guerre à l'Allemagne pour suivre la Grande Bretagne.
      Eux étaient protégés par la Manche. Pas nous.
      Sans même parler de la trahison de quelques uns, la plupart étaient totalement sans illusion sur notre capacité à mener cette guerre. Au point qu'une fois déclarée la guerre aux Allemands, on a attendu...9 mois.
      C'est que les Allemands non plus n'avaient pas de plan pour envahir une France que l'opiniâtreté du poilu de 14,-18 lui faisait craindre et persuadés qu'ils étaient que nous serions ravis de les voir continuer leur marche vers l'Est et l'éradication du bolchevisme.
      Donc, les officiers n'étaient pas dupes. Notre pauvre pays de 35 millions d'habitants aidés de 300 000 branleurs anglais, qui avait passé 10 ans de budget dans la ligne Maginot et perdu quasi toute capacité manœuvriere et offensive, face à un Reich de 80 millions, survitaminé et une armée motivée et aguerrie...aucun n'a sauté de joie.

      Supprimer
    2. C'est pas encore l'OAS mais cela commence à y ressembler.

      Supprimer
    3. En 2017, le général Pierre de Villiers claque la porte de l'Etat Major des armées après s'être emporté contre Bercy et le rétrécissement de son budget de fonctionnement pour la énième fois consécutive.
      En 2017, le général Didier Tauzin essaie de se présenter à la présidentielle.
      En avril 2021, c'et la lettre des généraux adressée à la présidence de la République.
      En juin 2021, c'est le départ un peu précipité du général Lecointre chef d'Etat Major des armées.
      En 2022, le général Antoine Martinez essaie de se présenter à la présidence de la République.
      En 2024, le général COUSTOU répond à Macron et est menacé de mort dans la foulée.
      On voit bien qu'il y a un problème qui persiste entre Macron et les généraux de l'armée.

      Supprimer
  2. Le dernier "Les Conflits en Cartes" :
    https://invidious.flokinet.to/watch?v=alVQIwBIVzs

    Toute autre chose : la vulnérabilité des navires aux drones navals dépend de l'explosion de ceux-ci tout contre la coque, au niveau de la flottaison. Une structure tubulaire le long de la flottaison, éventuellement amovible, déployée à 1 m de celle-ci, ne suffirait-elle pas à diminuer leur capacité destructrice, le drone explosant à distance ? Évidemment tout dépend de la nature de la charge.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Déjà, le minimum : ports protégés. Tout vaisseaux sortant ne doit jamais être stationnaire et en convoi suffisant pour assurer sa sécurité. Le convoi doit être en permanence reconnu par des drones aériens et de l'ISR suffisant pour couvrir une distance de retrait, de défense ou de destruction.
      Putain de m..., j'invente rien là, c'est le B à Ba.
      Ces destructions de vaisseaux russes , s'il ne s'agit pas d'une maskirovka, sont un véritable scandale.
      Aucun de ces vaisseaux n'auraient jamais dû être détruits. Pour mémoire, ils l'ont été, à l'arrêt, en dehors de toute protection portuaire, sans aucune patrouille de commandos en semi-rigide ou de drones d'observation. Par ailleurs, ces flottes de drones de surface, avec leur vitesse somme toute réduite, ont pu parcourir des centaines de km en essaim peinards sans être repérés. C'est à étrangler de ses propres mains le commandant du secteur

      Supprimer
    2. Le dispositif anti drones cité sera obsolète avec un drone sous marin qui frappera en dessous de la ligne de flottaison.
      Le jeu n'en vaut pas la chandelle, faut partir sur autre chose, des techniques de lutte de surface couplées à des techniques anti sous marines afin d'être efficace.
      Pas évident à trouver.

      Par contre dans les conflits en cartes, 3 500 bombes russes guidées FAB de tout modèle ont frappé les lignes ukrainiennes depuis le début de l'année soit 16 fois plus que l'année 2023.
      Les russes ont vraiment passé la surmultipliée avec leur aviation.
      Fin mars quasiment plus de missiles pour la DCA ukrainienne et fin avril ils n'auront d'obus que pour en tirer 2 000 par jour sur une ligne de front permanente de 1 200 km.
      On comprend que l'Otan panique et voudrait geler le conflit en faisant intervenir des troupes au sol vers Odessa et Kiev.

      Supprimer
    3. Déjà, un vaisseau à l'arrêt hors d'un port est un vaisseau mort. Un vaisseau qui se sait observé et qui suit une route prévisible est un vaisseau morr.
      Un vaisseau isolé, hors convoi, est un vaisseau mort.
      Un vaisseau non reconnu à bonne distance par un système aérien ou satellite ou sous-marin est mort.
      C'était déjà comme ça en 42-43 pour les convois de l'Atlantique et pire encore, du grand nord .
      Alors 80 ans après, avec la monstrueuse evolution techno et ISR, nos bons amiraux russes laissent des vaisseaux
      1:SEULS
      2:IMMOBILES PLUS DE 24H
      3: SANS AUCUNE SURVEILLANCE ni rapprochée ni à distance
      4: dispositifs de défense off.

      Encore une fois je le répète, soit il s'agit d'une maskirovka peut-être pour bien appréhender la méthode OTAN de A à Z avec les drones marins( ça pourrait servir) auquel cas, un bateau de débarquement inutilisé et une corvette neuve mais nulle au point que personne ne peut la blairer, ne sont pas cher payer par apprendre.
      Soit, les amiraux russes sont des truffes de niveau mondial.
      Soit c'est de la trahison.
      Personnellement, j'opte pour l'option 1.

      Supprimer
    4. @RdT
      Quelle est la capacité standard d’un Patrouilleur comme ceux détruits en matière de détection radar ? Les drones sont-ils visibles et à quelle distance environ ? Existe-il un phénomène de blanc, de nuage si ces embarcations naviguent regroupées ?

      Supprimer
  3. En parlant de drones, la société chinoise TSINGAERO ARMAMENTS fabriquant des drones hélicoptères pour des applications civiles et militaires va s'installer au TATARSTAN.
    La Chine n'est pas cobelligérante officiellement mais elle a l'air de progresser aussi en ce sens.
    A noter que le TATARSTAN est un oblast de la fédération de Russie ayant une plus grande autonomie que les autres régions.
    Le TATARSTAN a même son propre président qui est élu, ce qui fait qu'il y a deux présidents élus en Russie.
    D'importantes entreprises russes du complexe militaro industriel étatique y sont installées depuis très longtemps.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Avec l'abandon total du dollar entre les deux pays, les USA sont totalement aveugles de ce qui peut bien se tramer. Il ne faut pas croire non plus qu'ils voient tout.

      Supprimer
  4. glané sur sputnik, ""D'après les données recueillies par le SVR, un contingent destiné à être expédié en Ukraine est déjà en formation. À la première étape, il comprendrait près de 2.000 personnes", a indiqué le responsable."
    Un contingent de "mecs" selon la terminologie de macron.... Surement des "mecs pas cools" (l'élite des "mecs" qu'il pense envoyer)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés