Ukraine : Lancet 3 vs Leopard 2 (Military TV)


 

Commentaires

  1. On est dans la guerre asymétrique là...30 000 dollars pour un lancet et 6 millions pour un léopard 2. Compte tenu du temps nécessaire pour produire l'un et l'autre, je serais surpris de voir encore beaucoup de blindés sur le champs de bataille dans les mois qui viennent. La victoire de ce conflit s'emportera avec des bonnes godasses.

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    1. C est vieux comme le monde : l épée contre la cuirace , un canon antichar de qqes roubles contre un tigre ou un panther valant la peau des f.... , une simple mitrailleuse contre un jet ou un hélicoptère ultra moderne (vietnam,afghanistan ....) ,un drone de qqes milliers de francs contre un léopard de plusieurs millions ...la solution ? Y en a pas vraiment ...toute innovation dans ce domaine générant sa contre mesure (par ex les allemands vous vendent de la main droite un léopard derniere géneration et de la main gauche le missile capable de le détruire) ..c est la vie ! arme miracle n existe pas ..

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    2. Va p'tet falloir dégotter des canassons pour amener les vaillantes troupes sur le champ de bataille.
      Des charges de cosaques, sabre laser au poing... ça a de la gueule !!!

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    3. Et que dire de ces trois malheureuses torpilles aériennes à deux sous qui, en 1941, ont suffit à couler l'orgueil de la marine britannique, le cuirassé Prince of Wales, tout neuf sorti des chantiers en 1939.
      Sans parler du Bismarck qui a connu le même sort.
      Et aussi le croiseur anglais coulé par un exocet argentin.

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  2. https://www.youtube.com/watch?v=OciueIoPN74

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  3. Ce drone est en matière plastique, donc difficilement détectable.
    Son plus grand trophée est une station radar ultra-moderne occidentale IRIS-T de 200 millions de dollars capable de détecter 1500 appareils volants simultanément.
    Des batteries de S-300 ukrainiens y ont laissé leur santé aussi.

    En à peine une année de production, les russes ont déjà fait évoluer trois fois ce modèle de drone.
    Comme quoi les guerres favorisent le progrès en version accélérée, mais rien de nouveau, c'est un phénomène bien connu.
    Dans toutes les guerres, on se bat avec une technologie militaire avancée et en même temps cela se termine à coups de bêche dans les tranchées.
    Sur les images il s'agit de Bradley Square. Mais c'est le travail des mines avec le système "agriculture" russe qui a favorisé ce carnage.
    Les ukrainiens utilisent de petites drones vendus dans le commerce avec des bombinettes et essaient de viser la trappe d'entrée de la tourelle des véhicules blindés russes.
    Cela fonctionne aussi et c'est encore moins coûteux.

    Par contre, ce drone Lancet 3, va à 200 km/h maxi lors de l'impact.
    Donc, il n'emmagasine pas beaucoup d'énergie cinétique étant donné sa vitesse et son poids très relatif.
    Par conséquent sa tête explosive doit être d'une redoutable efficacité.
    Elle est inspirée de la tête explosive du Kornet, le missile antitank russe, mais ce missile a une vitesse a l'impact beaucoup plus importante que le Lancet 3.
    Les russes ont dû bricoler ou plutôt améliorer l'efficacité de la tête explosive qui fait aux alentours de 3 kg et il faudrait en récupérer un intact sur le champ de bataille pour le savoir.




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    1. Pour l instant ils le récupèrent sur la "tronche " et cela semble être efficace... 🤕

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    2. @ ZECHE - J'en reviens toujours pas que les tankistes Russes continuent à se balader avec les tourelles ouvertes. ils savent pourtant que les ukros sont friands du lâcher de bouses explosives dans les tourelles et qu'ils le mettent en ligne à chaque fois... Qu'est-ce qui pousse les Russes à être aussi négligents?

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    3. @ lysande2
      La contre mesure est d’autant plus simple, une ombrelle sur la tourelle et le pellos va rebondir dans le fossė…

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    4. Tout ce que je sais au niveau des tanks par rapport aux russes, tient à ce que les russes n'accordent pas les mêmes valeurs aux tanks sur un champ de bataille par rapport à notre façon de pensée et de concevoir ce genre d'armement et de ce qu'on en fait pendant un conflit. Je peux l'expliquer assez aisément car c'est en fonction de ce qui s'est passé lors de la seconde guerre mondiale.

      Cependant les russes ont équipé leurs T-72, T-80, voir T-64 de toits de protection avec tuilage spécial pour éviter ce genre de phénomène et aussi pour amoindrir les impacts des Javelin occidentaux. Ils ont réagi à cette menace depuis de nombreux mois.

      Ce sont sur les blindés plus légers de transport de troupes ou les chars légers obusiers de 122 mm que rien n'a été fait, ou quasiment rien depuis le début du conflit.
      Le confort y est encore plus spartiate que dans un char d'assaut classique.

      Sauf que tout ce qui sort des usines russes en ce moment comme blindé est équipé de radars de détection de drones et de mitrailleuses lourdes, minimum, c'est le calibre de 12.7 mm pour les dézinguer. Cependant, détecter des mini-drones en plastique, c'est pas facile voire impossible à réaliser efficacement. Il n'y a que le brouillage électronique de la zone qui peut empêcher ce genre d'accident et les russes n'ont pas le matos pour occuper tout le terrain, ils priorisent les secteurs où il y a du monde à protéger et du matériel à haute valeur ajoutée.

      Concernant le comportement du personnel ; plus le blindé est léger et plus il est inconfortable dans la conduite car on évite les options afin de limiter les coûts de production inutiles.
      On ajoute la claustrophobie des équipages, l'air irrespirable pendant les fortes chaleurs d'été dû à l'absence de ventilation et de climatisation, tout ceci fait que le personnel à bord ouvre les trappes pour être plus confortable dans un trajet de liaison banal.
      L'attention est plus relâchée a ce moment là, et c'et là que les ukrainiens en profitent.

      Dans nos VAB nationaux qu'on a donnés aux ukrainiens, qui sont non climatisés et bien en Afrique, par 50° à l'ombre comme au Mali, on emporte des cargaisons d'eau invraisemblables dans le blindé afin que nos soldats s'hydratent.
      Simplement pour faire de longues heures de route entre deux bases logistiques.
      En plus avec leurs bardas, car l'engin peut sauter sur une mine ou un IED à tout moment, on imagine aisément la quantité de sueur extirpée des corps en une journée de transport dans une coque en métal chauffée à blanc par le soleil africain.
      Pendant la campagne de l'Afrika Korps en Afrique du Nord, on pouvait faire frire un œuf sur la tôle d'un Panzer III sous le soleil en plein midi. C'est pas une légende.

      Par conséquent, ouvrir les portes pour créer un courant d'air est vital en plein été sur ce genre de matériel dans les plaines ukrainienne où le thermomètre peu monter à 40°C à l'ombre.
      Pas en hiver, car on est content de supporter la chaleur du moteur quand l'isolation est défectueuse, mais pour le bruit c'est encore autre chose.

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    5. Il faut aussi considérer la mentalité du tankiste en temps de guerre.
      Mon grand père me disait que la mortalité est telle dans les blindés que les mecs deviennent "fatalistes", ça plus un côté bravache inhérent aux cavaliers fait qu'effectivement les mecs ne ferment les écoutilles que quand ça pète pour de bon... et encore...
      Le chef de char préfère souvent voir avec ses yeux.
      Et dès que les gars ne sont plus en combat, même sur zone, le pilote aussi préfère sortir la tête.
      Et Zeche a raison, dans la biff , les blindés de transport sont effroyables, surtout l'été donc que que les gars ne sont plus en assaut, les officiers ont beau gueuler comme des veaux( peu d'effet sur des lascars aguerris), tout le monde s'en tape et ouvre tout ce qui peut s'ouvrir.
      Un gars au front qui passerait sa vie à faire attention à tout deviendrait cinglé en quelques jours.
      Ils développent une sorte d'instinct de survie et de capacité de réaction.
      C'est pour ça que je me demande bien ce que notre armée de dezingueurs de gardiens de chèvres en sandales peuvent bien apprendre à des gars qui se battent depuis des mois contre un ennemi d'une nature qu'on n'a plus affronté (et avec quel succès...) depuis 83 ans...

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    6. Oui, le sentiment de fatalisme, après tout, j'aurai vu du pays avant de mourir c'est quand même bien la guerre, faut se faire une raison, autant en profiter une dernière fois.
      Témoignage d'un rescapé de Dunkerque en 1940 que j'ai entendu de vive voix, à la fin tu es tellement blasé, dépité et fatigué que les ordres n'intéressent plus personne et que tu prends du bon temps quand même au milieu de la mitraille.

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    7. C'est un peu comme en régate. Si on respectait toutes les mesures de sécurité, on deviendrait dingue.Et puis le côté bravache, le manque de sommeil, la fatigue. Donc avant de voir une bouée au balcon, et avant d'enfiler harnais et gilet, il faut vraiment des conditions extrêmes. Et ça ne dure que quelques jours. Alors j'imagine des mecs au front confrontés à une loterie sanguinaire en permanence. Si le mec ne se détache pas, il craque.

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