Intervention de Jacques Baud sur SWISS BOX CONVERSATION au sujet de l'Ukraine.
Suivant un sondage avant le conflit, seulement 16% de ukrainiens étaient prêts à se battre contre les russes les armes à la main. Avec une grande disparité entre l'Ouest et l'Est bien évidemment, mais aussi entre le Centre et le Sud.
Le président des USA avec sa signature a le droit de vider le stocks stratégiques militaires américains sans avoir l'autorisation du congrès car il est le chef suprême des armées. Depuis le début du conflit, Joe Biden a vidé les stocks militaires américains pour une valeur de 24 milliards de dollars, c'est à dire exactement le chiffre de la dernière enveloppe accordée à l'Ukraine qui restera aux USA afin de reconstituer ses stocks militaires exportés à Kiev depuis deux années. C'est juste un remboursement. C'est seulement 12 milliards de prêts qui sont accordés à l'Ukraine par le congrès américain pour financer ses prochaines livraisons en armements dont une partie était déjà arrivée le mois d'avant avec les missiles ATACMS. Missiles qui sortent des inventaires U.S actuellement et remplacés par une nouvelle génération plus performante. Le reste de l'enveloppe étant destiné à faire fonctionner la machine militaire américaine sur place, et payer les fonctionnaires ukrainiens afin que l'Etat ukrainien ne coula pas de suite. Les conseillers de Joe Biden lui ont dit de ne plus parler de l'Ukraine jusqu'aux élections. C'est terminé.
Les mots de Macron avec son hypothétique envoi de troupes françaises armées sur le sol ukrainien sont du rattrapage aux branches car c'est la panique dans le camp occidental et surtout européen. L'Ukraine est devenue un réel fardeau en réalité pour le camp occidental. Par contre, les mots de David Cameron ont été pris au sérieux par les russes comme quoi les ukrainiens seraient libres de taper dans la profondeur du territoire russe avec les équipements occidentaux. Tout simplement cela veut dire taper sur des civils russes à défaut de prendre pour cible des objectifs militaires russes. Cette phrase reflète aussi un sentiment de panique, comme on n'arrive pas à détruire l'armée russe on va s'en prendre aux civils russes, réflexion typiquement anglaise de fin de parcours.
En 1945, lors de la bataille de Berlin, l'armée rouge avait débuté sa capture avec 1.5 million d'hommes. Kiev a une surface équivalente à Berlin, on imagine mal les russes ayant la possibilité de l'envahir aujourd'hui à moins que le régime de Kiev s'effondre et encore c'est pas gagné.
Les sanctions économiques ont aidé la Russie a entreprendre une réelle mutation vers un réel capitalisme industriel fortifié étatisé. Tout ce qu'elle ne peut acheter directement ou indirectement de l'étranger, la Russie est obligée de le fabriquer. Elle va vraiment faire un bond en avant dans les biens de consommation et les services, chose qu'elle n'avait jamais entreprise réellement de son Histoire. Ce qui veut dire que l'Occident ne peut pas négocier avec elle en lui proposant un arrêt des sanctions économiques. Ce scénario est désormais impossible puisque les sanctions n'ont pratiquement pas d'effets sur la Russie, c'est pour cela qu'ils veulent à présent la tête de Zelensky car l'Occident ne pourra le protéger lors de futures négociations qui n'existeront pas en réalité car la victoire russe sera pratiquement totale sur l'Occident.
Intervention de Jacques Baud sur SWISS BOX CONVERSATION au sujet de l'Ukraine.
RépondreSupprimerSuivant un sondage avant le conflit, seulement 16% de ukrainiens étaient prêts à se battre contre les russes les armes à la main. Avec une grande disparité entre l'Ouest et l'Est bien évidemment, mais aussi entre le Centre et le Sud.
Le président des USA avec sa signature a le droit de vider le stocks stratégiques militaires américains sans avoir l'autorisation du congrès car il est le chef suprême des armées.
Depuis le début du conflit, Joe Biden a vidé les stocks militaires américains pour une valeur de 24 milliards de dollars, c'est à dire exactement le chiffre de la dernière enveloppe accordée à l'Ukraine qui restera aux USA afin de reconstituer ses stocks militaires exportés à Kiev depuis deux années. C'est juste un remboursement.
C'est seulement 12 milliards de prêts qui sont accordés à l'Ukraine par le congrès américain pour financer ses prochaines livraisons en armements dont une partie était déjà arrivée le mois d'avant avec les missiles ATACMS. Missiles qui sortent des inventaires U.S actuellement et remplacés par une nouvelle génération plus performante.
Le reste de l'enveloppe étant destiné à faire fonctionner la machine militaire américaine sur place, et payer les fonctionnaires ukrainiens afin que l'Etat ukrainien ne coula pas de suite.
Les conseillers de Joe Biden lui ont dit de ne plus parler de l'Ukraine jusqu'aux élections. C'est terminé.
Les mots de Macron avec son hypothétique envoi de troupes françaises armées sur le sol ukrainien sont du rattrapage aux branches car c'est la panique dans le camp occidental et surtout européen. L'Ukraine est devenue un réel fardeau en réalité pour le camp occidental.
Par contre, les mots de David Cameron ont été pris au sérieux par les russes comme quoi les ukrainiens seraient libres de taper dans la profondeur du territoire russe avec les équipements occidentaux. Tout simplement cela veut dire taper sur des civils russes à défaut de prendre pour cible des objectifs militaires russes.
Cette phrase reflète aussi un sentiment de panique, comme on n'arrive pas à détruire l'armée russe on va s'en prendre aux civils russes, réflexion typiquement anglaise de fin de parcours.
En 1945, lors de la bataille de Berlin, l'armée rouge avait débuté sa capture avec 1.5 million d'hommes. Kiev a une surface équivalente à Berlin, on imagine mal les russes ayant la possibilité de l'envahir aujourd'hui à moins que le régime de Kiev s'effondre et encore c'est pas gagné.
Les sanctions économiques ont aidé la Russie a entreprendre une réelle mutation vers un réel capitalisme industriel fortifié étatisé. Tout ce qu'elle ne peut acheter directement ou indirectement de l'étranger, la Russie est obligée de le fabriquer.
Elle va vraiment faire un bond en avant dans les biens de consommation et les services, chose qu'elle n'avait jamais entreprise réellement de son Histoire.
Ce qui veut dire que l'Occident ne peut pas négocier avec elle en lui proposant un arrêt des sanctions économiques. Ce scénario est désormais impossible puisque les sanctions n'ont pratiquement pas d'effets sur la Russie, c'est pour cela qu'ils veulent à présent la tête de Zelensky car l'Occident ne pourra le protéger lors de futures négociations qui n'existeront pas en réalité car la victoire russe sera pratiquement totale sur l'Occident.