Ukraine : saillant de Vremevka le 3 juillet 2023 (Rybar)
Les unités ukrainiennes dans les environs du saillant de Vremevka récupèrent leur potentiel de combat. Au cours de la journée d'hier, l'aviation et l'artillerie russes ont travaillé étroitement contre les retranchements de l'armée ukrainienne (AFU) dans la région des zones boisées à l'ouest de Staromayorskoe.
En conséquence, les forces du 1er bataillon de fusiliers de la 1re brigade, de la 35e brigade et de la 128e brigade territoriale ont subi de lourdes pertes et une partie des retranchement a été détruite. Au moins quatre véhicules blindés ont participé à l'évacuation des blessés et des tués vers Bolshaya Novoselka.
Ce soir, le commandement de l'AFU a déplacé plusieurs groupes d'assaut de la 35e brigade sous le couvert de véhicules blindés. Deux lance-missiles ATGM Javelin, ainsi que des renforts du 116e bataillon du 110e régiment territorial ont été déployés dans la zone de la lisière boisée.
Le personnel de la 31e brigade d'armée et de la 36e brigade de l'AFU a également fait l'objet d'une relève à la jonction Levadnoye-Rivnopol. Des détachements renforcent les bastions au sud-est de Levadnoye.
Dans le même temps, l'action du groupe d'artillerie de la 72e brigade de l'AFU, qui était précédemment engagé près d'Ougledar, a été noté dans ce secteur. Les artilleurs règlent leurs tirs sur Priyutne avant la prochaine étape de l'offensive des forces armées ukrainiennes.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/49280
On pourra noter que les AFU ont toujours beaucoup d'artillerie et de l'AD capable de cantonner les avions Russes sur leur propre bulle d'AD.
RépondreSupprimerIl m'avait sembler lire qu'ils n'auraient plus de munition AD mi juin et quasi idem pour l'artillerie lourde en juillet.
Je note aussi que les AFU sont capables de brouiller totalement les communications sur des secteurs assez larges et profonds.
Je note aussi que les AFU disposent toujours de soldats motivés pour monter à l'assaut dans des conditions extrêmement dures.
Mettre des pauvres type dans une tranchée et les faire tenir jusqu'à la dernière cartouche est une chose. Faire monter au feu des gars sous les obus, les bombes, et à travers les champs de mine, c'est tout à fait autre chose.
Et ce sont des analystes très sérieux qui disaient ça.
Encore une prédiction foireuse.
J’avais posé une question sur cet aspect de la motivation et du type de recrues encore disponibles, et de l’importance de ce paramètre. Il semble qu’au niveau tactique (ou opérationnel, j’ai encore du mal à faire la différence) la réponse à la seconde question soit dans l’expose de la situation…
SupprimerCela va continuer tout l'été comme cela. Pas de rupture en munitions pour le moment, pas au milieu de l'effort. Par contre des brigades ukrainiennes sont reventilées dans d'autres unités, il y a de la casse !!! Il faut que les russes vident les stocks otaniens et malheureusement massacrent encore une bonne centaine de milliers d'ukrainiens pour faire basculer favorablement la situation militaire de leur côté.
RépondreSupprimerSeulement tout est miné, tout le champ de bataille est surveillé, donc les envolées de troupes à fond en faisant des percées éclaires dans le camp de l'adversaire, je n'y crois pas beaucoup.
Comme dit au début de "l'offensive" AFU, si ceux ci n'ont pas un lapin dans le chapeau... Ça n'ira nulle part.
SupprimerIl ne m'étonnerait pas qu'un lapin du chapeau ai fini en civet russe lors de l'affaire Prigozhine, ce dernier étant, selon moi, beaucoup moins le lapin lui même que la carotte qui a servi à le piéger avant cuisson.
Il y en a probablement d'autres.
Les possibilités de trahison à la Huntzinger- Weygand mai 40, semblant d'être estompées, reste les lapins à la loyale comme une arme décisive au moment donné (EW?), ou un lapin à la pute , type false flag à Ernogar ou autre.
Après la balade Prigojine qui s'est certainement fait balader par les services du GRU et du FSB, les généraux n'ont pas l'air de déguster, ils ont tous prêté allégeance au grand patron, dans un premier temps, on verra par la suite.
SupprimerLe gestionnaire remuant de Wagner est éliminé, le gros de la troupe est réintégré dans l'armée régulière, l'aventure africaine va pouvoir continuer. Poutine a rassuré ses ouailles.
La meilleure des offensives ukrainiennes est celle contre le Dniepr car on a besoin de se border que d'un côté et pour atteindre la centrale d'Enerhodar c'est possible. Même en cas de malheur, une retraite en se servant du lit du Dniepr avec son faible débit reste jouable.
Pour le reste, c'est quasi mission impossible, cela fait un mois qu'ils essaient, ils ont pris autour de 150 km2, ils leur en restent 100.000. Se joue donc un drame en direct car toujours pas d'objectif stratégique à se mettre sous la dent. Par contre, les ukrainiens sont incroyables à vouloir continuer à se battre comme cela.
Là, franchement tous mes respects je ne sais pas comment ils tiennent.
Les ukrainiens sont au cœur de leur offensive ,ils mettent "le paquet" petit à petit ,rognant les défenses russes qui subissent plus qu elles ne font subir ,l initiative est toujours aux ukrainiens , donc rien d étonnant qu 'il y ait chez eux du matériel et des hommes courageux pour monter à l assaut ...subir l initiative de l adversaire et se cantonner à enrayer ses attaques doit être difficile pour le moral des troupes , même pour les meilleurs (1 mois d offensive ...)
RépondreSupprimerMon cher Bavier je vais vous inviter à deux expériences:
Supprimer1. Bien frileusement à l'abri d'une tranchée avec mini abri bétonné en cas de bombardement, muni d'un fusil mitrailleur et de copains à côté avec anti chars et mortiers légers, vous attendez l'ennemi qui va venir à vous à découvert sur au moins cinq cent mètres à pied à travers un champs de mine avec la certitude que si ça tourne au vinaigre, vous bénéficierez d'un appui feu et aérien conséquent pour couvrir votre retraite jusqu'à une nouvelle zone de tranchées encore mieux défendues.
2. Je vais vous mettre dans un blindé léger d'infanterie qui va monter à travers un champ de mine et sous un feu infernal, voyant les potes des autres chars exploser les uns après les autres ou brûler vif ou se faire dégommer par les drones et snipers dès qu'ils sortent des véhicules détruits. Si vous survivez et que vous n'avez pas une jambe arrachée ou un éclat dans le bide, le blindé vous largué à poil avec les survivants à découvert à 500 M de l'ennemi retranché. Et vous devez monter au feu sous la mitraille adverses, les obus de l'artillerie, les bombes de l'aviation et des drones et les missiles des hélicos.
Puis vous me direz qu'elle est la position la plus "motivante".
C'est fou comme on est romantique ....quand on est civil.
SupprimerCertes le ton est tragicomique, humour grinçant, mais la réalité est bien telle que vous l'a détaillée. En 1, je suis dans le camp russe, en 2 je suis ukrainien.
SupprimerEn 42, au saillant de Rjev, quand les russes ont contre attaqué sur la IX armée allemande, ce fut un carnage inimaginable, digne des plus grandes heures de la bataille de la Somme en 1916.
Ce fut tellement sanglant, que Staline fit disparaitre les archive militaires de cette première grande tentative qui fut un mortel échec.
Je pense que les russes ont cela en tête, et ne jamais recommencé à faire saigner à blanc les militaires comme ils ont dû le faire pendant cette guerre.
Ce pour quoi, ils sont précautionneux.
Concernant l'attitude des ukrainiens, j'ai plus de mal à la saisir, la reconquête de la terre natale souillée par l'ennemi ?
recommencer, pourquoi, c'est dur de se relire quand l'écran est petit !!!
SupprimerBonnes analyses ci-dessus. Les Russes savent qu'en face c'est l'OTAN et les USA, avec tous leurs moyens, aux aguets, facilement mortels. Les Russes seront donc prudents au maximum, en gardant beaucoup sous le pied, attendant pour renverser l'adversaire ukrainien qu'il soit déjà au stade viande froide. Ceci n'est pas une métaphore.
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