Ils sont sympas les russes de couper le jus à l'ukraine au printemps. Voyons voir... sur 23 000 km de réseau ferroviaire, environ 10 000 est électrifié. Principalement entre les grandes villes évidemment. Donc, la moitié des locos électriques sont inutilisables. Pour les villes, c'est également compliqué. Plus de métro à kiev et karkhov. Pour les usines, c'est râpé aussi, tout comme les télécommunications. Il reste plus que les ponts à dégommer et l'ukraine fait un bond en arrière de 100 ans.
C'est pour aussi forcer les civils à partir des villes où les russes vont débouler afin d'éviter le maximum de dommages collatéraux, ce qui est ciblé ce sont les villes de Karkhov, Odessa, Kiev. Moscou ne veut pas se faire accuser de laisser les civils ukrainiens mourir de froid, passé l'hiver on ne peut plus leur reprocher médiatiquement en Occident, c'est déjà cela en moins comme critique à assumer à l'Onu.
Les choses sérieuses vont vraiment commencer, les russes préparent le terrain pour leur future zone tampon de sécurisation, appelée zone sanitaire, tout un programme. LAVROV vient de déclarer que fin mai, ZELENSKY a épuisé entièrement la durée de son mandat présidentiel, il n'est donc plus rien aux yeux du gouvernement russe, c'est terminé. les russes paralysent le pays en coupant l'énergie avec des frappes stratégiques en utilisant leurs missiles de croisière de tout type, c'est simple et efficace puisqu'ils ont depuis plusieurs mois achevé la défense aérienne ukrainienne dans un minutieux travail de repérage et de destruction.
Concernant les ponts, il faut que les ukrainiens continuent à amener leurs hommes et le matériel restant sur le front afin de continuer l'attrition pour espérer provoquer l'effondrement recherché de l'armée kiévienne et de son pouvoir politique. Ils pensent dans un premier temps chasser la gouvernance ZELENSKY de Kiev qui va devenir inhabitable d'ici quelques temps et si tu pètes toutes les raffineries du pays, plus d'essence non plus, tes capacités de mobilité sont très restreintes pour lancer des contre-attaques efficaces.
Ils veulent aussi créer une grande vague de migration vers l'Ouest, comme ceci l'Otan ne peut intervenir efficacement, ni même un autre pays avec des civils encombrant les routes principales du pays pendant la belle saison, saison aussi des grandes offensives et de la reprise de la guerre de mouvement. On se retrouve en France comme en juin 40 avec entre 8 et 10 millions de civils sur les routes, ce qui empêchait l'armée française de bouger efficacement pour défendre le pays.
Prendre Kharkov, Odessa et Kiev est un vaste programme. Très vaste pour une armée russe qui n'a guère avancée en 2023. En fait, ça prendrait un effondrement complet de l'armée ukrainienne pour réalisé de tel gain. Mais il n'y a pas de signe d'un tel effondrement. Les ukrainiens subissent des pertes et reculent mais il ne semble pas y avoir de panique et les russes ne font pas beaucoup de prisonniers. De plus, ils ne semblent pas manquer ni de drones ni de mines et les russes continuent à payer le prix pour chaque kilomètre conquis. Poutine nous disait récemment que les russes avaient 700,000 hommes en Ukraine contre à peu près le même nombre pour les ukrainiens. Refusant de mobiliser, le potentiel russe ne monte que lentement. Perso, je ne pense pas que les russes ont les ressources en homme pour se lancer dans ce genre d'offensive tout azimut. Poutine a été très prudent depuis le début de cette guerre et il semble hésitant, à tord ou à raison, à se mettre "all in" et à prendre la chance de lancer une grande offensive qui pourrait générer des pertes très importantes. Bien sur, nous ignorons l'état réel des réserves russes. Peut être ont ils une paquet de 200,000 à 300,000 hommes en réserve prêt à entrer dans la danse. Peut être aussi les russes ont ils une carte cachée pour faire tomber le gouvernement ukrainien. Mais dans l'état actuel des choses, il est douteux que les russes réussissent à percer un front très fortifié qu'ils n'ont réussi qu'à grignotter depuis 18 mois. Mais bien sur, ce n'est qu'une opinion basée beaucoup plus sur des perceptions que sur des infos solides. On verra bien ou on en sera à la fin de l'été.
C'est la grande question qui reste à ce jour sans réponse et bien entendu on ne connait pas la réalité des troupes de réserve russes précisément. Serguei Choigou et Valery Guerassimov en ont une idée précise et il faut convaincre Vladimir si ils ont tout préparé cet hiver afin d'essayer de réaliser une percée cet été sur le front ou créer un effet de surprise comme l'ont été les deux retraits tactiques russes de fin 2022, mais ce coup-ci dans l'autre sens. Sur Stratpol, les russes fabriqueraient 12.000 bombes planantes guidées de tout type par mois. Si c'est vrai, on prépare quelque chose avec un rôle précis de l'aviation dans peu de temps.
A titre d'exemple, rien que vouloir prendre Odessa dans une enveloppe d'encerclement terrestre en sécurisant les flancs de l'avancée, c'est 400.000 hommes minimum avec comme optique de rejoindre la Transnistrie, cela fait du monde en réalité , c'est 2.5 plus important que l'opération militaire spéciale du 24 février 2022 !!! Ou bien les russes débouleront de la frontière russo-ukrainienne en choisissant la solution de facilité, tout au Nord du front là où il y a le moins de fortifications afin d'envelopper Kharkov et de réaliser son siège. Car la zone tampon est devenue prioritaire, question de sécurité pour les populations civiles.
C'est l'année charnière du conflit à mon idée, les ukrainiens ne peuvent être que sur la défensive à présent, les offensives pour eux c'est terminé, tout repose sur le drone FPV et les attentats, c'est trop peu pour renverser le conflit à présent. En attendant pour les russes, pratiquer de l'attrition sur le front ne mange pas de pain, cela perturbe Kiev et le discrédite aux yeux de sa population qui pourrait réagir contre la gouvernance ZELENSKY sait-on jamais. Ou bien il va y avoir quelque chose en extérieur qui va assécher le conflit, la communauté occidentale en a marre de cette guerre en réalité car c'est une impasse pour l'Occident, c'est devenu un véritable boulet à trainer.
je regardais un général faisant partie du C.R.I., Comité de Réflexion Interarmées, réunissant 70 membres, des généraux et des hauts fonctionnaires de la défense, ils sont tous pour un cessez le feu, on est loin de l'agressivité macronienne à but électoral, ils pensent que militairement c'est cuit pour les ukrainiens alors pourquoi continuer ? Même le Pape en a marre alors qu'il est pro Occident d'habitude. Le Vatican pourrait jouer un rôle.
On voit bien Netanyahou proposer des cessez le feu en ce moment car il est dans une impasse, il voit bien que la communauté internationale ne le suit plus et les USA prennent leur distance car à la fin tout le monde les montrera du doigt si un génocide est confirmé par la CIJ, ils seraient dans de beaux draps. Ce qui ne les empêche de continuer à livrer des bombes à Tel-Aviv.
Faire des offensives c'est aussi accepter les pertes et la casse du matériel qui vont avec, c'est compliqué à faire accepter dans notre siècle par les populations civiles, nous ne sommes plus au XIXème ou au début du XXème siècle.
On va bien voir, les semaines propices à la guerre de mouvement reviennent avec les beaux jours.
Les Russes subissent toujours des pertes significatives surtout dues aux drones. Ceux-ci sont, sinon fabriqués, au moins reconfigurés en Ukraine, puis acheminés vers le front. Casser l’approvisionnement énergétique, interrompre le transport ferroviaire et casser les ponts, cela devrait faire moins de drones au front et moins d'autres matériels. Sans doute nécessaire à une large offensive. Les Russes auraient dû s'y mettre plus tôt, en bonne logique. Mais ces ogres se sont retenus.
Ils sont sympas les russes de couper le jus à l'ukraine au printemps.
RépondreSupprimerVoyons voir... sur 23 000 km de réseau ferroviaire, environ 10 000 est électrifié. Principalement entre les grandes villes évidemment. Donc, la moitié des locos électriques sont inutilisables. Pour les villes, c'est également compliqué. Plus de métro à kiev et karkhov. Pour les usines, c'est râpé aussi, tout comme les télécommunications.
Il reste plus que les ponts à dégommer et l'ukraine fait un bond en arrière de 100 ans.
C'est pour aussi forcer les civils à partir des villes où les russes vont débouler afin d'éviter le maximum de dommages collatéraux, ce qui est ciblé ce sont les villes de Karkhov, Odessa, Kiev.
SupprimerMoscou ne veut pas se faire accuser de laisser les civils ukrainiens mourir de froid, passé l'hiver on ne peut plus leur reprocher médiatiquement en Occident, c'est déjà cela en moins comme critique à assumer à l'Onu.
Les choses sérieuses vont vraiment commencer, les russes préparent le terrain pour leur future zone tampon de sécurisation, appelée zone sanitaire, tout un programme.
LAVROV vient de déclarer que fin mai, ZELENSKY a épuisé entièrement la durée de son mandat présidentiel, il n'est donc plus rien aux yeux du gouvernement russe, c'est terminé.
les russes paralysent le pays en coupant l'énergie avec des frappes stratégiques en utilisant leurs missiles de croisière de tout type, c'est simple et efficace puisqu'ils ont depuis plusieurs mois achevé la défense aérienne ukrainienne dans un minutieux travail de repérage et de destruction.
Concernant les ponts, il faut que les ukrainiens continuent à amener leurs hommes et le matériel restant sur le front afin de continuer l'attrition pour espérer provoquer l'effondrement recherché de l'armée kiévienne et de son pouvoir politique.
Ils pensent dans un premier temps chasser la gouvernance ZELENSKY de Kiev qui va devenir inhabitable d'ici quelques temps et si tu pètes toutes les raffineries du pays, plus d'essence non plus, tes capacités de mobilité sont très restreintes pour lancer des contre-attaques efficaces.
Ils veulent aussi créer une grande vague de migration vers l'Ouest, comme ceci l'Otan ne peut intervenir efficacement, ni même un autre pays avec des civils encombrant les routes principales du pays pendant la belle saison, saison aussi des grandes offensives et de la reprise de la guerre de mouvement.
On se retrouve en France comme en juin 40 avec entre 8 et 10 millions de civils sur les routes, ce qui empêchait l'armée française de bouger efficacement pour défendre le pays.
Prendre Kharkov, Odessa et Kiev est un vaste programme.
SupprimerTrès vaste pour une armée russe qui n'a guère avancée en 2023.
En fait, ça prendrait un effondrement complet de l'armée ukrainienne pour réalisé de tel gain.
Mais il n'y a pas de signe d'un tel effondrement.
Les ukrainiens subissent des pertes et reculent mais il ne semble pas y avoir de panique et les russes ne font pas beaucoup de prisonniers.
De plus, ils ne semblent pas manquer ni de drones ni de mines et les russes continuent à payer le prix pour chaque kilomètre conquis.
Poutine nous disait récemment que les russes avaient 700,000 hommes en Ukraine contre à peu près le même nombre pour les ukrainiens.
Refusant de mobiliser, le potentiel russe ne monte que lentement.
Perso, je ne pense pas que les russes ont les ressources en homme pour se lancer dans ce genre d'offensive tout azimut.
Poutine a été très prudent depuis le début de cette guerre et il semble hésitant, à tord ou à raison, à se mettre "all in" et à prendre la chance de lancer une grande offensive qui pourrait générer des pertes très importantes.
Bien sur, nous ignorons l'état réel des réserves russes.
Peut être ont ils une paquet de 200,000 à 300,000 hommes en réserve prêt à entrer dans la danse.
Peut être aussi les russes ont ils une carte cachée pour faire tomber le gouvernement ukrainien.
Mais dans l'état actuel des choses, il est douteux que les russes réussissent à percer un front très fortifié qu'ils n'ont réussi qu'à grignotter depuis 18 mois.
Mais bien sur, ce n'est qu'une opinion basée beaucoup plus sur des perceptions que sur des infos solides.
On verra bien ou on en sera à la fin de l'été.
C'est la grande question qui reste à ce jour sans réponse et bien entendu on ne connait pas la réalité des troupes de réserve russes précisément.
SupprimerSerguei Choigou et Valery Guerassimov en ont une idée précise et il faut convaincre Vladimir si ils ont tout préparé cet hiver afin d'essayer de réaliser une percée cet été sur le front ou créer un effet de surprise comme l'ont été les deux retraits tactiques russes de fin 2022, mais ce coup-ci dans l'autre sens.
Sur Stratpol, les russes fabriqueraient 12.000 bombes planantes guidées de tout type par mois.
Si c'est vrai, on prépare quelque chose avec un rôle précis de l'aviation dans peu de temps.
A titre d'exemple, rien que vouloir prendre Odessa dans une enveloppe d'encerclement terrestre en sécurisant les flancs de l'avancée, c'est 400.000 hommes minimum avec comme optique de rejoindre la Transnistrie, cela fait du monde en réalité , c'est 2.5 plus important que l'opération militaire spéciale du 24 février 2022 !!!
Ou bien les russes débouleront de la frontière russo-ukrainienne en choisissant la solution de facilité, tout au Nord du front là où il y a le moins de fortifications afin d'envelopper Kharkov et de réaliser son siège.
Car la zone tampon est devenue prioritaire, question de sécurité pour les populations civiles.
C'est l'année charnière du conflit à mon idée, les ukrainiens ne peuvent être que sur la défensive à présent, les offensives pour eux c'est terminé, tout repose sur le drone FPV et les attentats, c'est trop peu pour renverser le conflit à présent.
En attendant pour les russes, pratiquer de l'attrition sur le front ne mange pas de pain, cela perturbe Kiev et le discrédite aux yeux de sa population qui pourrait réagir contre la gouvernance ZELENSKY sait-on jamais.
Ou bien il va y avoir quelque chose en extérieur qui va assécher le conflit, la communauté occidentale en a marre de cette guerre en réalité car c'est une impasse pour l'Occident, c'est devenu un véritable boulet à trainer.
je regardais un général faisant partie du C.R.I., Comité de Réflexion Interarmées, réunissant 70 membres, des généraux et des hauts fonctionnaires de la défense, ils sont tous pour un cessez le feu, on est loin de l'agressivité macronienne à but électoral, ils pensent que militairement c'est cuit pour les ukrainiens alors pourquoi continuer ?
Même le Pape en a marre alors qu'il est pro Occident d'habitude.
Le Vatican pourrait jouer un rôle.
On voit bien Netanyahou proposer des cessez le feu en ce moment car il est dans une impasse, il voit bien que la communauté internationale ne le suit plus et les USA prennent leur distance car à la fin tout le monde les montrera du doigt si un génocide est confirmé par la CIJ, ils seraient dans de beaux draps. Ce qui ne les empêche de continuer à livrer des bombes à Tel-Aviv.
Faire des offensives c'est aussi accepter les pertes et la casse du matériel qui vont avec, c'est compliqué à faire accepter dans notre siècle par les populations civiles, nous ne sommes plus au XIXème ou au début du XXème siècle.
On va bien voir, les semaines propices à la guerre de mouvement reviennent avec les beaux jours.
On peut aussi imaginer qu' une fois les territoires conquis par les russes , les ukrainiens se lancent dans une campagne de terrorisme style IRA.
SupprimerLes Russes subissent toujours des pertes significatives surtout dues aux drones. Ceux-ci sont, sinon fabriqués, au moins reconfigurés en Ukraine, puis acheminés vers le front. Casser l’approvisionnement énergétique, interrompre le transport ferroviaire et casser les ponts, cela devrait faire moins de drones au front et moins d'autres matériels. Sans doute nécessaire à une large offensive. Les Russes auraient dû s'y mettre plus tôt, en bonne logique. Mais ces ogres se sont retenus.
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