Ukraine : secteur d'Orikhiv le 7 septembre 2023 à 17h (Rybar)
Sur la ligne Rabotyne-Verbove, l'assaut « de viande » contre les positions russes par les formations ukrainiennes se poursuit. Après le retrait des forces russes de Rabotyne, le village est désormais dans la zone grise - les forces armées ukrainiennes n'essaient même pas d'y entrer en raison de l'inutilité de cette démarche.
A Verbove, la situation est quelque peu différente : le commandement ukrainien y envoie des détachements d'assaut sans arrêt pour sécuriser des retranchements sous le feu de l'artillerie, y compris de tirs amis.
Au cours de la dernière journée, les parachutistes du 2e bataillon de la 82e brigade aéroportée, après avoir dégagé la zone, ont lancé une attaque depuis le secteur de Chubenkov Balka et ont même réussi à prendre pied dans une position retranchée pour immédiatement la retourner.
Cependant la situation ne change pas fondamentalement : les forces armées ukrainiennes envoient des groupes d'infanterie au massacre, essayant d'avancer de quelques centaines de mètres afin de justifier d'une manière ou d'une autre cette tactique. Les équipes d'évacuation travaillent sans arrêt, évacuant les blessés et les morts du champ de bataille.
Les pertes ukrainiennes ont atteint des proportions importantes et la 82e brigade aéroportée « d'élite » a été considérablement réduite. Apparemment, à cause de cela, les forces de la 71e brigade de chasseurs ukrainienne, déjà apparues dans les environs d'Orikhiv, commenceront bientôt à participer aux combats.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/51633
C'est à se demander si les russes ont fait exprès de laisser l'infanterie ukrainienne pénétrer dans cette poche afin de leur faire croire qu'ils vont réussir à traverser la première ligne de défense fixe russe. Ce qui leur donne un objectif probant à le faire et une victoire tactique au bout du fusil.
RépondreSupprimerEnfin quelque chose à se mettre sous la dent depuis trois mois d'offensives ratées.
En fait c'est pour mieux les éliminer avec leur artillerie, mais surtout pour faire rentrer par la suite les brigades d'élite ukrainiennes en réserve qui se retrouvent encore plus sous un feu nourri russe car ils sont encore plus encerclés et donc la probabilité de les décimer complètement est encore plus importante.
Tout cela parce qu'il en reste que quelques semaines avant la mauvaise saison qui va retarder les opérations à forte mobilité sur le terrain.
Tout cela ne ressemble à rien, les ukrainiens annoncent pratiquement l'heure et l'endroit de leurs offensives aux russes.
Ce n'est pas seulement de l'incompétence, on dirait un suicide collectif organisé, comme dans celui d'une secte.
@ zeche
SupprimerOn peut se demander si les ukrainiens et l'OTAN vivent une tragédie grecque à la lecture de vos 2 derniers paragraphes ?
C'est un peu comme Leonidas aux Thermopyles.
SupprimerJe ne sais pas Zeche si l'exemple est bon.
SupprimerMais ce qu'on appelle " une tragédie grcque " c'est quand les hommes sont dominés par les dieux. En clair ils sont impuissants face à certaines situations .
Mon exemple n'est pas bon, le sacrifice de Leonidas a servi à quelque chose, c'est à dire à gagner du temps pour que l'armée grecque s'organise et les perses prirent une dérouillée par la suite et quittèrent la Grèce définitivement.
SupprimerLes français ont fait pareil que les 300 spartiates de Leonidas à Bir Hakeim, ils se sacrifièrent en partie pour que les anglais aient le temps de s'organiser à l'arrière afin d'éviter de se faire défoncer par les troupes de Rommel.
Les dieux domine les hommes, les oracles et la pythie de Delphes interprètent leurs signes sur terre et dévoilent l'avenir dans des visons ou des prédictions.
Les prêtres des temples organisent le calendrier et décrètent des périodes pour faire la guerre si bien qu'on ne pouvait pas se battre pendant certaines fêtes religieuses, sinon la malédiction tombait sur votre peuple.
La malédiction des ukrainiens, c'est le dieu dollar de Washington et leur oracle qui s'appelle ZELENSKY.
Cette offensive, ce n'est pas Koursk, c'est le Chemin des Dames(ou aussi les Dardanelles, bravo Churchill): une offensive à laquelle personne ne ne croit mais qu'on fait parce qu'il faut bien faire quelque chose, qu'on poursuit parceque après un tel carnage on ne peut pas se déjuger, et les hommes, gorgés jusqu'aux dents de pinard et de gnôle continuent d'aller se faire massacrer en masse... pour rien. Absolument pour rien. Avec Crécy, Poitiers et Azincourt, cette offensive fut probablement la plus plus stupide et inutile de l'histoire militaire française.
RépondreSupprimerJe reste persuadé qu'un schéma de haute trahison chez un ou plusieurs generaux russes étaient dans le plan , ce qui permettait d'envisager une victoire même sans suprématie aérienne et en infériorité feu.
Une fois le plan foiré, comme au Chemin des Dames, on continue parce qu'il faut bien faire quelque chose.
Chez les ukrainiens on retrouve l'urgence de la situation si bien que tout est fait en flux tendu de manière désorganisée et le tout n'a pas de sens à l'arrivée, si ce n'est un carnage inutile.
SupprimerMais tout est com', Tik Tok, pour faire croire que tout est maîtrisé et que tout correspond à une stratégie sciemment pensée car l'Otan en est la tête pensante.
L'opération sur Gallipoli en 1915 où Churchill perd son poste au gouvernement est faite dans l'urgence en sous estimant l'adversaire et le point de débarquement est une ineptie, en plein contrebas des collines où les turcs ont une concentration d'artillerie.
L'opération Market Garden, en septembre 44, faite dans l'urgence aussi, car le front de l'Est se cassait la figure, fallait contourner la ligne Siegfried en toute hâte pour reprendre du poil de la bête face à l'avancée russe qui désormais allait s'accélérer.
De même il fallait sécuriser un port en mer du Nord de toute urgence car les lignes de ravitaillement étaient trop allongées par la route, si bien que l'armée alliée peinait à avancer.
Résultat un carnage chez les parachutistes anglais au bout de la route qu'on dissimula par une réussite car la Hollande était pratiquement libérée du joug nazi.
Chemin des Dames en avril 1917, là, opération impossible dès le départ, pourtant préparée, mais prendre les lignes allemandes les plus fortifiées qui sont sur les points hauts en faisant démarrer notre infanterie à partir des points bas, je comprends pas militairement parlant.
Seulement, c'est la situation politique du pays qui l'exigeait, en effet la gauche commençait à répandre la rumeur qu'l fallait pactiser avec les allemands, on n'était déjà plus sûrs de la participation à la guerre de la Russie avec sa première révolution bourgeoise, ceci malgré l'arrivée des USA dont le corps expéditionnaire était complètement inadapté à ce conflit qu'il a fallu former pendant une année avant
de l'envoyer sur le front.
La démonstration de force voulue de notre armée finit en carnage, puis les poilus se révoltèrent.
Clemenceau arriva en fin d'année et Pétain reprit les commandes de l'armée afin d'éteindre l'incendie interne.
Mais les bolcheviks arrêtèrent définitivement la guerre sur le front de l'Est, c'est l'autre cause de la panique en cette fin d'année 17.
Après le carnage du Chemin des Dames, c'est la technique de la défensive, plus d'offensives jusqu'à l'été 18.
Effectivement on retrouve des aspects que vous citez, sauf que les ukrainiens ne décident de rien en réalité car c'est Kiev qui décide sous la perfusion occidentale, si bien que le carnage ne peut que continuer pour eux.
Je serais curieux de connaître le nombre d'officiers tués au front, une balle dans le dos?
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