Article très intéressant de Simplicius. Il relate les conclusions d'un think-tank militaire russe dirigé par un colonel général. C'est une rétrospective russe des faiblesse de leur armée durant le conflit. On y apprend qu'au niveau ISR, les USA ont 20 ans d'avance sur les Russes( là encore, on est inexistant) et que le retard ou ne serait ce que la parade prendront cinq à 10 ans. On y apprend qu'il y a 9000 satellites qui tournent en haut et que 5000 sont à SpaceX et en cours de militarisation. Autant pour ceux qui clairon aient que l'ISR russe était au niveau de l'US. Plus surprenant, les Russes ont commencé la guerre avec à peine une dizaine de système contre-batterie modernes et efficaces contre des centaines top fournis pas l'OTAN. L'artillerie russe a donc connu de vrais désastres de contre-batterie comme le disait Erwan Castel. Autant pour ceux qui se rengorgeaient de la supériorité numérique de l'artillerie russe . Les Ukrainiens tiraient moins mais beaucoup plus juste. L'article parle aussi de l'adaptation russe à tout ces paramètres et points faibles. N'oublions pas aussi qu'en cas de guerre directe, la destruction du réseau satellitaire advers est une question d'heures. Et il semblerait que les officiers US et UK, avec leur 1 an de formation(4 en France, 5 en Russie) ne savent plus faire la guerre sans informatique portable ni satellites.
Les russes viennent de renvoyer une fusée afin de mettre en orbite un satellite d'observation de haute définition visuelle. On retrouve la domination des espaces fluides, dans ce cas l'espace afin de maîtriser le terrestre. Aujourd'hui les ukrainiens ne tirent pratiquement plus, mais on a vu leur justesse des frappes en HIMARS pendant des mois et des mois. En termes de tirs de contre batterie, les russes ont rattrapé leur retard. Par contre l'armée russe a un missile antisatellite opérationnel depuis 2019, le A-235 NUDOL capable de flinguer un satellite à 800 km d'altitude.
Si les Russes ont réussi à tenir avec ce rapport feu à leur défaveur en quantité et en précision, c’est plutôt flatteur et la confirmation qu’ils ont une adaptabilité au conflit. Je n’ose imaginer le volume de données que cette surveillance ISR doit générer, pensez-vous que la tâche est partagée avec les membres de l’OTAN (ne serait-ce que ceux du commandement intégré)ou ce sont les US qui gardent la main la-dessus ?
Pour le partage des renseignements, c'est nada pour les autres. Sauf que les USA en partagent à leur convenance avec le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, et bien évidemment la Grande Bretagne, c'est tout.
@ Zeche Les Anglo-saxons entre eux donc, illustration supplémentaire de la foutaise de ce qu’est l’OTAN et tout ce qui n’est pas dans le premier cercle…
Article très intéressant de Simplicius.
RépondreSupprimerIl relate les conclusions d'un think-tank militaire russe dirigé par un colonel général. C'est une rétrospective russe des faiblesse de leur armée durant le conflit.
On y apprend qu'au niveau ISR, les USA ont 20 ans d'avance sur les Russes( là encore, on est inexistant) et que le retard ou ne serait ce que la parade prendront cinq à 10 ans.
On y apprend qu'il y a 9000 satellites qui tournent en haut et que 5000 sont à SpaceX et en cours de militarisation. Autant pour ceux qui clairon aient que l'ISR russe était au niveau de l'US.
Plus surprenant, les Russes ont commencé la guerre avec à peine une dizaine de système contre-batterie modernes et efficaces contre des centaines top fournis pas l'OTAN. L'artillerie russe a donc connu de vrais désastres de contre-batterie comme le disait Erwan Castel.
Autant pour ceux qui se rengorgeaient de la supériorité numérique de l'artillerie russe . Les Ukrainiens tiraient moins mais beaucoup plus juste.
L'article parle aussi de l'adaptation russe à tout ces paramètres et points faibles.
N'oublions pas aussi qu'en cas de guerre directe, la destruction du réseau satellitaire advers est une question d'heures.
Et il semblerait que les officiers US et UK, avec leur 1 an de formation(4 en France, 5 en Russie) ne savent plus faire la guerre sans informatique portable ni satellites.
Les russes viennent de renvoyer une fusée afin de mettre en orbite un satellite d'observation de haute définition visuelle.
SupprimerOn retrouve la domination des espaces fluides, dans ce cas l'espace afin de maîtriser le terrestre.
Aujourd'hui les ukrainiens ne tirent pratiquement plus, mais on a vu leur justesse des frappes en HIMARS pendant des mois et des mois.
En termes de tirs de contre batterie, les russes ont rattrapé leur retard.
Par contre l'armée russe a un missile antisatellite opérationnel depuis 2019, le A-235 NUDOL capable de flinguer un satellite à 800 km d'altitude.
Si les Russes ont réussi à tenir avec ce rapport feu à leur défaveur en quantité et en précision, c’est plutôt flatteur et la confirmation qu’ils ont une adaptabilité au conflit.
SupprimerJe n’ose imaginer le volume de données que cette surveillance ISR doit générer, pensez-vous que la tâche est partagée avec les membres de l’OTAN (ne serait-ce que ceux du commandement intégré)ou ce sont les US qui gardent la main la-dessus ?
Cyclo
SupprimerVous avez répondu à la question. 😂😂
Pour le partage des renseignements, c'est nada pour les autres.
SupprimerSauf que les USA en partagent à leur convenance avec le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, et bien évidemment la Grande Bretagne, c'est tout.
@ Zeche
SupprimerLes Anglo-saxons entre eux donc, illustration supplémentaire de la foutaise de ce qu’est l’OTAN et tout ce qui n’est pas dans le premier cercle…
D’ailleurs je ne parlais pas que du partage mais du traitement.
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