Russie : présentation du nouveau drone Lancet (Axx Military News)


 

Commentaires

  1. En regardant ce clip, il y a un moment où on oublie presque qu'il s'agit d'un truc destiné à tuer des gens et pas de l'électro ménager...

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    1. Le drone vagabond de chez Killex, idéal en complément du PC pour faire vos comptes. Un voisin pénible? Un collègue infect? Un chef ou un patron abject? L'amant de votre femme? Votre femme vieillissante et acariâtre elle-même ? Une accélération d'héritage? Un élu indelicat, parjure, ou scélérat ? Le drone Killex, toute une gamme pour répondre avantageusement à chacun de vos projets de vie.
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      Une situation, un problème, Killex, une solution pour chacun.

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    2. En fait, on reste dans l'atmosphère jeux vidéos 0àdestination d'un public d'adulescents.
      On a des bloggers recyclés à deux balles qui nous expliquent la guerre comme si c'était un jeu, avec une perception tactique et stratégique tout à fait relative. On te présente une arme, tout à fait destructrice, d'ailleurs c'est pour cela qu'on la produit en masse car elle donne des résultats sur le terrain, comme si cela était une machine à laver.
      Il y a une logique dans cette évolution, la technologie engendre la distanciation qui permet de rendre respectable la guerre.

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    3. Disons que c est la revanche du pauvre, voilà des engins qui fabriqués en série et pour le prix d une machine à laver (presque) vont vous détruire un char léopard à plusieurs millions d euros ET faire une partie du travail d un f16 ...et ce n est qu un début .

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    4. C'est pas d'hier. :)
      Depuis la plus haute antiquité, on fait briller les armes et on fait tout pour les rendre sexy.
      Même chez les barbares francs, des armes bien brillantes étaient une obligation. Le brave type qui avait pété le vase de Soissons car son enfoiré de chef de guerre ne respectait pas la règle sur le butin, ne s'est pas fait exploser la tête par Clovis pour crime de lèse-majesté ou rébellion mais au prétexte que son équipement n'était pas parfait.

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    5. Le drone Lancet-3 est aux alentours de 30.000 dollars pièce, sensiblement le prix d'une voiture.
      Mais son coût de production va descendre étant donné qu'ils vont en produire en masse.
      J'ai dit machine à laver en pensant à Bernard Henri Lévy et ses âneries sur les russes du début du conflit. Il est quand même étrange qu'un philosophe de nos jours se réjouisse de faire couler le sang des autres et d'en assumer pleinement le positionnement marketing. C'est à étudier comme cas en psychiatrie.
      On fait la guerre en faisant du sans contact pour échapper à l'horreur du terrain, la technologie permettant cela de plus en plus;
      Donc le drone a toute sa place et même une place qui est devenue centrale dans l'intégration et dans la guerre hybride d'aujourd'hui.

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    6. @Bavier
      Vous avez raison. Et là, on assiste à une accélération de la course technologique propre à chaque guerre moderne qui dure un peu.
      Les Russes s'y sont lancés en premier. Les occidentaux, handicapés par leur habituel aveugle complexe de supériorité, étaient certains d'avoir concocté des solutions imparables. Manque de pot, elles sont toutes parables. Celle qui tient le plus la route reste le césar français mais la contrepartie est qu'il est fragile et absolument pas conçu pour être utilisé intensément. Excellent pour balancer un pelot guidé à 50km. Mais quand le prix du pelot en intégrant l'amortissement du coût du canon automoteur, la maintenance, la formation et rémunération des opérateurs, coûte six à 8 fois plus cher qu'un drone qui fait le même boulot avec un seul opérateur et sans risquer leur ne contre-batterie ou un missile...

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    7. Ceci dit, les occidentaux ne sont pas plus cons, ils vont s'y mettre aussi.... si tant est que leurs meilleurs ingénieurs ne préfèrent pas la finance ou le conseil en stratégie plutôt qu'un bureau d'étude de fabricant d'armes...

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    8. Vous oubliez de mentionner un élément essentiel dans l'extraordinaire et fulgurante expansion de ces drones : Ils filment l'action jusqu'à son issue...
      Au delà de la destruction ponctuelle de l'objectif et sa confirmation tactique, il y a l'utilisation massive des images destinées à alimenter l'appareil de propagande et influer sur l'opinion publique, où qu'elle soit.
      La guerre de l'info n'a jamais été aussi bien outillée...

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    9. C'est exact, avec le drone tu fais une pierre deux coups voire plus, tu participes à la guerre des images, la diffusion de ta propagande, l'affaiblissement du moral de l'adversaire, et l'élaboration d'une quantité est plus simple à réaliser industriellement parlant, petites usines, petits moyens. On n'est pas chez Ouralvagonzavod.

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    10. C'est vrai, les Canons Caesar, M777 américain, ils sont faits pour tirer peu et vite avec une très grande précision.
      L'avantage du Caesar c'est qu'il peut déguerpir vite afin de ne pas se faire repérer.
      En effet, ses obus atteignent leurs objectifs et lui est déjà sur le point de se barrer.
      Il coûte 7 millions d'euros et 18 mois pour en élaborer un.
      L'obus guidé le plus moderne qu'il puisse tirer, qui a une portée de 40 km, coûte 100.000 euros pièce !!! Les autres ont une portée de 24 km.
      Les russes viennent de sortir un prototype de ce genre.

      Sur les 300 M777 livrés, il y a quelques mois de cela, 100 étaient détruits par des tirs de contre-batterie russes, 100 en révision à cause de l'usure prématurée du tube, et 100 sur le terrain. La précision oui, la puissance non.

      Pour le CAESAR, on a flingué la commande marocaine pour alimenter le front.
      Le Danemark a donné tous ses canons.
      Même problème, impossible de l'utiliser intensément, en révision en Slovaquie.

      Avec le drone, c'est le Pérou, malheureusement.

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    11. @ Revenu de Tout - En lisant vos commentaires (et d'autres), je me faisais la réflexion que certains drones, en évoluant, vont probablement devenir de plus en plus petits et performants et intégrer la panoplie individuelle du GV. On revient en quelques sortes à l'équipement de l'archer Gallois du 14eme siècle et son "long bow", sauf que là, la flèche sera autopropulsée et guidée jusqu'à son objectif et fera bien plus de dégâts. Bientôt le carquois à mini drones dans le barda?

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    12. C'est le drone Hortensia chez les russes, équipement de base du biffin dans un peloton.
      Un à la radio, Un à la vision, Un à un drone, etc.

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    13. Le Talon d'Achille du drone c'est le brouillage de la com. Donc,je pense que la prochaine étape sera un drone entièrement robotisé, capable de poursuivre sa mission ou de rentrer même en cas de coupure de com.
      Puis le drone entièrement robotisé à partir de coordonnées de cibles potentielles avant coupure de com pour mission.
      Je suppose qu'en contre-mesure on va peaufiner les canons EW ou les automatisations de mitrailleuses à saturation, les drones n'étant pas très rapides et fragiles.
      Un obus reste inaretable.

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    14. C'est vrai la vitesse du drone, c'est son autre faiblesse et aussi sa grosseur comme les Bayraktar qui ne font plus partie de l'inventaire du début du conflit, 5 millions d'euros l'unité, c'est cher pour un machin qui n'avance pas et qui est détectable par une DCA moderne.
      Donc il peut être intercepté sans problème mais au préalable il faut le détecter et quand c'est petit ou et en plastique c'est pas simple, le brouiller c'est possible, les deux camps le font déjà.
      Des brouilleurs portatifs existent chez les russes, des essais pour des canons EW utilisés par un fantassin sont en cours de réalisation.
      Les russes vont adapter des lanceurs de drones sur leur vieux engins d'infanterie datant de l'époque soviétique pour pouvoir tirer en grappe leurs PRODUCT-53 qui est le LANCET de quatrième génération.

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    15. @zeche
      Pour la détection radar, c’est quand pas trop difficile à voir, vu la taille qui approche celle d’un ULM, même,si on peut imaginer qu’ils aient dans le design quelques formes plus étudiées pour son invisibilité.
      Des contrôleurs d’aérodrome peuvent voir les avions des appareils radio commandes des fanas à plus de 50 bornes.

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    16. Après reste le brouillage et l'équipement.
      Cependant le front fait 1800 km alors il faut le maîtriser en s'équipant, cela prend du temps. Des drones navals viennent de passer à travers les mailles du filet de la protection du pont de Kertch. C'est compliqué, pour les gris drone ils sont HS, virés du champ de bataille, ils sont abattus par la DCA.
      Après la furtivité, c'est déjà difficilement finançable pour les avions de combat.

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  2. Je le redis, le problème pour nous en occident, va être la course à la R&D militaire. Pas des machins sexy pour showcase glamour. Non des trucs pratiques, utiles, solides, efficaces, pas cher, facile à fabriquer à opérer qu'on va mitonner vite fait pour répondre à une nouveauté balancée par le gars en face.
    A ce jeu là, durant les deux guerres mondiales, les Allemands ont toujours été perdant avec leurs usines à gaz hors de prix et trop fragiles.
    Les Yankees et les Russes ont été champions.
    Notre problème, c'est que les Russes ont un truc qui s'appelle le patriotisme et la fierté nationale qui attire les meilleurs ingénieurs et chercheurs vers la défense.
    Chez nous, on chie sur le patriotisme depuis 50 ans, on en fait même une tare.
    Jeu de rôle.
    Un jeune ingénieur frais émoulu de la meilleure école russe à qui on demande ce qu'il va faire annonce dans une tablèe de potes et famille mêlés qu'il entre au bureau d'étude d'une boîte d'armement. Il recueille des félicitations et même l'admiration.
    On fait la même avec un jeune qui sort dans les 50 premiers de X, Centrale, Pont, Mine, Sup Telecom, si le gars dit qu'il rentre en R&D chez Thalès ou Safran, il y aura des airs gênés, incrédules, hilares même autour de la table.
    1: le fric. R&D, au mieux il va commencer à 50k et au bout de dix ans, il sera peut être à 100.
    En finance, il travaillera comme une brute, mais il commencera dans les100 K, sera à 200 en 3 ans et au bout de dix ans 400 s'il est excecutive et s'il a le réseau et la fibre commerciale, ce sera plusieurs millions.
    En conseil en Stratégie, il va commencer à 60k mais il va doubler assez vite et développer des opportunités vers des prises de direction générale.
    2) le prestige.
    En R&D, il sera le parent pauvre dans son atelier high-tech.
    En finance et conseil, il voyagera en classe affaire - Hilton et tout le monde écarquillera les yeux quand il dira ce qu'il fait. Très vite, il cotoiera des décideurs du plus haut niveau. Il sera au coeur du réacteur.
    3) En R&D il sera soumis à une hiérarchie omniprésente et jalouse de ses prérogatives. Attention au têtes qui dépasse.
    En finance, pas d'affect, c'est dur mais seul le fric, l'efficacité et la productivité compte, à tous les niveaux.le fast-track est possible, pas en R&D.
    On peut avoir un analyste de 24 ans passer associate à 26, Vice-président à 28 et MD à 32.
    On peut avoir un conseiller junior de 24 ans passer senior à 26 se faire repérer à 28 et entrer dans une équipe de haut niveau et se retrouver patron d'une filiale à 30 ans .
    Absolument impossible en R&D.
    Sans le moteur du patriotisme, pourquoi les bons iraient-ils s'enfermer dans un bureau d'étude?

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    1. Les russe produisent sur leur sol 30% de plus d'ingénieurs que les USA.
      En ce moment à ceux qui sont en sixième année d'études, on leur demande de l'abroger et de rejoindre l'industrie.

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  3. Autre problème : le fric.
    Russie: un jeune ingénieur découvre qu'avec un cylindre de bois de pin de 30cm de long envoyé avec une fronde en caoutchouc, on peut dezinguer facilement tous les drones existant . Aussitôt, on met en fabrication des milliers , des dizaines de milliers de cette "arme". On transforme trois ou quatre supermarchés en usine et hop, plus un drone ennemi ne passe. Pour 10€ l'exemplaire de lance,rondin aérien.
    En occident
    Un jeune ingénieur fait la même découverte. Son chef de labo en fait une jaunisse de jalousie, perd le sommeil et fait tout pour "tuer" le jeune ingénieur. Celui ci survie et arrive à en parler au DG. Ce dernier fait la moue " pas très prestigieux ton truc. Pas bon pour l'image de la boîte". Malgré tout, il en parle au PDG qui s'en ouvre aux administrateurs horrifiés: " mais qui va-t-on pouvoir corrompre avec des trucs à 30 balles ?, Personne n'en voudra au ministère, non, non, ok pour l'idée, faut pas qu'elle nous échappe mais rajoutez y des processeurs nano, changez le pin par du zirconium et balancez moi ce putain de caoutchouc à la poubelle et remplacez le par du composite dernière génération et bordel, faites nous un truc plus consistant qu'on puisse le décliner avec système tracté, système porté, système aérien, un truc qu'on pourrait rendre présentable quoi, un machin, je sais pas moi, vers les.... 1 million pièce."
    A 2 millions pièce le gouvernement présente le projet à ses partenaires de l'OTAN qui mettent 1 an à se mettre d'accord sur un cahier de charge. Encore un an pour déterminer QUI et OÙ seront fabriqués les systèmes.
    Encore deux ans pour monter les usines, un de plus pour former les techniciens et enfin les machins arrivent chez les militaires où il faut six mois pour former les opérateurs.
    Enfin les systèmes arrivent sur le front, de vrais game-changers, annoncés à grands sons de trompe de CNN au Midi-Libre, du NYT à la Charente Libre. Génial.
    Mais la guerre est finie depuis 3 ans...

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    1. Ce que j’ai toujours entendu dans le milieu aérospatial, les américains on inventé le premier stylo qui écrit en apesanteur. Les russes utilisent un crayon.

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  4. Aux USA, idem, Il faut que les autorités américaines persuadent les industriels de le faire.
    Et en plus, il faut que cela soit rentable pour le secteur privé.
    Zéro, aucune réactivité, et cette guerre en est la preuve.

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