Ukraine : bilan des attaques ukrainiennes (Le Diplomate Média)
Le 12 mars dernier, l’équivalent de trois gros bataillons composés, entre autres, de volontaires russes « anti-Poutine » armés, équipés et appuyés par l’armée ukrainienne et l’OTAN ont mené une série d’attaques le long de la frontière avec la Russie entre les villes de Soumy et Kharkiv. Après une semaine de combats intenses combinés à des attaques de drones contre plusieurs raffineries pétrolières russes, quel bilan peut-on dresser de cette opération ?
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Bon, on se dirige gentiment vers un schéma 1914, attentat de Sarajevo.
RépondreSupprimerLe comité d'enquête a les preuves de l'implantation non pas de l'état mais de "nationalistes ukrainiens".
La suite?
Comme en 14.
On peut imaginer un ultimatum russe de livrer des nationalistes.
Après...
Implication pas implantation.
SupprimerC'est bien possible.
SupprimerAvec votre annonce, on dirait que la partie la plus extrémiste nationaliste ukrainienne rattachée au pouvoir kiévien tente le tout pour le tout, que ZELENSKY soit au courant ou pas de l'opération qui a provoqué cet odieux attentat.
De toute manière cela importe peu puisque Volodymyr n'a été qu'un pion depuis ses débuts à la tête du pays et il est considéré comme tel par les nazillons du pouvoir qui lui ont déjà signifié sa perte s'il négociait avec les russes.
On ne lui demandera pas son avis ni sa permission pour l'organisation d'un pareil attentat. C'est le fait accompli direct pour sa pomme.
D'où peut être sa décision de virer DANILOV sur le champ juste après cet attentat, car c'est lui qui doit être au courant de tout et surtout le mettre au courant en premier avant qu'une catastrophe arrive.
C'est bien la trace historique du fanatisme bandériste, organiser des attentats contre des civils innocents sans passer par l'armée ou des milices employées officiellement pour se faire comme on l'a vu récemment à la frontière russo-ukrainienne avec les milices russes anti Poutine que reprend l'article du dialogue.
A la place, on engage des terroristes issus de groupuscules dits religieux mais plutôt ténébreux des ex républiques soviétiques, mais bien remontés viscéralement contre Moscou, on les drogue, et ils tirent sur une foule innocente à votre place sans leur donner une chance de s'en tirer à la sortie.
Le premier but de l'opération est que les autorités russes débusquent le plus rapidement possible les auteurs avec leurs complices, les arrêtent et remontent à la source du mal pour bien l'authentifier avec assurance.
Le second but recherché étant l'escalade, l'étincelle qui va mettre le feu aux poudres définitivement à ce conflit avec un billet de non retour pour tous les européens en premier lieu et donc l'implication de l'Otan à terme avant l'hypothétique réélection de Trump.
A force, ces coups de butoir nauséabonds qui ne vont que crescendo vont finir par susciter des interrogations de la part du peuple russe et mettre à défaut la légitimité du pouvoir poutinien, on le voit avec la polémique du commissariat de police qui était tout près du bâtiment qui a brûlé.
Maintenant les kiéviens comptent sur une réaction du pouvoir russe disproportionnée pour qu'ils aient tout faux encore une fois comme au 24 février 2022 avec leur opération militaire spéciale.
On retrouve le même état d'esprit avec le coup tordu du S-300 ukrainien qui s'écrase en Pologne en faisant deux victimes polonaises au début du mois de janvier 2023, Kiev ne démordant pas que c'était un S-300 russe.
A l'époque, Tonton Joe a dû intervenir pour siffler la fin de la récré parce que cela commençait à s'envenimer dans les sphères otaniennes.
Sauf que Tonton Joe est au charbon pour sauver ses élections en ce moment, sa main a faibli depuis, donc tout est permis et tout peut déraper pour de bon.
Les ultranationalistes kiéviens ont peur pour leur sort avec cette dynamique russe engagée sur le front depuis 6 mois, depuis que Washington en réalité a abandonné le sponsoring financier et médiatique de l'Ukraine.
Quand on signe un contrat d'alliance avec Méphistophélès, il faut être sûr de ce que l'on fait et il se pourrait que la boite de Pandore vienne de s'ouvrir.
Surtout que chez nous on a déjà annoncé que c'était DAESH officiellement qui avait fait le coup, donc les russes ont déjà tout faux en se prenant directement au pouvoir kiévien.
Zeche,
SupprimerSurtout que quand on réfléchit, les terroristes qui assassinent l'archiduc Ferdinand en 14, leur rêve, c'était quoi?
La fin de l'empire autrichien et la naissance d'un grand pays slave du sud .
Un massacre colossal plus loin, l'empire autrichien meurt éclaté et nait une nation regroupant, sous la Serbie, tous les Slaves du sud: Yougoslavie .
Les terroristes ont obtenu exactement ce qu'ils voulaient.
De quoi susciter des vocations.
A l'époque les russes ont armé les nationalistes serbes, enfin le bras de Gavrilo Princip, pour que cela puisse se réaliser, parce qu'on sortait de la guerre des Balkans qui avait commencé en 1911 à cause du délitement de l'empire Ottoman dans leur zone d'influence de Bosnie Herzégovine.
SupprimerTout pouvait être refait, l'occasion était trop belle, donc Moscou sponsorisait les nationalistes serbes.
L'empire Austro Hongrois fervent catholique, premier investisseur de l'église de Rome vouait une haine à l'empire tsariste parce qu'il était orthodoxe, ce pourquoi on retrouve cette haine dans l'Ukraine de l'Ouest dont le bastion principal idéologique est LVOV aujourd'hui. Les bandéristes naissent en partie à cause de la France au début des années 20 en rendant la Galicie à la Pologne qui renait de ses cendres en 1918 afin de repousser de l'autre côté du DNIEPR les bolcheviks victorieux début des années 20.
Les bandéristes naissants voulaient déjà un Etat indépendant et étaient profondément anti slaves car la culture de l'empire Austro Hongrois avait fait son office.
Donc ils commencent par faire des attentats terroristes contre les polonais.
Puis tout naturellement ils deviendront les nazillons bandéristes de 1941, le bras armé de la Wehrmacht et de la Waffen SS afin de commettre les pires sévices sur le peuple ukrainien de racine russe, c'est à dire la partie orientale de l'Ukraine.
En 1914, les russes voulaient en finir avec l'empire Austro-Hongrois sur le déclin et recréer un bastion slave au sein de l'Europe et nous étions alliés depuis 1894 et la France était contre les empires Austro Hongrois et Allemand à cause de la compétition économique et coloniale, cela tombait bien.
Dans les années 30, c'est l'Europe entière qui veut en finir avec la Russie, enfin avec le communisme et l'URSS, c'est pourquoi le nazisme ne dérange personne et qu'il est grandement sponsorisé et même dès fois adoubé.
En 2024, l'Europe sponsorise les descendants des nazillon bandéristes pour en finir avec le régime du Kremlin. Rien à changer depuis les années 30, sauf que celui qui en profite n'est pas sur le sol européen, c'est en cela que la situation est saugrenue car nous n'avons aucun intérêt à le faire.
Merci pour l’éclairage historique, d’ou vient alors la relative bienveillance ou proximité actuelle des Hongrois actuels avec la Russie, étaient-ils une exception dans l’empire Austro-Hongrois ?
Supprimer@Mr.Cyclopede.
SupprimerConcernant la Hongrie de nos jours,
il y a trois raisons pour ne pas froisser les russes.
1) l'énergie, l'appro en gaz russe via l'Ukraine par le gazoduc Brotherhood, sauf que le contrat se termine à la fin de l'année.
Ils ont un régime d'exception de l'UE car ils sont enclavés, la Hongrie ne possède pas de port commercial pour amener du GNL.
A la fin de l'année faudra trouver une solution, ils sont coincés avec Bruxelles qui détient les subventions européennes.
2) La Russie ne voit pas d'un mauvais œil que la Hongrie reprenne ses territoires perdus sur l'Ukraine lors de la correction frontalière stalinienne de 1945. Poutine en parle lors de l'interview avec Tucker Carlson.
3) La Hongrie tout comme la Roumanie se verraient bien reprendre leurs territoires perdus, et surtout la Pologne sur le dos de l'Ukraine.
Si les russes reprennent tout le territoire oriental ukrainien historique et c'est la plan, peut être que ce qui restera de l'Ukraine occidentale sera divisé entre ces trois pays et la Slovaquie sera sécurisée par la même occasion.
D'autant plus que la minorité Magyar en Ukraine qui est de l'ordre de 1.000.000 d'individus s'est faite persécuter par les kiéviens.
Le scénario peut se terminer comme l'ex Yougoslavie, un dépeçage européen en règle de l'Ukraine à l'issue des combats.
Budapest a envoyé une plainte à la cour de justice européenne à Luxembourg au sujet des persécutions de leur minorité et le dossier a été classé verticalement.
Ils ont la molaire contre l'UE.
Historiquement je ne connais pas assez en profondeur les relations de la Hongrie et de l'Autriche sous l'empire austro-hongrois.
Merci Zeche
SupprimerJ’avais a peu près identifié les 3 points que vous avez présentés, mon interrogation portait sur les peuples qui semblent de part et d’autres en accord avec leurs élites.
Les hongrois sont effectivement avec l'élite qui la dirige.
SupprimerC'est une société familiale, culturelle et intellectuelle, identitaire mais aussi très conservatrice. La mode LGBT voulue par l'Union européenne, cela ne passe pas dans leurs écoles.
Le hongrois est la langue la plus complexe qui existe en Europe avec le finnois dont il est une dérivation, un hongrois a une facilité d'apprendre les autres langues, ce qui lui donne un avantage considérable pour les échanges.
C'est drôle, faut se rappeler que la Hongrie en 1991 est un des premiers Etats à vouloir rejoindre l'UE naissante avec Maastricht, aujourd'hui Bruxelles est devenu pour eux plutôt un répulsif.
Victor Orban dans son jeune âge a œuvré pour l'Open Society de Georges Soros, aujourd'hui c'est le contraire il lutte contre son influence dans le pays.