« Selon le journal italien Corriere della Sera, l’OTAN prévoit d’adopter une déclaration lors du sommet de juillet, qui fixera le refus d’envoyer des forces en Ukraine. “Pas de bottes sur le terrain” – selon le journal, il faut lire ce point.
Il convient de noter que l’Alliance a déclaré à plusieurs reprises qu’elle ne combattrait pas en Ukraine. Si ce point est officiellement fixé, cette approche problématisera (sic) grandement les efforts de pays tels que la France, qui n’excluent pas l’introduction de troupes.
Il convient de noter que les informations relatives à la préparation d’une déclaration officielle de l’OTAN sur la non-participation de ses troupes à la guerre en Ukraine sont apparues littéralement immédiatement après l’ultimatum de la Fédération de Russie, qui faisait allusion à l’utilisation d’armes nucléaires en cas d’entrée des troupes de l’OTAN.
En théorie, une telle déclaration n’empêcherait pas les pays de l’OTAN de déployer des troupes de manière unilatérale. Toutefois, dans ce cas, la question se pose de savoir si l’ensemble de l’Alliance viendra en aide à ce pays si la Fédération de Russie commence à frapper son territoire. »
Rien de nouveau, mais attendons la déclaration de juillet. D'autant que, des "bottes sur le terrain", on sait qu'il y en a en Ukraine, sous diverses formes.
C'est sur cette partie du front, en face de la ville de Belgorod, que des milices russes financées par Kiev et l'Occident "anti POUTINE" ont tenté des incursions dans le territoire russe afin de semer la terreur dans les quelques villages frontaliers en bordure de la frontière. Il faut aussi stopper ces actions et sécuriser définitivement cette zone afin de réinstaller les habitants ayant fui dans un délai raisonnable. Il en va de la crédibilité du gouvernement russe.
Hervé Carresse a fait une intervention. Pour lui cette poussée russe sur le front de Kharkov s'inscrit dans un plan stratégique bien plus large sur l'ensemble du front où des poussées dans le Donbass et sur le front de Zaporijjia vont continuer à s'effectuer dans le même temps par l'armée russe. Ces trois poussées sur six points de compression sur le front sont réalisées simultanément afin de déstabiliser la résistance ukrainienne qui ne cesse de faiblir à cause du travail de l'attrition russe qui persiste dans le même temps sur l'ensemble du front. Pareillement, les ukrainiens peinent à remplacer leurs fantassins sur le front afin de tenir leurs tranchées. C'est leur principal problème à l'heure actuelle, et avec l'apparition des bombes planantes de 1500 kg, et bientôt 3000 kg, plus personne ne veut jouer au héros en première ligne, le cœur n'y est plus.
Les russes doivent achever la conquête du Donbass car les limites administratives des quatre oblasts ne sont pas atteintes. Cependant les russes ne sont pas obligés de les respecter, généralement ce sont les les rivières et les fleuves qui peuvent servir de futures limites administratives dans le cas d'un règlement d'un conflit armé.
En 2023, les russes ont recruté 450.000 soldats volontaires parmi la population, et depuis le début de cette année 200.000 de plus ont vu grossir les rangs de l'armée russe. Les russes n'ont pas de problèmes de recrutement visiblement. Le problème c'est qu'on ne connait pas les réserves stratégiques russes, on sait qu'il y aurait un peu près 600.000 hommes répartis sur l'ensemble du front. Nous ne sommes plus au temps de Staline, donc les grandes offensives avec de grandes flèches sont impossibles à réaliser tactiquement de nos jours.
Par contre sur le front Nord, les russes ne peuvent pas traverser la rivière Oskol, son franchissement serait périlleux car les ukrainiens en face détiennent tous les points hauts. Ce pourquoi ce front est bloqué depuis novembre 2022 depuis le retrait de Kharkov. Peut être que cette manœuvre sur Kharkov serait effectuer pour débloquer cette situation gelée sur le front Nord.
L'Otan établit des planifications certainement moins poussées que les russes, cependant elles sont basées sur la puissance de feu terrestre et surtout aérienne. Mais le théâtre des opérations ukrainien n'offre pas cette possibilité d'autant plus qu'en face il y a environ 5 800 têtes nucléaires qui limitent les options à retenir, l'Otan marche sur des œufs. L'Otan est mise en échec malgré sa supériorité technologique sur certains points.
Pour le moment oui. Dima fournit toujours un PSITU correct mais il se perd de plus en plus dans des délires quant à ses analyses toujours démenties par le réel depuis plusieurs semaines.
Source Moon of Alabama
RépondreSupprimervia Le Saker Francophone :
« Selon le journal italien Corriere della Sera, l’OTAN prévoit d’adopter une déclaration lors du sommet de juillet, qui fixera le refus d’envoyer des forces en Ukraine. “Pas de bottes sur le terrain” – selon le journal, il faut lire ce point.
Il convient de noter que l’Alliance a déclaré à plusieurs reprises qu’elle ne combattrait pas en Ukraine. Si ce point est officiellement fixé, cette approche problématisera (sic) grandement les efforts de pays tels que la France, qui n’excluent pas l’introduction de troupes.
Il convient de noter que les informations relatives à la préparation d’une déclaration officielle de l’OTAN sur la non-participation de ses troupes à la guerre en Ukraine sont apparues littéralement immédiatement après l’ultimatum de la Fédération de Russie, qui faisait allusion à l’utilisation d’armes nucléaires en cas d’entrée des troupes de l’OTAN.
En théorie, une telle déclaration n’empêcherait pas les pays de l’OTAN de déployer des troupes de manière unilatérale. Toutefois, dans ce cas, la question se pose de savoir si l’ensemble de l’Alliance viendra en aide à ce pays si la Fédération de Russie commence à frapper son territoire. »
Rien de nouveau, mais attendons la déclaration de juillet. D'autant que, des "bottes sur le terrain", on sait qu'il y en a en Ukraine, sous diverses formes.
C'est sur cette partie du front, en face de la ville de Belgorod, que des milices russes financées par Kiev et l'Occident "anti POUTINE" ont tenté des incursions dans le territoire russe afin de semer la terreur dans les quelques villages frontaliers en bordure de la frontière.
RépondreSupprimerIl faut aussi stopper ces actions et sécuriser définitivement cette zone afin de réinstaller les habitants ayant fui dans un délai raisonnable.
Il en va de la crédibilité du gouvernement russe.
Hervé Carresse a fait une intervention.
Pour lui cette poussée russe sur le front de Kharkov s'inscrit dans un plan stratégique bien plus large sur l'ensemble du front où des poussées dans le Donbass et sur le front de Zaporijjia vont continuer à s'effectuer dans le même temps par l'armée russe.
Ces trois poussées sur six points de compression sur le front sont réalisées simultanément afin de déstabiliser la résistance ukrainienne qui ne cesse de faiblir à cause du travail de l'attrition russe qui persiste dans le même temps sur l'ensemble du front.
Pareillement, les ukrainiens peinent à remplacer leurs fantassins sur le front afin de tenir leurs tranchées. C'est leur principal problème à l'heure actuelle, et avec l'apparition des bombes planantes de 1500 kg, et bientôt 3000 kg, plus personne ne veut jouer au héros en première ligne, le cœur n'y est plus.
Les russes doivent achever la conquête du Donbass car les limites administratives des quatre oblasts ne sont pas atteintes.
Cependant les russes ne sont pas obligés de les respecter, généralement ce sont les les rivières et les fleuves qui peuvent servir de futures limites administratives dans le cas d'un règlement d'un conflit armé.
En 2023, les russes ont recruté 450.000 soldats volontaires parmi la population, et depuis le début de cette année 200.000 de plus ont vu grossir les rangs de l'armée russe. Les russes n'ont pas de problèmes de recrutement visiblement.
Le problème c'est qu'on ne connait pas les réserves stratégiques russes, on sait qu'il y aurait un peu près 600.000 hommes répartis sur l'ensemble du front.
Nous ne sommes plus au temps de Staline, donc les grandes offensives avec de grandes flèches sont impossibles à réaliser tactiquement de nos jours.
Par contre sur le front Nord, les russes ne peuvent pas traverser la rivière Oskol, son franchissement serait périlleux car les ukrainiens en face détiennent tous les points hauts. Ce pourquoi ce front est bloqué depuis novembre 2022 depuis le retrait de Kharkov.
Peut être que cette manœuvre sur Kharkov serait effectuer pour débloquer cette situation gelée sur le front Nord.
L'Otan établit des planifications certainement moins poussées que les russes, cependant elles sont basées sur la puissance de feu terrestre et surtout aérienne. Mais le théâtre des opérations ukrainien n'offre pas cette possibilité d'autant plus qu'en face il y a environ 5 800 têtes nucléaires qui limitent les options à retenir, l'Otan marche sur des œufs.
L'Otan est mise en échec malgré sa supériorité technologique sur certains points.
Bonjour Sylvain vous avez décidé de ne plus mettre les vidéo de "Military Sumary" en avant?
RépondreSupprimerPour le moment oui. Dima fournit toujours un PSITU correct mais il se perd de plus en plus dans des délires quant à ses analyses toujours démenties par le réel depuis plusieurs semaines.
SupprimerMerci Sylvain. Merci.👏👏
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