Ukraine : bilan de la journée du 21 septembre 2023 (Military Summary)


 

Commentaires

  1. Le compte à rebours du régime de Kiev a commencé. Il ne sera pas inopportun de voir de plus en plus d'extrémisme et de fanatisme dans un futur assez proche.
    Si Biden a refusé d'envoyer ses vieux missiles ATACMS à Kiev, y aurait-il des négociations en sous main en cours avec Moscou ?
    Par contre, Poutine va avoir les cartes en main d'un point de vue militaire, dans les semaines et mois à venir. Quelle option va t-il choisir ?
    Etre magnanime pour que personne ne perde la face ou construire par la force sa zone tampon jusqu'au Dniepr et voire au delà pour obtenir 300 km de tranquillité et ainsi protéger ses russiens ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les Russes, et pas que, ont besoin que les USA perdent la face. Et ils ont aussi besoin d'une capitulation sans condition.
      Ils n'ont AUCUN intérêt ni envie de sauver la face à des gens qui travaillent à leur destruction et leur crache dessus en mentant comme des arracheurs de dents.
      La magnanimité, ça aurait été si Zelensky avait négocié au printemps dernier.
      Les Russes ont un principes: ils ne marchandent pas, ils font la meilleure offre au début puis ils montent les enchères au fur et à mesure des refus.

      Supprimer
    2. Donc, si on vous suit, va falloir que les russes sortent de leurs retranchements, pas tout de suite, et nettoient le terrain afin de réaliser leurs objectifs en Ukraine sachant qu'ils n'obtiendront rien en retour. Filer une gigantesque trempe à l'Occident, USA en tête, pour éviter de retourner dans un conflit dans les prochaines années. Cela promet, c'est pas fini.

      Supprimer
    3. Non, simplement tenir en maintenant la pression. Nul besoin d'offensive. L'occident s'affaiblit de semaine en semaine et l'Ukraine ne tiendra pas comme ça pendant des années.
      N'oubliez pas qu'une fois l'Ukraine reglé, il restera les 3 autres points de l'ultimatum:
      1: retrait des troupes etrangeres dans tous les pays de l'OTAN frontaliers de la Russie.
      2: Arrêt de l'expansion de l'OTAN aux anciennes RSS.
      3: démontage immédiat des Aegis en Pologne et Roumanie et définition d'une distance de sécurité de tout système lancement missile US terre, air et mer.
      Voilà les vrais et seuls objectifs russes.
      Donc du pain sur la planche et on est pas sortis de l'auberge.
      S'il y a des crétins pour penser que Poutine croyait régler ça en trois jours, je ne peux rien pour eux.

      Supprimer
    4. On revient à la conclusion, le temps est l'allié des russes. Par contre, pour retirer les troupes de l'Otan, cela risque de durer longtemps, surtout avec la Finlande qui vient de rentrer dans la danse. Le bouclier antimissile autre paire de manches.
      Oui, cela va durer longtemps.

      Supprimer
  2. Les ukrainiens n'ont plus la patate pour continuer, va falloir panser ses plaies.

    RépondreSupprimer
  3. Dima et ses analyses fumeuses...Selon lui, les russes ne bombardent pas le centre de l'ukraine (et les carpates) parce qu'ils n'y arrivent pas...parce que les défenses anti aériennes sont impénétrables...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour une fois, c'est pas faux. Les Russes balancent des missiles et des drones mais pas un de leurs avions n'ose dépasser la ligne de front. S'ils le pouvaient, ils le feraient.

      Supprimer
    2. RdT :
      La zone dont nous parlons est un espace principalement agricole. La 82eme y est restée longtemps en réserve (avec quelques autres). je l'ai traversé en voiture il y a 5 ans pour aller à odessa... J'ai pas vu grand chose en dehors de champs de maïs à perte de vue. Les patelins n'étaient pas flamboyant et les routes pas en très bon état. Je doute que cela ait changé.
      Je me demande ce que les ukrainiens auraient bien pu y mettre pour que ce soit mieux défendu que kiev, kharkov ou lvovv.... ça ne tient pas debout...Je persiste à penser que les russes n'y balancent pas de bombes ou de missiles parce qu'il n'y a rien, tout simplement...

      Supprimer
    3. Vu comme ça, je suis d'accord vous. Je n'avais pas perçu la restriction géographique.

      Supprimer
    4. C'est le Sud qui est riche avec son agriculture, l'Est avec son industrie et ses minerais ainsi que le littoral qui représente un grand intérêt avec ses ports marchands et le développement du tourisme, Crimée en tête, quand il n'y a pas la guerre bien entendu.
      La majorité des grandes villes, Kiev et Lvov exclues, ont été créées par les russes au cours des trois derniers siècles, sauf Kharkov la deuxième ville du pays, qui est d'origine cosaque, du nom de Kharko un de leurs chefs, ville du XVIIème siècle mais bâtie sous la bénédiction du Tsar de Russie juste après la signature du traité de Pereiaslav en 1654.

      Le Nord, le seul intérêt c'est la région de Kiev parce que c'est la capitale le reste c'est pas grand chose puisque c'est un pays qui se dépeuplait depuis la fin des années 90, et l'Ouest c'est déjà plus montagneux, surtout la bordure roumaine et c'est là où il y a un nid de frelons, à part des poches de gaz de schiste récemment découvertes, pas grand chose à y installer.

      J'avais parlé avec un français qui a vécu pendant cinq années à Odessa, il m'avait dit qu'en fait, c'est bien le Nord qui pille les richesses du Sud et ce sont bien les crétins de l'Ouest qui ont pris le pouvoir à Kiev au Nord et qui terrorisent le Sud et l'Est du pays. Voilà comment fonctionnait l'Ukraine avant cette stupide guerre, enfin depuis 2014.

      Supprimer
  4. Pour se désembourber du Vietnam, les USA, c'est à dire Nixon, qui avait d'excellentes relations avec De Gaulle, suivirent les conseils de la France, c'est à dire reconnaitre et se rapprocher de la Chine afin qu'ils diminuent leur appui aux Vietnamiens du Nord et ainsi nourrir l'espoir de se retirer en limitant les dégâts.
    Ils se rapprochèrent aussi, dans le même temps, de l'URSS afin de commencer les pourparlers sur le désarmement nucléaire. L'URSS qui ravitaillait aussi les Nords vietnamiens notamment en missile sol-air SA-2 qui faisait du dégât dans l'aviation américaine depuis des années.

    Une fois tout cela enclenché, ils purent entamer une campagne de bombardements intense sur le Vietnam du Nord, l'opération LINEBACKER I en mai 1972. En effet, ils avaient arrêté leurs bombardements au Nord depuis la fin de l'opération Rolling Thunder en 1967. Subissant cette pression, les vietnamiens se mirent à la table des négociations, mais trainèrent les pieds et finalement la quittèrent définitivement au bout de quelques semaines.

    En décembre 72, les américains reprirent alors leur campagne de bombardements, ce fut l'opération LINEBACKER II mais avec des B-52 cette fois-ci, opération carpet bombing sur la capitale nord vietnamienne. Les vietnamiens tirèrent tout leurs missiles sol -air, environ 1200, et les stocks furent vidés. Les deux grands qui les aidaient trainèrent des pieds pour ravitailler Ho Chi Minh. Retour à la table des négociations puis signature à Paris en janvier 73, d'un traité de paix, plus le choix pour le Nord avec la diminution de ses deux grands soutiens extérieurs communistes.

    Cependant, en se désengageant du Vietnam progressivement et en diminuant l'aide économique et militaire aux vietnamiens du Sud, le pays sombra dans une crise économique car en fait c'était la guerre et l'investissement américain qui faisait tourner l'économie de ce pays.
    Ainsi, fragilisé, la corruption y étant pour beaucoup aussi dans cet effondrement, les vietnamiens du Nord prirent alors Saigon en 1975 et les USA se carapatèrent du Vietnam du Sud qui disparu sous la réunification communiste forcée avec le Nord.

    La Chine tapa militairement sur le Vietnam par la suite, à la fin des années 70, mais n'y gagna rien, les vietnamiens comme à leur habitude résistèrent avec efficacité. Cependant, une méfiance entre les deux pays subsiste encore de nos jours à cause de cette agression chinoise.

    Ce pourquoi vous retrouvez Biden au Vietnam alors que les USA ont pourri le pays avec toutes leurs substances nocives déversées : phosphore, napalm, agent de défoliation le fameux agent orange qui est en fait de la dioxine, mines, obus et bombes à sous munitions, sans jamais s'excuser publiquement. Les USA réalisant des investissements colossaux dans le pays à l'heure actuelle.
    Mais c'était aussi pour couper l'herbe sous le pied à Poutine qui voulait embaucher de la main d'œuvre bon marché en cette fin d'année en déplacement officiel dans ce pays.

    Si les USA diminuent leur aide à l'Ukraine c'est pour mieux en distribuer ailleurs et ainsi ennuyer la coopération Chine-Russie. La guerre continue et continuera sous une autre forme, peu importe le changement de président à la tête de la Maison Blanche l'année prochaine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et le résultat fut une belle victoire des communistes vietnamiens ,toujours au pouvoir aujourd hui et à la tête d"un pays qui connait une reelle croissance economique .Certes ce n est pas une démocratie à l européenne, et ils n auront donc pas la chance de voir le continent africain se déverser dans la plaine des joncs ,comme en france dans la Beauce ou les monts d arées ...les pauvres !

      Supprimer
    2. Et ce Vietnam là relève son cul et le tend à son ancien bourreau.

      Supprimer
    3. ZECHE : excellents rappel et conclusions, comme souvent.

      Supprimer
  5. Les USA ont promis une aide illimitée à l'Ukraine, mais rien ne les empêche de la diminuer au cours du temps. Ils ne perdent pas la face en attendant car ils continuent à fournir, ils ne se dédissent pas en la jouant comme cela. C'est le jeu pervers de la diplomatie qui s'installe progressivement, en réalité un lâchage programmé et étagé depuis longtemps.

    Pareillement, ne pas livrer les fameux missiles ATACMS, qui doivent sortir des inventaires de l'armée américaine prochainement, et, qui ont exactement la même porté de 300 km que les missiles de croisière STORM SHADOW ou SCALP pour taper sur la Crimée, ne constitue en rien une escalade dans le conflit.
    Cela n'aurait rien changé sur le terrain des opérations car la provocation a été préalablement réalisée ultérieurement.
    On voit bien qu'on baisse le soutien à Kiev, le vent tourne.

    La balle est dans le camp de Zelensky, le message des USA étant le suivant : Permission et commence à négocier !!! C'est long des négociations, faut s'y prendre maintenant si on veut les voir aboutir l'année prochaine.
    Mais Zelensky ne peut le faire, à cause de la promulgation de ses propres décrets et sans risquer sa vie auprès des fanatiques du régime qui l'ont déjà menacé de mort et qui n'ont jamais obéi à ses ordres depuis 2019.
    Il trouve donc en attendant des bouc-émissaires et on ressert la pression sur la mobilisation, le régime est à l'agonie et rien de plus dangereux qu'un régime comme celui-ci.
    c'est là où quelque chose peut déraper et envenimer gravement à la situation générale.
    Par conséquent, dans l'immédiateté de la situation, l'Ukraine et les ukrainiens vont encore s'enfoncer dans le malheur et la torpeur pour notre plus grand désenchantement économique.

    Les polonais sont les premiers à dire stop, comme la Belgique qui ne peut plus fournir d'armes car elle est à l'os et tous les autres vont continuer à faire semblant.

    Par contre, les allemands n'ont plus la pression pour livrer leurs TAURUS comme les USA n'emboitent plus le pas, cela va être intéressant à suivre comme dossier.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. il me semble qu'il doit nous rester quelques AMX30 etvun paire de F14 au musée de Saumur

      Supprimer
    2. Le musée des blindés le plus fourni au monde est russe près de Moscou, je suis certain qu'ils peuvent lever une armée avec ce qu'ils ont comme babioles historiques qui y trainent, ils ont de tout, il est absolument complet.
      Il y a eu au temps de Sarkozy un projet pour créer un nouveau blindé ensemble, quand on y pense, c'est loin tout cela.
      Saumur a un beau musée des blindés, le cadre noir en prime, mais je crois que cela ne va pas suffire à leur faire peur.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés