Les russes poussent sur Lyman, ils ont enfoncé les lignes ukrainiennes de 2 km en profondeur sur une largeur de 65 km. Ce qui resserre la pince sur Siversk dans le même temps. Les unités ukrainiennes sont obligés de bouger pour renforcer cette partie du front. S'ils veulent empêcher les russes de les enfoncer, c'est là qu'il faudrait utiliser les obus à sous munitions otaniens afin de les retarder.
Ce ne serait pas leur premier coup de pute , je constate que l'emploie de ces saloperies en font jouir quelques uns , tout aussi malade que ceux qui donne un briquet a son gamin . Ces merdes sont a condamner c'est l'amputation garantie pour la génération qui vient , mais je suppose que ce genre de pensée ne te viens même pas à l'esprit ..
Ces armes sont le synonyme de l'impuissance en réalité, on va tout casser et rien vous laisser de propre quand vous occuperez les lieux. C'est comme l'uranium appauvri, contaminateur de l'air et vous avez le contaminateur de la terre à présent avec ses armes. On utilise les sous munitions quand on perd du terrain, pour se replier et ralentir la progression de l'adversaire. On sait qu'on ne va plus prendre le dessus sur l'adversaire. Donc les russes doivent se concentrer sur la destruction des canons otaniens de 155 mm capables d'envoyer ces saloperies, s'ils veulent avoir moins de dommages collatéraux. Mais l'armée ukrainienne en a déjà utilisé dans des roquettes sur ouragan. Les russes peuvent le faire aussi, ils ne sont pas signataires de l'accord d'Oslo.
Quand on en est là le plus raisonnable serait de trouver des accords acceptables puisque de toute façon ils se savent lâchés , le matériel qui arriverait ne fait que durcir les pertes déjà sévères . L'arbitre compte jusqu'à dix et va sonner l'arrêt des aides et fermer les guichets de la finance . L’Ukraine est un désastre , selon ce qu'on peut voir une bonne dizaine de chars sont détruits par jour , alors qu'est ce que ça doit être au niveau des hommes !...
Les nouvelles reçues de mes proches à Kiev cette semaine (de sources différentes) me disent trois choses importantes : 1/ "les occidentaux sont des fumiers, ils nous ont poussé à nous battre et nous laissent tomber maintenant" (allusion largement commentée du refus d'intégration à l'otan) 2/ Des ukrainiens pourtant très patriotes veulent que tout cela s'arrête le plus tôt possible et ne croient plus à la victoire 3/ l'activité économique est quasiment à l'arrêt et les entrepreneurs sont totalement désœuvrés. L'épouse d'un cousin mobilisé pas loin de liman essaie de le persuader de se rendre aux Russes, moins dangereux que de rester attendre les bombardements incessants. Les contrôles policiers se font plus sévères et beaucoup de déserteurs sont arrêtés, on ne sait pas ce qui advient d'eux.
@Lysandre Le plus heureux serait que le retournement d’opinion et la chute du régime se fasse là ou il n’a jamais été calculé, à savoir côté Ukrainien. L’opinion ukrainienne pense t-elle toujours à la propagande locale ?
bonne question ! voici ma réponse : Tout dépend de là où elle se trouve... la plupart des ukrainiens réfugiés en europe suivent aveuglément la propagande du régime kievien et les ukrainiens restés sur place n'y croient plus. J'ai été témoin d'une engueulade chez moi avant hier entre une personne arrivée de kiev il y a 3 jours et un ukrainien réfugié en France depuis 1 an.
La discorde des peuples au sein même de ce qui les réunis suit son chemin… Que des femmes, enfants réfugiées soient encore sous la coupe de la propagande unanimement relayée par les media des pays hôtes, est parfaitement compréhensible. Cela l’est moins pour toutes les forces vives qui par relation, argent, opportunité ont fui leurs obligations et dont les soutiens et engagements consistent à agiter des drapeaux ukrainiens au coeur des matchs de foot ou huer une joueuse russe sur un cour de tennis.
Les ukrainiens se sont faits avoir depuis 2014, c'est à dire depuis MAIDAN et encore c'était déjà contaminé avant avec les révolutions dites oranges de 2004 et de 2009. Malheureusement compter sur l'Occident est trop dangereux, les ukrainiens commencent à s'en rendre compte car les européens n'ont jamais eu de paroles et surtout les anglo-saxons qui restent pragmatiques en toute circonstance et qui n'hésiteront pas à filer à l'anglaise quand les choses sentiront le roussi.
Voici l'inventaire de tout ce qui a été loupé entre l'Occident et l'Ukraine :
- L'échec des accords de Vilnius en 2013 mal gérés par Merkel Hollande et Jose Manuel Barroso qui a refusé de faire un chèque de 45 milliards d'euros pour aider économiquement l'Ukraine au départ suite à la proposition de Ianoukovitch. Le problème N°1 de l'Ukraine étant la corruption déjà à l'époque, ce pourquoi cela a été refusé, mais tout cela a disparu avec Zelensky, d'un coup de baguette magique et les sommes déversées en Ukraine sont sans commune mesure avec cette proposition de l'époque. - Accords de Maidan en février 2014 réalisés avec Viktor Ianoukovitch et torpillés par Les ministres de la diplomatie, allemande, Française en la personne de Mr Fabius et polonaise. On a laissé faire les ultra-nationalistes réalisés un coup d'état le tout sponsorisés par Washington. - Accords de Minsk I en septembre 2014, parole non tenue par Merkel et Hollande suite à la dégelée militaire de l'armée ukrainienne dans le Donbass ou plutôt ses défections en son sein. - Accords de Minsk II en 2015, ratifiés par conseil de sécurité de l'ONU, toujours parole non tenue par Merkel et Hollande, suite à l'encerclement de l'armée ukrainienne dans le Donbass par les autonomistes de l'époque. - Le torpillage des négociations en Turquie qui allaient aboutir à un accord viable en mars 2022 par Boris Johnson en personne.
Et enfin pour boucler la boucle, retour à la case départ : - Vilnius en juillet 2023 avec l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan torpillée dès le début par Joe Biden. La liste est longue et douloureuse pour tous. On pourrait aussi parler des financements américains depuis 2004 par l'Open Society de Georges Soros qui a sponsorisé la première révolution Orange, 2006 avec le financement direct par les services de la Maison Blanche et qui sponsorisera la deuxième révolution orange, etc.
D'après vos dires, on sent la fin arriver, mais trois problèmes restent entiers. 1) Les russes ne voudront pas négocier pour le moment, Lavrov l'a redit dernièrement, ils veulent notre peau, qu'on passe un hiver dans le froid avec des restrictions énergétiques dans la panade économique pour nous donner une bonne leçon. Si ils négociaient, alors ils exigeraient d'énormes concessions de notre part, ils savent qu'on passera pas l'hiver sans leur gaz, très bon moyen de pression.
2) Si chute du régime de Kiev soudainement, pas de négociation car pas d'interlocuteurs viables, avec risques que les fanatiques prennent la place et entrainent peut être la Pologne dans le conflit avec eux.
3) Si effondrement de l'armée ukrainienne, où vont s'arrêter les russes militairement parlant ?
Je suis du même avis concernant les Ukrainiens réfugiés et ceux restés au pays , il n'y a qu'à voir sur LCI les ukrainiennes qui viennent débattre , elles sont déconnectées , pareils pour les opposants russes .
@ ZECHE Concernant les 3 points: 1) Tout à fait d'accord 2) Si chute du régime de kiev, la majorité des ukrainiens se rangera derrière un leader pro-Russe parce que, , dans l'ordre que vous voulez : a) le traitre sera devenu l'occident, il faut toujours un bouc émissaire b) 95% des ukrainiens sont Russophones c) Les religieux orthodoxes poussent dans ce sens d) L'énergie est abondante côté Russe (et pas côté ukrainien) e) la majorité des ukrainiens ont de la famille en Russie f) Poutine a montré qu'il était bienveillant vis à vis des ukrainiens (mais pas des ukro-nazis) g) les ukrainiens sont fatalistes (à l'instar des Russes) et pragmatiques h) il est toujours préférable de se ranger du côté des vainqueurs 3) Les Russes s'arrêteront aux frontières de l'ukraine et se dépêcheront de proposer aux hongrois de leur restituer le bout de territoire et leurs ressortissants, idem pour les roumains et pour les Pollacks => la galicie catholique et ses fumiers de banderistes... Le tout sans contreparties, Cadeaux !!! Et ça foutra un joli bordel dans l'UE mais Orban sera ravi de récupérer ce bout de Hongrie et dira "OUI" sans hésitation...
Oui, la Pologne est déjà intéressée pour récupérer la Galicie, cela a été dit officiellement. Oui, la Hongrie et la Roumanie sont intéressées aussi, ils l'ont déjà dit officiellement. Il ne faut pas que la Russie envahisse toute l'Ukraine, entente impossible avec l'Ouest.
A mon très humble avis, le scénario à la coréenne n'a aucune chance d'être accepté par les Russes parce qu'ils savent que c'est une promesse de guerre larvée et sans fin. Une demi victoire, c'est aussi une demi défaite et je suis certain que poutine ne s'en satisfera pas, ni le peuple Russe...
A la lecture des dernières frasques des généraux Popov et Guruliov, je suis, encore une fois sideré par l'immense différence de culture entre la Russie et celle d'Europe occidentale "catholico-germanique". La liberté de parole et même l'anarchie communicationnelle russe le stupéfié sans cesse pour un pays que nous ne cessons de décrire comme despotique. Nos démocraties, surtout en temps de guerre, sont infiniment plus répressives et impitoyables avec la liberté de parole surtout au sein de l'armée. La Grande Muette. Popov vient d'être relevé après la diffusion d'une vidéo où il charge sans retenue, son supérieur direct Gerasimov. Cette vidéo a été publiée par le général et parlementaire Guruliov. Plusieurs points sautent aux yeux. 1)Encore une fois, un officier général critique ouvertement le general en chef sur un support enregistré qui plus est. En Europe de l'ouest, ce serait impensable. 2) pour excuse, il est dit que cette vidéo n'était pas publique, mais destinée aux chefs de corps de sa 58e armée...les bras m'en tombent. C'est une excuse ça ? Depuis quand un général d'armée fait-il, en plein assaut ennemi, une communication à ses chefs de corps en disant tout le mal qu'il pense du chef d'état major. Insensé. En 1914, en pleine débâcle du début, l'excellent général Lanrezac a été relevé pour moins que ça. Ses critiques( directes et privées donc réglementaires) incessantes contre les manquements et erreurs de l'état major furent, à juste titre, considérées comme inutile, néfastes, propre à répandre la panique et signe d'un manque évident de sang froid indigne d'un officier général au feu. Visiblement, chez les Russes, on trouve normal qu'un général d'armée déclaré à tous les officiers généraux et supérieurs qu'il commande, tout le mal qu'il pense du chef d'état major et son avis comme quoi ça va mal finir. Insensé. Insensé pour nous, Européens de l'ouest . Comme on dit, si tu veux faire de la politique, tu fais Science Po, pas Saint Cyr. Un officier a le droit et le devoir d'exprimer ses doutes et d'exiger des moyens de son état major mais en aucun cas celui de se répandre devant ses subordonnés et même le grand public. Insensé. Chez nous, cette règle d'or vaut aussi en temps de paix et aussi dans le management civil. Tu râles vers le haut,bjzmais vers le bas pour la simple raison que montrer de la critique vers le haut généré systématiquement de la rébellion en bas. C'est toute la légitimité de la chaîne de commandement qui est remise en cause: du général en chef au sergent. Du DG au chef d'équipe. Visiblement, pas chez les Russes. 3) pourquoi Guruliov a-t-il publié cette vidéo ? En bref ma question est: Ce bordel est il endémique chez les Russes ? Est ce le signe de fractures au sein de l'armée ? Ou s'agit-il encore d'une ruse pour faire croire à des lignes de fracture dans l'armée ?
Ne pas oublier que chez nous, DeVilliers a été limogé et humilié publiquement pour simplement avoir répondu à la mission d’évaluation et de bilan relative à sa fonction et au cérémonial dans lequel il assistait.
On a déjà eu l'affaire Prigojine avec un dénouement bizarroïde, bref du foutage de gueule orchestré par le Kremlin. Et maintenant l'affaire Popov, un général qui pleure son collaborateur le plus proche qui a été tué par un STORM SHADOW, quoi de plus normal en pleine guerre. Le tout en plein milieu d'une offensive russe sur Lyman. Ils sont forts ces russes pour nous semer le doute et nous faire poser des interrogations sur leurs comportements. Voilà le message : Venez les ukrainiens nous attaquer, nous sommes faibles, c'est le moment de mettre le paquet sur le front Sud, chez nous c'est la panade !!!
Non les russes n'ont pas gagné loin de là.La zizanie interne peut s'avérer mortelle pour les russes..Ça donne l'impression de favoriser la 6iéme colonne mais c'est la 5ième qui tire les ficelles pour aboutir à la dislocation de la fédérztion de Russie.oyan dissimulé encore des forces les plus importantes
Je suis hélas d'accord Celui qui fait la guerre, c'est le biffin dans sa tranchée. Et sa femme et sa mère à l'arrière. A force de foutre le doute dans les crânes, ça va mal finir.
La Russie est solidement mobilisée derrière Poutine. Je ne crois absolument pas à un tel scénario. Les gesticulations de certains hauts gradés et dignitaires du régime font "pschitt" à chaque fois. Lorsque ce ne sont pas des démonstrations de "maskirovka" (on en sait rien) à l'attention des occidentaux qui tremblent à chaque fois qu'un fou furieux ne mette le main sur une ogive nucléaire et ne déclenche l'apocalypse, ce sont des réajustements qui (comme disait Chirac) lui en fait "bouger l'une sans faire bouger l'autre"... Encore une fois, il faut changer de paradigmes. poutine est un joueur d'échecs en place depuis 23 ans. il connaît son petit monde comme sa poche...
Si l'Ukraine ne perce pas d'ici l'automne, le moral ukrainien risque d'être entamé, si il y a une percée ou un effondrement des lignes russes ça risque d'être l'inverse. Mais selon les experts TV maintenant ce n'est plus la grande percée qui compte , c'est dingue le changement de ton , avant juin c'était le scénario probable et il n'a pas eu lieu , du moins pas encore et aujourd'hui ça change de ton en disant : oui mais ce n'est la percée qui compte , c'est l'artillerie , les frappes a l'arrière..
Si l'Ukraine ne perce pas d'ici l'automne, le moral ukrainien risque d'être entamé, si il y a une percée ou un effondrement des lignes russes ça risque d'être l'inverse. Mais selon les experts TV maintenant ce n'est plus la grande percée qui compte , c'est dingue le changement de ton , avant juin c'était le scénario probable et il n'a pas eu lieu , du moins pas encore et aujourd'hui ça change de ton en disant : oui mais ce n'est la percée qui compte , c'est l'artillerie , les frappes a l'arrière..
@ Cyclopède - Le problème du doute s'impose, me semble t'il, bien plus du côté ukrainien où les mobilisations (pas toujours très glorieuses) touchent la population surtout russophone et les minorités. Du côté Russe, une seule mobilisation (et encore, partielle) et par contre un gros effort de recrutement de volontaires qui se professionnalisent; donc ils vont au casse-pipe toute connaissance de cause. Comme l'a écrit ZECHE, l'armée Russe est en totale mutation. Nous avons donc d'un côté une armée de conscrits de moins en moins motivés, sans soutien aérien et dans un pays en ruine, et de l'autre côté une armée professionnalisée ayant la maîtrise du ciel et adossée à leur pays dont la capacité industrielle est non seulement intacte mais en expansion. Nonobstant les fameuses "armes miracle" venues de l'occident des ukrainiens, si j'avais un million de yuans à jouer, je sais sur lequel des deux protagonistes je miserais...
@Lysandre2 C’est ce que je pense aussi, ce que je perçois sans avoir aucune information ni compétence particulière. Je repense au propos de cette diplomate russe fait en Crimée par Ligne Droite l’année dernière. Elle faisait état de la guerre de l’émotion adopté par le clan occidental et précisait que pour que celle-ci conserve son efficacité, il fallait sans cesse toujours aller plus loin dans l’extravagance, la mise en accusation, la désinformation. On est monté à ce niveau très fort et très rapide (c’était juste après Buch, aucune suite ni enquête ayant donne suite), force est de constater qu’au dessus crime contre l’humanité il ne reste pas grand chose en magasin dans la course à l´ignominie pour alimenter la machine.
Les russes poussent sur Lyman, ils ont enfoncé les lignes ukrainiennes de 2 km en profondeur sur une largeur de 65 km. Ce qui resserre la pince sur Siversk dans le même temps.
RépondreSupprimerLes unités ukrainiennes sont obligés de bouger pour renforcer cette partie du front.
S'ils veulent empêcher les russes de les enfoncer, c'est là qu'il faudrait utiliser les obus à sous munitions otaniens afin de les retarder.
Ce ne serait pas leur premier coup de pute , je constate que l'emploie de ces saloperies en font jouir quelques uns , tout aussi malade que ceux qui donne un briquet a son gamin . Ces merdes sont a condamner c'est l'amputation garantie pour la génération qui vient , mais je suppose que ce genre de pensée ne te viens même pas à l'esprit ..
SupprimerCes armes sont le synonyme de l'impuissance en réalité, on va tout casser et rien vous laisser de propre quand vous occuperez les lieux. C'est comme l'uranium appauvri, contaminateur de l'air et vous avez le contaminateur de la terre à présent avec ses armes.
SupprimerOn utilise les sous munitions quand on perd du terrain, pour se replier et ralentir la progression de l'adversaire. On sait qu'on ne va plus prendre le dessus sur l'adversaire. Donc les russes doivent se concentrer sur la destruction des canons otaniens de 155 mm capables d'envoyer ces saloperies, s'ils veulent avoir moins de dommages collatéraux. Mais l'armée ukrainienne en a déjà utilisé dans des roquettes sur ouragan. Les russes peuvent le faire aussi, ils ne sont pas signataires de l'accord d'Oslo.
Quand on en est là le plus raisonnable serait de trouver des accords acceptables puisque de toute façon ils se savent lâchés , le matériel qui arriverait ne fait que durcir les pertes déjà sévères . L'arbitre compte jusqu'à dix et va sonner l'arrêt des aides et fermer les guichets de la finance . L’Ukraine est un désastre , selon ce qu'on peut voir une bonne dizaine de chars sont détruits par jour , alors qu'est ce que ça doit être au niveau des hommes !...
RépondreSupprimerLes nouvelles reçues de mes proches à Kiev cette semaine (de sources différentes) me disent trois choses importantes : 1/ "les occidentaux sont des fumiers, ils nous ont poussé à nous battre et nous laissent tomber maintenant" (allusion largement commentée du refus d'intégration à l'otan) 2/ Des ukrainiens pourtant très patriotes veulent que tout cela s'arrête le plus tôt possible et ne croient plus à la victoire 3/ l'activité économique est quasiment à l'arrêt et les entrepreneurs sont totalement désœuvrés.
SupprimerL'épouse d'un cousin mobilisé pas loin de liman essaie de le persuader de se rendre aux Russes, moins dangereux que de rester attendre les bombardements incessants.
Les contrôles policiers se font plus sévères et beaucoup de déserteurs sont arrêtés, on ne sait pas ce qui advient d'eux.
@Lysandre
SupprimerLe plus heureux serait que le retournement d’opinion et la chute du régime se fasse là ou il n’a jamais été calculé, à savoir côté Ukrainien.
L’opinion ukrainienne pense t-elle toujours à la propagande locale ?
bonne question ! voici ma réponse :
SupprimerTout dépend de là où elle se trouve... la plupart des ukrainiens réfugiés en europe suivent aveuglément la propagande du régime kievien et les ukrainiens restés sur place n'y croient plus. J'ai été témoin d'une engueulade chez moi avant hier entre une personne arrivée de kiev il y a 3 jours et un ukrainien réfugié en France depuis 1 an.
La discorde des peuples au sein même de ce qui les réunis suit son chemin…
SupprimerQue des femmes, enfants réfugiées soient encore sous la coupe de la propagande unanimement relayée par les media des pays hôtes, est parfaitement compréhensible. Cela l’est moins pour toutes les forces vives qui par relation, argent, opportunité ont fui leurs obligations et dont les soutiens et engagements consistent à agiter des drapeaux ukrainiens au coeur des matchs de foot ou huer une joueuse russe sur un cour de tennis.
Les ukrainiens se sont faits avoir depuis 2014, c'est à dire depuis MAIDAN et encore c'était déjà contaminé avant avec les révolutions dites oranges de 2004 et de 2009.
SupprimerMalheureusement compter sur l'Occident est trop dangereux, les ukrainiens commencent à s'en rendre compte car les européens n'ont jamais eu de paroles et surtout les anglo-saxons qui restent pragmatiques en toute circonstance et qui n'hésiteront pas à filer à l'anglaise quand les choses sentiront le roussi.
Voici l'inventaire de tout ce qui a été loupé entre l'Occident et l'Ukraine :
- L'échec des accords de Vilnius en 2013 mal gérés par Merkel Hollande et Jose Manuel Barroso qui a refusé de faire un chèque de 45 milliards d'euros pour aider économiquement l'Ukraine au départ suite à la proposition de Ianoukovitch.
Le problème N°1 de l'Ukraine étant la corruption déjà à l'époque, ce pourquoi cela a été refusé, mais tout cela a disparu avec Zelensky, d'un coup de baguette magique et les sommes déversées en Ukraine sont sans commune mesure avec cette proposition de l'époque.
- Accords de Maidan en février 2014 réalisés avec Viktor Ianoukovitch et torpillés par Les ministres de la diplomatie, allemande, Française en la personne de Mr Fabius et polonaise. On a laissé faire les ultra-nationalistes réalisés un coup d'état le tout sponsorisés par Washington.
- Accords de Minsk I en septembre 2014, parole non tenue par Merkel et Hollande suite à la dégelée militaire de l'armée ukrainienne dans le Donbass ou plutôt ses défections en son sein.
- Accords de Minsk II en 2015, ratifiés par conseil de sécurité de l'ONU, toujours parole non tenue par Merkel et Hollande, suite à l'encerclement de l'armée ukrainienne dans le Donbass par les autonomistes de l'époque.
- Le torpillage des négociations en Turquie qui allaient aboutir à un accord viable en mars 2022 par Boris Johnson en personne.
Et enfin pour boucler la boucle, retour à la case départ :
- Vilnius en juillet 2023 avec l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan torpillée dès le début par Joe Biden.
La liste est longue et douloureuse pour tous.
On pourrait aussi parler des financements américains depuis 2004 par l'Open Society de Georges Soros qui a sponsorisé la première révolution Orange, 2006 avec le financement direct par les services de la Maison Blanche et qui sponsorisera la deuxième révolution orange, etc.
D'après vos dires, on sent la fin arriver, mais trois problèmes restent entiers.
1) Les russes ne voudront pas négocier pour le moment, Lavrov l'a redit dernièrement, ils veulent notre peau, qu'on passe un hiver dans le froid avec des restrictions énergétiques dans la panade économique pour nous donner une bonne leçon.
Si ils négociaient, alors ils exigeraient d'énormes concessions de notre part, ils savent qu'on passera pas l'hiver sans leur gaz, très bon moyen de pression.
2) Si chute du régime de Kiev soudainement, pas de négociation car pas d'interlocuteurs viables, avec risques que les fanatiques prennent la place et entrainent peut être la Pologne dans le conflit avec eux.
3) Si effondrement de l'armée ukrainienne, où vont s'arrêter les russes militairement parlant ?
Je suis du même avis concernant les Ukrainiens réfugiés et ceux restés au pays , il n'y a qu'à voir sur LCI les ukrainiennes qui viennent débattre , elles sont déconnectées , pareils pour les opposants russes .
Supprimer@ ZECHE
SupprimerConcernant les 3 points:
1) Tout à fait d'accord
2) Si chute du régime de kiev, la majorité des ukrainiens se rangera derrière un leader pro-Russe parce que, , dans l'ordre que vous voulez :
a) le traitre sera devenu l'occident, il faut toujours un bouc émissaire
b) 95% des ukrainiens sont Russophones
c) Les religieux orthodoxes poussent dans ce sens
d) L'énergie est abondante côté Russe (et pas côté ukrainien)
e) la majorité des ukrainiens ont de la famille en Russie
f) Poutine a montré qu'il était bienveillant vis à vis des ukrainiens (mais pas des ukro-nazis)
g) les ukrainiens sont fatalistes (à l'instar des Russes) et pragmatiques
h) il est toujours préférable de se ranger du côté des vainqueurs
3) Les Russes s'arrêteront aux frontières de l'ukraine et se dépêcheront de proposer aux hongrois de leur restituer le bout de territoire et leurs ressortissants, idem pour les roumains et pour les Pollacks => la galicie catholique et ses fumiers de banderistes... Le tout sans contreparties, Cadeaux !!!
Et ça foutra un joli bordel dans l'UE mais Orban sera ravi de récupérer ce bout de Hongrie et dira "OUI" sans hésitation...
Oui, la Pologne est déjà intéressée pour récupérer la Galicie, cela a été dit officiellement.
SupprimerOui, la Hongrie et la Roumanie sont intéressées aussi, ils l'ont déjà dit officiellement.
Il ne faut pas que la Russie envahisse toute l'Ukraine, entente impossible avec l'Ouest.
Zeche je vous rejoins, j'envisage un scénario à la Coréenne mais je m'interroge sur le sort d'Odessa et de Kharkov .
SupprimerA mon très humble avis, le scénario à la coréenne n'a aucune chance d'être accepté par les Russes parce qu'ils savent que c'est une promesse de guerre larvée et sans fin. Une demi victoire, c'est aussi une demi défaite et je suis certain que poutine ne s'en satisfera pas, ni le peuple Russe...
SupprimerA la lecture des dernières frasques des généraux Popov et Guruliov, je suis, encore une fois sideré par l'immense différence de culture entre la Russie et celle d'Europe occidentale "catholico-germanique".
RépondreSupprimerLa liberté de parole et même l'anarchie communicationnelle russe le stupéfié sans cesse pour un pays que nous ne cessons de décrire comme despotique.
Nos démocraties, surtout en temps de guerre, sont infiniment plus répressives et impitoyables avec la liberté de parole surtout au sein de l'armée.
La Grande Muette.
Popov vient d'être relevé après la diffusion d'une vidéo où il charge sans retenue, son supérieur direct Gerasimov.
Cette vidéo a été publiée par le général et parlementaire Guruliov.
Plusieurs points sautent aux yeux.
1)Encore une fois, un officier général critique ouvertement le general en chef sur un support enregistré qui plus est. En Europe de l'ouest, ce serait impensable.
2) pour excuse, il est dit que cette vidéo n'était pas publique, mais destinée aux chefs de corps de sa 58e armée...les bras m'en tombent. C'est une excuse ça ? Depuis quand un général d'armée fait-il, en plein assaut ennemi, une communication à ses chefs de corps en disant tout le mal qu'il pense du chef d'état major. Insensé. En 1914, en pleine débâcle du début, l'excellent général Lanrezac a été relevé pour moins que ça. Ses critiques( directes et privées donc réglementaires) incessantes contre les manquements et erreurs de l'état major furent, à juste titre, considérées comme inutile, néfastes, propre à répandre la panique et signe d'un manque évident de sang froid indigne d'un officier général au feu.
Visiblement, chez les Russes, on trouve normal qu'un général d'armée déclaré à tous les officiers généraux et supérieurs qu'il commande, tout le mal qu'il pense du chef d'état major et son avis comme quoi ça va mal finir.
Insensé.
Insensé pour nous, Européens de l'ouest . Comme on dit, si tu veux faire de la politique, tu fais Science Po, pas Saint Cyr.
Un officier a le droit et le devoir d'exprimer ses doutes et d'exiger des moyens de son état major mais en aucun cas celui de se répandre devant ses subordonnés et même le grand public.
Insensé.
Chez nous, cette règle d'or vaut aussi en temps de paix et aussi dans le management civil. Tu râles vers le haut,bjzmais vers le bas pour la simple raison que montrer de la critique vers le haut généré systématiquement de la rébellion en bas.
C'est toute la légitimité de la chaîne de commandement qui est remise en cause: du général en chef au sergent. Du DG au chef d'équipe.
Visiblement, pas chez les Russes.
3) pourquoi Guruliov a-t-il publié cette vidéo ?
En bref ma question est:
Ce bordel est il endémique chez les Russes ?
Est ce le signe de fractures au sein de l'armée ?
Ou s'agit-il encore d'une ruse pour faire croire à des lignes de fracture dans l'armée ?
Ne pas oublier que chez nous, DeVilliers a été limogé et humilié publiquement pour simplement avoir répondu à la mission d’évaluation et de bilan relative à sa fonction et au cérémonial dans lequel il assistait.
SupprimerJustement, c'est dire la différence de culture.
SupprimerOn a déjà eu l'affaire Prigojine avec un dénouement bizarroïde, bref du foutage de gueule orchestré par le Kremlin.
RépondreSupprimerEt maintenant l'affaire Popov, un général qui pleure son collaborateur le plus proche qui a été tué par un STORM SHADOW, quoi de plus normal en pleine guerre.
Le tout en plein milieu d'une offensive russe sur Lyman.
Ils sont forts ces russes pour nous semer le doute et nous faire poser des interrogations sur leurs comportements.
Voilà le message : Venez les ukrainiens nous attaquer, nous sommes faibles, c'est le moment de mettre le paquet sur le front Sud, chez nous c'est la panade !!!
Non les russes n'ont pas gagné loin de là.La zizanie interne peut s'avérer mortelle pour les russes..Ça donne l'impression de favoriser la 6iéme colonne mais c'est la 5ième qui tire les ficelles pour aboutir à la dislocation de la fédérztion de Russie.oyan dissimulé encore des forces les plus importantes
RépondreSupprimerJe suis hélas d'accord
SupprimerCelui qui fait la guerre, c'est le biffin dans sa tranchée. Et sa femme et sa mère à l'arrière.
A force de foutre le doute dans les crânes, ça va mal finir.
La Russie est solidement mobilisée derrière Poutine. Je ne crois absolument pas à un tel scénario. Les gesticulations de certains hauts gradés et dignitaires du régime font "pschitt" à chaque fois. Lorsque ce ne sont pas des démonstrations de "maskirovka" (on en sait rien) à l'attention des occidentaux qui tremblent à chaque fois qu'un fou furieux ne mette le main sur une ogive nucléaire et ne déclenche l'apocalypse, ce sont des réajustements qui (comme disait Chirac) lui en fait "bouger l'une sans faire bouger l'autre"... Encore une fois, il faut changer de paradigmes. poutine est un joueur d'échecs en place depuis 23 ans. il connaît son petit monde comme sa poche...
SupprimerLe doute arrivera t-il en premier dans les crânes des soldats et familles russes ou bien des ukrainiens ?
SupprimerSi l'Ukraine ne perce pas d'ici l'automne, le moral ukrainien risque d'être entamé, si il y a une percée ou un effondrement des lignes russes ça risque d'être l'inverse. Mais selon les experts TV maintenant ce n'est plus la grande percée qui compte , c'est dingue le changement de ton , avant juin c'était le scénario probable et il n'a pas eu lieu , du moins pas encore et aujourd'hui ça change de ton en disant : oui mais ce n'est la percée qui compte , c'est l'artillerie , les frappes a l'arrière..
SupprimerSi l'Ukraine ne perce pas d'ici l'automne, le moral ukrainien risque d'être entamé, si il y a une percée ou un effondrement des lignes russes ça risque d'être l'inverse. Mais selon les experts TV maintenant ce n'est plus la grande percée qui compte , c'est dingue le changement de ton , avant juin c'était le scénario probable et il n'a pas eu lieu , du moins pas encore et aujourd'hui ça change de ton en disant : oui mais ce n'est la percée qui compte , c'est l'artillerie , les frappes a l'arrière..
Supprimer@ Cyclopède - Le problème du doute s'impose, me semble t'il, bien plus du côté ukrainien où les mobilisations (pas toujours très glorieuses) touchent la population surtout russophone et les minorités. Du côté Russe, une seule mobilisation (et encore, partielle) et par contre un gros effort de recrutement de volontaires qui se professionnalisent; donc ils vont au casse-pipe toute connaissance de cause. Comme l'a écrit ZECHE, l'armée Russe est en totale mutation.
SupprimerNous avons donc d'un côté une armée de conscrits de moins en moins motivés, sans soutien aérien et dans un pays en ruine, et de l'autre côté une armée professionnalisée ayant la maîtrise du ciel et adossée à leur pays dont la capacité industrielle est non seulement intacte mais en expansion.
Nonobstant les fameuses "armes miracle" venues de l'occident des ukrainiens, si j'avais un million de yuans à jouer, je sais sur lequel des deux protagonistes je miserais...
@Lysandre2
SupprimerC’est ce que je pense aussi, ce que je perçois sans avoir aucune information ni compétence particulière.
Je repense au propos de cette diplomate russe fait en Crimée par Ligne Droite l’année dernière. Elle faisait état de la guerre de l’émotion adopté par le clan occidental et précisait que pour que celle-ci conserve son efficacité, il fallait sans cesse toujours aller plus loin dans l’extravagance, la mise en accusation, la désinformation.
On est monté à ce niveau très fort et très rapide (c’était juste après Buch, aucune suite ni enquête ayant donne suite), force est de constater qu’au dessus crime contre l’humanité il ne reste pas grand chose en magasin dans la course à l´ignominie pour alimenter la machine.