Ukraine : analyse de Sylvain Ferreira et François Martin (GPTV)


 

Commentaires

  1. Jorion, qui ne disait pas que des conneries avant d'être étouffé par sa russophobie enragée de trotskyste américaniste, affirme, je crois à juste titre, que les plus gros cataclysme guerriers nne sont jamais le fait d'une volonté initiale d'en arriver là mais plutôt par des enchaînements morbides suite à un chicken-game hors de contrôle.
    On est en plein dedans.

    Comme en 14, personne ne veut de cette guerre et pourtant.
    Comme en 39, on a aucun intérêt ni moyen à agresser une Allemagne qui veut surtout du territoire et des esclaves à l'Est.
    Sans vouloir faire du French Bashing, il y a quand même une constante de sottise orgueilleuse dans notre pays qui nous a certes amené de belles victoires mais aussi causé des désastres majeurs où seule la providence a fini par nous sauver. Providence sur laquelle on a peut-être fini par trop compter.
    Contrairement à ce qui est dit, Napoléon n'a pas agressé la terre entière. Mais il a dû faire face à des ennemis mortels pour des raisons incroyablement stupides , quatre points sur lesquels la France aurait dû ceder. Quatre points essentiellement d'orgueil et si les crétins de bourgeois parisiens cocardiers avaient connu les conséquences, ils auraient probablement rabattu de la crête.
    L'ère napoléonienne est un condensé de crétinerie orgueilleuse française ( avec le sang des fils de pauvre).
    L'occupation des Pays-Bas,(,pour quel intérêt ?)était un casus belli anglais depuis le 13e siècle. Vital pour leur économie.
    L'occupation du nord de l'Italie, qui ne pouvait pas nous blairer,(pour quel intérêt ?)était un casus belli pour l'Autriche.
    La résurrection de la Pologne un casus belli pour les Russes( pour quel intérêt ?)
    Remplacer le roi d'Espagne par un Bonaparte( pour quel intérêt ?) était un casus belli pour tout le peuple espagnol.
    Mauvaise foi, mauvaise évaluation, mépris, suffisance, toujours la même histoire.
    On y est.

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    1. Pour RdT , en ce qui concerne l occupation d une partie de la Belgique et des Pays Bas était que c était soi disant , nos frontieres naturelles . Ce qui n étais pas faux Pour les Britishs Anvers était un relvoer pointé sur la perfide Albion . D où la construction de la Belgique sous Louis Philippe 1 er ;

      A Saint Hélene , l empereur confesse l erreur d'avoir occupé l Espagne ainsi que sa campagne de 1812 .Enfin ! lui est arrivé au Kremlin .

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    2. Cher Anonyme.
      Je crois que si, c'est faux.
      Je ne sache pas que les pays néerlandophones aient jamais fait partie de la France.
      Depuis le 13e siecle et la révolution industrielle et capitalistique du "Benelux", les Anglais tiennent absolument à ce débouché commercial vital. A ce titre, ils se sont battu plus ou moins directement contre la France 2siecles, l'Espagne, 2 aussi puis à nouveau la France jusqu'en 1815.
      Bainville( je sais, il n'est pas en cours chez les enseignants de gauche) explique parfaitement ce paradoxe napoléonien. Ce dernier lui même considérait l'occupation des Pays Bas comme une ânerie mais la nation l'avait mis là, lui, le sabre, pour garantir cette frontière au Rhin.
      Raison pour laquelle j'ai criminel l'époque napoléonienne, et pas Napoléon.
      Les fautifs étaient les millions de connards bourgeois qui rêvaient d'autant plus à la gloriole qu'ils avaient les moyens de racheter la conscription de leurs rejetons et que c'était les gosses de pauvre qui allaient crever à Eylau ou à Borodino.
      Les mêmes connards qui exaspèraient Carnot ou Caulaincourt.
      Les mêmes connards, racistes, conformistes, chauvins, ha leurs, je ne vois quasiment que ça dans notre bourgeoisie actuelle.
      C'est à croire que notre pays mérite d'être châtié.
      Corniaud 1er n'est pas seul sur son trône. Celui ci est soutenu par des légions d'imbeciles fier à bras.

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    3. A se demander si la bêtise actuelle n’est pas bien supérieure à celle de 14, là ou trouvait des crises d’égo, des luttes d’intérêts économique, parfois la recherche de vengeance, il n’y a aujourd’hui que l’obéissance à un maître, voire la concurrence à celui qui sera le plus servile.

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    4. Cyclo.
      Il y a surtout, comme en 1812 , ce racisme fondamental anti Russe qui se matérialise par la pensée : " mais on ne peut tout de même pas être inférieurs à des Russes ?"
      Et c'est cette pensée là, pas une autre qui dicte la crétinerie hargneuse de tous mes interlocuteurs bourgeois de gauche comme de droite.
      Parce que le doute les rendrait méchants les cons.
      Leurs arguments ne tiennent pas et ils petent invariablement les plombs, tous ces habituellement compassés, quand ils en sont à court.
      Comme le vieux plouc du sud US ne pouvait pas tolérer l'idée d'être moins qu'un "negre", le bourgeois et l'intello Français est tétanisé à l'idée d'être inférieur à un Russe.
      Et il est presque prêt à voir mourir ses enfants pour ça.
      Il est déjà prêt à voir mourir les enfants des autres.
      Et tous les Ukrainiens jusqu'au dernier .

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    5. Je demeure persuadé, peut-être naïvement, que ce fond anti-russe émane surtout d’une élite ou de ce qui prétend en être, mais je ne suis pas persuade que ce soit le cas dans l’ensemble du peuple ou même de certaines institution, comme l’armée par exemple.
      Le contre exemple étant le milieu médiatique, on se dit qu’il y a là matière à s’inquiéter sur notre avenir.

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  2. Sur Napoléon, il s'est retrouvé, à la suite des guerres victorieuses de la Révolution, à la tête d'une armée considérable, aguerrie, habituée à vaincre contre les rois, pour la gloire, le butin, et l'AVANCEMENT. Difficile de demander à ces braves de rentrer dans leurs foyers - s'ils en avaient - ou à leur très médiocre situation d'origine. Ils préféraient la guerre. Le problème, pour Napoléon, c'était d'occuper cette armée qui, autrement, aurait fini par causer des troubles en France (mutineries, coups d'état). Le grand conquérant l'est devenu par nécessité. Et Alexandre pareillement : l'armée héritée de Philippe II de Macédoine, avec sa noblesse violente, aimant la guerre, il DEVAIT lui donner du grain à moudre - enfin, des ennemis - sous peine d'être moulu par elle, comme son père l'avait été.

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    1. Non Âne
      Regardez. Napoléon n'a quasiment déclaré la guerre à personne. Il n'a quasiment fait que répondre aux incessantes coalitions montées par les Anglais.
      Et l'armée de Napoléon, même si effectivement son embryon venait de l'armée révolutionnaire, elle s'est essentiellement constituée, au prix de quelles souffrances, au camp de Boulogne à partir de 1802.
      Si Napoléon avait retiré la France des Pays Bas et des Flandres, il y a fort à parier que les Anglais seraient restés tranquille.
      Pareil avec la Pologne pour les Russes.
      Funeste Pologne.
      Et pareil pour l'Italie avec l'Autriche.
      Napoléon n'était pas forcément contre, mais s'il avait fait ça, il se serait retrouvé avec toute sa classe dirigeante sur le dos. Car il avait été mis là pour ça.

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    2. « Depuis que nous avons envahi la Pologne, nous ne tolérons pas que quiconque le fasse à notre place. »
      Maurice Biraud dans Un Taxi Pour Tobrouk…

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    3. Ça se tient. Toutefois, pas sûr que les Anglais soient restés tranquilles, une fois le pistolet braqué sur Londres abandonné. Chateaubriand dans les Md'O-t fait le calcul - effrayant - des centaines de milliers d'hommes que l'Empire a coûté chaque année à la France (200 ? 300 ?). Mais n'oublions pas que Napoléon était AUSSI populaire, et pas qu'en France, et après sa chute. La Révolution puis l'Empire ont offert une perspective de promotion à des masses de déshérités. L'ivresse épique jusqu'à la mort. Un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort, mais ils ne voulaient pas le savoir.

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    4. Certes cher Âne, certes. Mais Châteaubriant était un cabot mal embouché( un peu comme moi) qui vomissait sur tous les pouvoirs. Il a agoni Louis XVIII tout comme Napoléon
      Il a été très injuste avec Napoléon.
      Je persiste à dire que la France serait restée républicaine et aurait évité ce scandaleux, inepte et dérisoire empire plébiscité par les bourgeois et les cons, comme Carnot le souhaitait, la France aurait gentiment lâché la grappe aux Pays Bas, à la Pologne et l'Italie et le reste de l'Europe, échaudé par les prouesses militaires françaises aurait fini par accepter de traiter avec ce qui n'aurait été qu'une révolution à l'Anglaise avec un siècle de retard : l'avènement de la bourgeoisie et de l'argent au même titre que la naissance.
      Le problème, comme le dit Bainville c'est que si la nation a offert le pouvoir à Napoléon c'est justement pour conserver les conquêtes de la révolution.

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