Jusqu'à présent, de (très) nombreux généraux de l'otan pouvaient ne devoir leur rang et leur avancement qu'à leur talent de courtisan. La fine fleur de ces danseuses galonnées continue d'ailleurs avec ferveur à occuper les plateaux des chaines mainstream en trépignant de rage devant l'inexorable avancée russe, au risque de se casser un ongle manucuré en tapotant nerveusement sur le plateau en formica qui leur sert de cantonnement. J'en ai même vu gâcher leur maquillage en bouillant d'indignation lorsque le journaleux de service annonçait la libération d'un nouveau village en périphérie d'avdievka. Les horreurs de la guerre, version lci... Il semble que désormais, pour prospérer dans leurs fonctions, il va falloir que les officiers généraux soient en mesure de sortir leurs couilles de la naphtaline, enfin, pour ceux qui en ont eu un jour. Les généraux de l'otan (c'est nouveau pour eux) se font dégommer comme les troufions de base, qu'ils soient à 10, 100 ou même 1 000 km de la ligne de front... et franchement, pour ma part, je ne trouve pas ça plus mal....
Ben oui, le problème avec le feu, c'est comme la baston, tant qu'on y est pas allé, on ne sait pas ce qu'on vaut. Quelque soit la valeur de la formation. On l'a vu à chaque guerre. Les cadors du temps de paix se révèlent soudain de très piètres officiers. 160 généraux limogés dans les premiers mois de la 1ere GM, rien qu'en France. C'est qu'il y a tant de paramètres : courage, nerfs solides, créativité, autorité, insensibilité, coup d'oeil, détermination, audace. Avant que ça pète, nul ne peut savoir ce qu'il vaut. Pétain placardisé colonel et se révèle le meilleur général de la guerre . Leclerc placardisé commandant qui finit la guerre en faisant une démonstration à ce tocard de Paton devant Strasbourg. Grant, dernier à Wespoint, chassé de l'armée, méprisé et qui devient ce qu'on sait. Et tant d'exemples. .Et le problème c'est que rien n'est éternel. Selon les phases de la guerre, le tocard devient héros et vice versa. L'excellent Pétain de Verdun était incapable de concevoir une offensive. L'effroyable boucher Mangin devient un exceptionnel général offensif en 18. Je pense que les Russes doivent connaître le même problème depuis deux ans. Poutine l'a d'ailleurs dit. Leur avantage est que l'intégralité de leurs officiers auront connu le commandement au feu si ça doit péter avec l'OTAN.
Oui, c'est vrai, c'est au pied du mur que l'on constate la qualité du maçon.
Grant était alcoolique et en plus ne tenait pas l'alcool, ostraciser par ses pairs, son aide de camp était obligé de fermer sa tante et d'inventer n'importe quoi pour que personne ne puisse le voir dans cet état. Par contre, il ne lâchait rien, il était extrêmement concentré sur sa tâche, il n'avait pas peur d'avancer, pas peur de faire des offensives coûteuses même s'il n'aimait pas cela et c'est pour cette raison qu'il buvait. Et c'est aussi pour cela que Lincoln le choisit au milieu de la guerre afin de remplacer McClellan qui ne servait plus à rien mais qui avait autorité sur l'armée US de l'époque et qui était très estimé chez le gratin nordiste. Comme Grant n'était pas aimé par ses pairs, il ne pouvait trahir Lincoln par la suite ou lui faire de l'ombre car en limogeant McClellan Lincoln s'était attiré les foudres de l'armée.
Sherman, au début de la guerre eut l'indélicatesse de dire tout haut que cette guerre allait être très longue, très dure et très coûteuse en vies humaines. On le mis à l'écart de suite pour avoir dit cela. C'est ainsi qu'il fut catalogué par l'armée U.S comme officier défaitiste. Total, il pète une dépression nerveuse carabinée qui le met mal en point pendant plus d'une année et qui le rend indisponible. Puis, il fut réintégré par le haut commandement en quatrième vitesse parce que les évènements de la guerre lui donnèrent raison.
Par contre, c'est le général Robert Lee, lui c'est un ovni, un véritable extraterrestre, on ne lui attribue quasiment aucun défaut !!? Officier le plus brillant de sa génération et tout le petit monde militaire semblait d'accord avec cette attribution. A ce titre Lincoln le convoqua tout au début de la guerre pour qu'il commande l'armée US. Il refusa puisque la Virginie, son Etat natal entra en sécession et il préféra servir la cause sudiste, fidèle à sa patrie de naissance. En revanche à la fin de la guerre, son domaine privé fut saisi par les nordistes et est devenu le cimetière national d'Arlington, c'est là où on enterre tous les héros des USA depuis la guerre de sécession !!! Sympa le geste de la part de Washington, il aurait été un boucher on aurait compris cette expropriation, mais ce ne fut pas le cas.
Paul Von Hindenburg allait partir en retraite sans avoir particulièrement brillé quand le premier conflit mondial se déclencha, tout comme Pétain ou encore Eisenhower au tout début de la deuxième. Toutes les armées connaissent le même problème avec leurs généraux, l'arbitre reste le théâtre des opérations.
Jusqu'à présent, de (très) nombreux généraux de l'otan pouvaient ne devoir leur rang et leur avancement qu'à leur talent de courtisan. La fine fleur de ces danseuses galonnées continue d'ailleurs avec ferveur à occuper les plateaux des chaines mainstream en trépignant de rage devant l'inexorable avancée russe, au risque de se casser un ongle manucuré en tapotant nerveusement sur le plateau en formica qui leur sert de cantonnement. J'en ai même vu gâcher leur maquillage en bouillant d'indignation lorsque le journaleux de service annonçait la libération d'un nouveau village en périphérie d'avdievka. Les horreurs de la guerre, version lci...
RépondreSupprimerIl semble que désormais, pour prospérer dans leurs fonctions, il va falloir que les officiers généraux soient en mesure de sortir leurs couilles de la naphtaline, enfin, pour ceux qui en ont eu un jour.
Les généraux de l'otan (c'est nouveau pour eux) se font dégommer comme les troufions de base, qu'ils soient à 10, 100 ou même 1 000 km de la ligne de front... et franchement, pour ma part, je ne trouve pas ça plus mal....
Ben oui, le problème avec le feu, c'est comme la baston, tant qu'on y est pas allé, on ne sait pas ce qu'on vaut. Quelque soit la valeur de la formation.
SupprimerOn l'a vu à chaque guerre. Les cadors du temps de paix se révèlent soudain de très piètres officiers. 160 généraux limogés dans les premiers mois de la 1ere GM, rien qu'en France.
C'est qu'il y a tant de paramètres : courage, nerfs solides, créativité, autorité, insensibilité, coup d'oeil, détermination, audace.
Avant que ça pète, nul ne peut savoir ce qu'il vaut.
Pétain placardisé colonel et se révèle le meilleur général de la guerre . Leclerc placardisé commandant qui finit la guerre en faisant une démonstration à ce tocard de Paton devant Strasbourg.
Grant, dernier à Wespoint, chassé de l'armée, méprisé et qui devient ce qu'on sait.
Et tant d'exemples.
.Et le problème c'est que rien n'est éternel. Selon les phases de la guerre, le tocard devient héros et vice versa.
L'excellent Pétain de Verdun était incapable de concevoir une offensive.
L'effroyable boucher Mangin devient un exceptionnel général offensif en 18.
Je pense que les Russes doivent connaître le même problème depuis deux ans.
Poutine l'a d'ailleurs dit.
Leur avantage est que l'intégralité de leurs officiers auront connu le commandement au feu si ça doit péter avec l'OTAN.
Oui, c'est vrai, c'est au pied du mur que l'on constate la qualité du maçon.
SupprimerGrant était alcoolique et en plus ne tenait pas l'alcool, ostraciser par ses pairs, son aide de camp était obligé de fermer sa tante et d'inventer n'importe quoi pour que personne ne puisse le voir dans cet état.
Par contre, il ne lâchait rien, il était extrêmement concentré sur sa tâche, il n'avait pas peur d'avancer, pas peur de faire des offensives coûteuses même s'il n'aimait pas cela et c'est pour cette raison qu'il buvait.
Et c'est aussi pour cela que Lincoln le choisit au milieu de la guerre afin de remplacer McClellan qui ne servait plus à rien mais qui avait autorité sur l'armée US de l'époque et qui était très estimé chez le gratin nordiste. Comme Grant n'était pas aimé par ses pairs, il ne pouvait trahir Lincoln par la suite ou lui faire de l'ombre car en limogeant McClellan Lincoln s'était attiré les foudres de l'armée.
Sherman, au début de la guerre eut l'indélicatesse de dire tout haut que cette guerre allait être très longue, très dure et très coûteuse en vies humaines.
On le mis à l'écart de suite pour avoir dit cela. C'est ainsi qu'il fut catalogué par l'armée U.S comme officier défaitiste.
Total, il pète une dépression nerveuse carabinée qui le met mal en point pendant plus d'une année et qui le rend indisponible.
Puis, il fut réintégré par le haut commandement en quatrième vitesse parce que les évènements de la guerre lui donnèrent raison.
Par contre, c'est le général Robert Lee, lui c'est un ovni, un véritable extraterrestre, on ne lui attribue quasiment aucun défaut !!?
Officier le plus brillant de sa génération et tout le petit monde militaire semblait d'accord avec cette attribution. A ce titre Lincoln le convoqua tout au début de la guerre pour qu'il commande l'armée US.
Il refusa puisque la Virginie, son Etat natal entra en sécession et il préféra servir la cause sudiste, fidèle à sa patrie de naissance.
En revanche à la fin de la guerre, son domaine privé fut saisi par les nordistes et est devenu le cimetière national d'Arlington, c'est là où on enterre tous les héros des USA depuis la guerre de sécession !!!
Sympa le geste de la part de Washington, il aurait été un boucher on aurait compris cette expropriation, mais ce ne fut pas le cas.
Paul Von Hindenburg allait partir en retraite sans avoir particulièrement brillé quand le premier conflit mondial se déclencha, tout comme Pétain ou encore Eisenhower au tout début de la deuxième.
Toutes les armées connaissent le même problème avec leurs généraux, l'arbitre reste le théâtre des opérations.