Ukraine : des T-14 engagés au combat ? (Axx Military News)


 

Commentaires

  1. J'entends déjà les commentaires déchaînés des Mas, Merchet, Titelman et autres: " hou lalalala Poutine il n'a plus de chars, il est obligé de mettre ses T14 tout neuf au lieu de les garder en au chaud loin des combats comme les challenger et Abram.".😂😂

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On se plaint de certains blogueurs militaires russes qui sont imbuvables mais eux ce sont des champions hors catégorie , aveuglés par la haine du russe et veulent se faire mousser à tout prix sur les plateaux TV, ils vont drôlement s'ennuyer a la fin de la guerre et je rajouterais que leurs suiveurs sur les RS insultent de Poutinolatres et agents du Kremlin tout ceux qui ne pensent pas pareils , j'en ai été témoin et ça m'a dégouté de voir ça . Un des seul que j'apprécie c'est le général Gomart , le moins Gamelin de plateaux TV .

      Supprimer
  2. Le T-14 ARMATA, a commencé son développement en 2009. Il y en a très peu de construits car il coûterait entre 12 et 14 millions de dollars l'unité.
    Un T-90M c'est entre 3 et 4 millions de dollars l'unité suivant les options exportations à ajouter.
    Le T-14 pèse 55 tonnes, c'est le plus lourd de tous les chars russes qui oscillent à un poids moyen de 48 tonnes. Il possède un moteur de 1500 CV avec une réserve pouvant monter à 1800 CV.
    Les autre chars ont des motorisations autour de 1200 CV et les russes ont abandonné les moteurs à turbine à gaz, trop de problèmes techniques.

    On voit bien qu'il est au dessus techniquement parlant, notamment dans la sécurité de l'équipage, coque de survie, la tourelle est complètement téléopérée, blindages spéciaux, systèmes de protection permettant d'intercepter les hostiles, obus hautement véloces et extrêmement perforants grâce à la longueur de son nouveau canon, etc.
    Cependant il reste trop cher à produire.
    Sur sa base devait être construit le T-15, en tant que blindé lourd d'infanterie, mais tout est resté au stade prototype, trop cher aussi à produire.

    Mais à quoi sert un blindé sur un terrain miné à outrance s'il n'est pas capable de le repérer afin d'éviter de rouler dessus ?
    Aucune chenille de blindé au monde ne résiste à ce genre d'engins vicieux.
    Donc le T-14 est comme tout le monde, au même stade que les LEOPARD II ou le CHALLENGER II, qu'on a toujours pas vu sur le champ de bataille.
    C'est un char dont on parle mais qui restera à l'arrière comme les CHALLENGER ou l'arlésienne qui s'appelle le M1-ABRAMS.
    Inutile de se plonger la rate dans le court-bouillon.
    Si par malheur un devait se faire détruire, mais tout de suite la nouvelle ferait le tour du monde à mach 100 afin de rendre le compliment aux russes avec le sort des LEOPARD II et de le dévaloriser aux yeux de l'opinion publique occidentale.

    RépondreSupprimer
  3. C'est marrant, ça rappelle l'évolution du rôle de la cavalerie lors de la confirmation de l'infanterie suisse équipée de piques et d'arbalètes( ou arquebuse) à Morat en 1478( Murten pour les Suisses) puis les tercios et les lansquenets. Dés lors, la cavalerie perd son rôle de rupture et à part le fourage, la reco ,
    et la destruction des forces en retraite, elle ne sert qu'à exploiter la profondeur d'une rupture de front par l'infanterie.
    Elle retrouve ses lettres de noblesse en 18 avec les blindés.
    Vite tempéré dès 1940 par la supériorité aérienne. Dés lors , le char ne garde sa prééminence que si le ciel lui est acquis ou favorable. Sinon, il peut rester au hangars.
    En 73, au Kippour, très mauvaise surprise avec l'amélioration des systèmes RPG où l'on voit un fellah tout seul dans son trou dezinguer les plus gros blindés israéliens.
    Sursis avec l'invention du blindage réactif .
    Et encore consternation en 2006 quand l'élite blindée israélienne se prend une raclée par de simples miliciens Hezbollah (même pas des troupes régulières).
    Et là, n'en jetez plus, entre les mines disposables en un instant à volonté,les atgm, l'artillerie intelligente, les drones, les hélicos et j'en passe, les pauvres chars retournent au rôle d'artillerie hyper mobile d'infanterie( et pour ça, les vieux blindés soviétiques sont parfaits) ou en force d'exploitation d'une rupture propre à transformer une défaite en déroute.
    Parce qu'en tant que biffin, je peux vous dire que voir arriver un char, ça glace le sang. Alors j'imagine des mecs qui essayent de se reformer après une rupture de leurs lignes et qui voient débouler une charge de dizaines de ces monstres avec en plus l'appui de drones et de terminators....de quoi prendre ses jambes à son cou.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On voit des blindés russes dans le rôle de l'artillerie mobile, visant à 5 km les lignes ukrainiennes, très efficaces. Il faut être sûr que le terrain ne soit pas miné, mais ils ne peuvent pas rester longtemps sur place, cause artillerie, drones.
      A ce jeu un T-72B3M ou un T-80M suffit et les russes en ont encore en stock.
      Quant au Terminator, les russes en avaient 10, un seul s'est fait dessouder officiellement.
      Donc en appui feu ils ont l'air de tenir le choc.

      Supprimer
    2. Pour servir d'artillerie mobile d'appui d'infanterie, même un T64 suffit.

      Supprimer
  4. Au fait, qui racontait qu'une fois Bakmut prise, tout le dispositif ukrainien s'effondrerait et les Russes n'auraient rien de sérieux devant eux jusqu'à Kramatorsk ?
    Tous les "experts" anti OTAN je crois.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ne sont-ce pas les mêmes qui n’avaient de cesse de pérorer avec les grandes flèches ?
      Je pense que la première question avant de savoir ce qu’à poutine dans la tête ou dans le ventre, c’est combien il en a sous le pied. Il me semble que la question se pose moins côté OTAN.

      Supprimer
    2. Et ce qu'il a sous le pied fluctue et dépend de pas mal de chose:
      - la combattivité de l'armée
      - l'endurance du peuple Russe
      - la loyauté et la fiabilité de l'appareil d'état , des médias et des oligarques russes
      - la position de la Chine
      - la position (branlante) de l'Inde, du Brésil de l'AfSud
      - la position des autres du grand sud
      Ça fait beaucoup.

      Supprimer
    3. Je pensais avant tout moyens militaires en personnels (réserve) et matériels. Il me semble qu’on a une petite idėe de la capacité en production de munition, mais quid de l’adaptation aux mesures de rétorsions en composants technologiques…

      Supprimer
  5. Un blindé qui semble tourner efficacement sans trop prendrer de coup, c'est le Terminator. Enfin je crois si on se base sur les "reportages" de Telegram. Cela me semble être un appui feu très efficace et dangereux pour les engins tôlés qui devaient amener la victoire de l'OTAN rapidos.

    RépondreSupprimer
  6. Un char est fait pour être...détruit ! Mais il doit avoir toutes les chances techniques et tactiques de son côté pour écarter le plus longtemps possible ce triste destin ...les chars ont encore de beaux jours devant , mais ils ne sont qu un élément parmis d autres,la technologie actuelle est telle que celui qui sort du bois prends de très gros risque ,la carte d état Major, la qualité des soldats et des officiers restent prépondérante.. un cerveau vaut tous les léopards et f16 du monde...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cher ami, la différence , c'est que pour abattre un F16 à 12000 m d'altitude, il vous faut aux moins 20 millions d'euros de matos et des personnels très qualifiés. Ce n'est à la portée réelle que de quelques pays.
      Alors que dezinguer un char peut être fait par un plouc analphabète avec son atgm ou un champ de mines à deux balles.

      Supprimer
    2. Ce pourquoi il faut plein de chars en réserve, il faut savoir les remplacer au plus vite et vite former le personnel parce que cela se dégomme bien.
      Je pense qu'on s'approcherait ou qu'on a bien passé le millier de chars lourds de combat détruits en Ukraine depuis le début des opérations.
      L'Otan en possédait près de 8000 modèles tout confondu dont 4000 usagers de provenance américaine et surtout soviétique.
      Par contre en F-16 il n'y aurait que 10 à 12 pilotes dits ukrainiens en formation actuellement sur des bases de l'Otan.
      Autant dire que cela ne va pas peser dans la balance.

      Supprimer
  7. Les russes ne font pas dans la dentelle technique et n'exposent pas leurs chars comme des vitrines technologiques comme chez nous. Ils sont pragmatiques avec ces engins, il faut de la simplicité pour la formation des équipages, les bases sont standardisées depuis les années 60 avec le T-62, facile à maintenir en état et à réparer sur le terrain, facile à produire en masse, ce sont les seuls à reconditionner leurs chars à partir de leurs vieux stocks, ils ont des usines spécialisées pour cela, et ils les rééquipent voire les rétrofitent au cours d'un conflit pour les réadapter au terrain qui change. Réactivité, simplicité, efficacité, voilà.
    S'ils en perdent de trop, ils changent leur doctrine d'emploi au cours de la guerre comme Staline en 43 avec l'utilisation des T-34 qui disait interdit de rester sur place, il faut rouler car l'ennemi à plus de difficulté à faire mouche.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés