Les ukrainiens sont dans une impasse dans la trouée de ROBOTYNE. Un compromis infernal est à trouver, un choix cornélien à solutionner.
Option 1) Soit je m'étends sur les côtés afin d'éviter une contre-attaque fulgurante russe qui pourrait m'encercler. Mais il faut prendre les hauteurs où l'artillerie russe est positionnée, donc c'est pas facile. Option 2) Soit je continue à essayer de percer la première ligne de défense russe qui demeure impénétrable ces derniers temps. Option 3) Je fais du "et en même temps", c'est ce qui semblerait se passer sur le terrain, ce serait donc l'option retenue.
Cependant, il faudrait coller une division entière et homogène pour commencer à y croire sur un secteur particulier afin d'enfoncer ou de prendre des positions tactiques. Seulement ils ne possèdent que des brigades esseulées qui n'ont plus de matériels lourds. Seulement des escouades légères qui opèrent la nuit et qui sont relevées à l'aide d'une noria de BRADLEY au bout de 24 heures.
Dans les trois cas de figure, les pertes ukrainiennes s'amoncellent et les russes contrôlent le terrain des opérations. On se demande si c'est pas un baroud d'honneur avant la mauvaise saison qui approche.
Surtout un baroud pour tendre la main chez Bidet.. Zy connait la situation situation et tente de prolonger pour encore quelques dollars et de maintenir comme un caid politique. Poivre ukrainiens.
Les autorités Ukrainiennes ont tenté d'interdire l'approche du site touché aux journalistes, tronquant par la suite la vérité. Gros malaise dans les chancelleries.
Perso mais ça n'engage que moi, l'explication est plus simple qu'il n'y paraît. Zelensky, exerce une forte pression sur son commandement pour pouvoir annoncer de bonnes nouvelles lors de sa visite aux États-Unis. Malheureusement pour lui, il n'y a plus personne à l'autre bout du fil. La plus grande masse de ses soldats, me faisant penser à ces cétacés qui s'échouent continuellement sur les plages de la planète. Quand vous perdez votre boussole, vous faites un peu n'importe quoi et faute de radars, vous finissez par vous laisser porter par la vague, dans une infernale ronde de suicides collectifs. Une autre approche plus psychologique celle la, comme celle qu'un vétéran me racontait sur Verdun quand j'étais môme, m'expliquant qu'on leur avait tellement asséné la haine du Bosch, qu'il voyait ses camarades franchir les tranchées, sous le feu ennemi, le regard hagard, impossible à raisonner et se faisant évidemment descendre quelques mètres plus loin. La haine du Russe n'y est pas pour rien ici...Au final, c'est tout cet ensemble fait de briques et de brocs qui peut expliquer cette folie collective...Pour X, je n'en suis qu'à mon premier..
Quelle est l'avenir du char de combat ? On est en droit de se poser la question car le char semble avoir perdu sa royauté sur le champ de bataille ukrainien. Les ukrainiens en ont fait l'amère expérience cet été et les russes aussi au début du conflit. Un Javelin ou un Kornet ou encore un Lancet détruisent sans problème les meilleurs chars même ceux les plus lourdement blindés. Ça fait mal de perdre un blindé de 10 millions par un missile à $50,000 ou moins. Les grandes puissances vont ils continuer à investir massivement dans le développement des nouveaux prototypes de MBT malgré leurs vulnérabilités ? Ça reste à voir
Il faut déjà voir que depuis plus de 84 ans maintenant, on conçoit le char en masses blindées qui bousculent tout. A deux conditions toutefois: suprématie aérienne sur le point d'attaque et énorme supériorité feu. Sans ça, depuis toujours, les chars sont condamnés . Si le ciel est balayé, que le barrage d'artillerie écrasé tout et que l'infanterie de char fait son boulot, rien ne pourra arrêter la charge. Les drones inopérants, les biffins ennemis avec leurs atgm seront vite depassés et la panique s'installera. C'est le propre de la cavalerie. Là, c'est moins un problème de char qu'un problème de ciel. De toute façon, une offensive contre un pair, réussie ou ratée, est toujours monstrueusement coûteuse en homme. Ce qui est stupéfiant, est que les Ukrainiens aient encore de l'AD. Nos "experts" à la mie de pain prévoyaient qu'ils seraient à sec en juin juillet. Tout faux. Pas mieux que Servent, Merchet ou Mas.
C'est le chat et la souris, surtout avec les drones qui représentent la grande nouveauté de cette guerre, opération pardon. Chacun apprendra à les contrer puis les drones se perfectionneront etc... Les hélicoptères c'est pas nouveau je crois, le problème est propre aux ukrainiens non ? Je veux dire une telle domination des ka 52 sur l'arrière.
Ou alors ce sera comme la cavalerie, crise existentielle avant une future innovation qui transformera le char dans sa future version...
Enfin je spécule et essaye de comprendre, mes connaissances sont très limitées...
Ce n'est pas un changement capital qui rend l'arme obsolète. C'est un changement qui nécessite un temps d'adaptation, tactique, technique. Le char est fait pour rompre un retranchement et exploiter la profondeur. Il reste irremplaçable. Quand les Anglais ont mis la pâtée aux Français à Crécy, Poitiers et Azincourt, le modèle de cavalerie lourde n'a pas vraiment été remis en cause car l'infanterie n'offrait pas de modèle offensif. Quand les Suisses ont mis deux branlées colossale à la formidable chevalerie bourguignonne, surtout celle de Morat où leurs carrés massifs de piquiers sont monté à l'assaut victorieux puis enfin le désastre français (encore), à Pavie, la remise en cause a été sévère. La cavalerie n'a plus brillé sur un champ de bataille pendant 150 ans jusqu'à Rocroy( on a gagné) où la cavalerie lourde de Condé extermine les invincibles Tercios espagnols. Mais même après, la révolution d'infanterie de Guillaume d'Orange et le feu roulant interdit désormais toute charge sur un carré. Donc la cavalerie s'est allégée. Elle est partie en reconnaissance et au fourrage age( hussards, chasseurs), elle a servi à déplacer rapidement des combattants à pied(dragons) , à transformer les retraites en déroute, à gêner l'ennemi lors de l'installation sur le champs et aux coups de main. Les charges monstrueuse et victorieuses à la Rocroy ou Eylau 150 ans encore plus tard sont rares. La cavalerie n'est plus la reine depuis 1478 mais elle reste essentielle. Je crois que c'est pareil pour les blindés. On a une idée de l'avenir avec le T14, fait pour devenir un drone. Mais encore une fois, le problème n'est pas le char mais la maîtrise du ciel . Débarrassez le ciel des drones, aveuglez les missiles, brouillée les communications, pilonnez les défenses adverses, soutenez les forces d'assaut avec des tirs précis d'avions d'attaque et d'helicos, accompagnez avec une infanterie de char compétente et une force blindée balayera tout sur son passage et permettra des trouées en profondeur.
Ha oui j'oubliais. Au niveau adaptation, du fait de l'impossibilité de charger les carrés suisses, les tercios espagnols ou les lansquenets allemands, les reitres ont inventé une technique originale contre l'infanterie au XVIe siècle : la caracole. La cavalerie est organisée en rangs. Un rang de cavalerie attaque un carré . A quelques mètres de l'impact, le rang se sépare en deux, l'un filant à gauche et l'autre à droite tout le long de la ligne de fantassins en dechargeant sur eux leurs deux pistolets d'arçon. Puis ils viennent se reformer et recharger derrière les copains. Ronde mortelle. Tout ça pour dire que la créativité humaine trouve des solutions
Les ukrainiens sont dans une impasse dans la trouée de ROBOTYNE.
RépondreSupprimerUn compromis infernal est à trouver, un choix cornélien à solutionner.
Option 1) Soit je m'étends sur les côtés afin d'éviter une contre-attaque fulgurante russe qui pourrait m'encercler. Mais il faut prendre les hauteurs où l'artillerie russe est positionnée, donc c'est pas facile.
Option 2) Soit je continue à essayer de percer la première ligne de défense russe qui demeure impénétrable ces derniers temps.
Option 3) Je fais du "et en même temps", c'est ce qui semblerait se passer sur le terrain, ce serait donc l'option retenue.
Cependant, il faudrait coller une division entière et homogène pour commencer à y croire sur un secteur particulier afin d'enfoncer ou de prendre des positions tactiques.
Seulement ils ne possèdent que des brigades esseulées qui n'ont plus de matériels lourds.
Seulement des escouades légères qui opèrent la nuit et qui sont relevées à l'aide d'une noria de BRADLEY au bout de 24 heures.
Dans les trois cas de figure, les pertes ukrainiennes s'amoncellent et les russes contrôlent le terrain des opérations.
On se demande si c'est pas un baroud d'honneur avant la mauvaise saison qui approche.
Surtout un baroud pour tendre la main chez Bidet..
RépondreSupprimerZy connait la situation situation et tente de prolonger pour encore quelques dollars et de maintenir comme un caid politique. Poivre ukrainiens.
Les autorités Ukrainiennes ont tenté d'interdire l'approche du site touché aux journalistes, tronquant par la suite la vérité. Gros malaise dans les chancelleries.
RépondreSupprimerTout est organisé médiatiquement pour que le vent tourne avec la venue de ZELENSKY aux States. Tout cela est politique.
SupprimerPerso mais ça n'engage que moi, l'explication est plus simple qu'il n'y paraît. Zelensky, exerce une forte pression sur son commandement pour pouvoir annoncer de bonnes nouvelles lors de sa visite aux États-Unis. Malheureusement pour lui, il n'y a plus personne à l'autre bout du fil. La plus grande masse de ses soldats, me faisant penser à ces cétacés qui s'échouent continuellement sur les plages de la planète. Quand vous perdez votre boussole, vous faites un peu n'importe quoi et faute de radars, vous finissez par vous laisser porter par la vague, dans une infernale ronde de suicides collectifs. Une autre approche plus psychologique celle la, comme celle qu'un vétéran me racontait sur Verdun quand j'étais môme, m'expliquant qu'on leur avait tellement asséné la haine du Bosch, qu'il voyait ses camarades franchir les tranchées, sous le feu ennemi, le regard hagard, impossible à raisonner et se faisant évidemment descendre quelques mètres plus loin. La haine du Russe n'y est pas pour rien ici...Au final, c'est tout cet ensemble fait de briques et de brocs qui peut expliquer cette folie collective...Pour X, je n'en suis qu'à mon premier..
RépondreSupprimerDe bric et de broc...
RépondreSupprimerQuelle est l'avenir du char de combat ?
RépondreSupprimerOn est en droit de se poser la question car le char semble avoir perdu sa royauté sur le champ de bataille ukrainien.
Les ukrainiens en ont fait l'amère expérience cet été et les russes aussi au début du conflit.
Un Javelin ou un Kornet ou encore un Lancet détruisent sans problème les meilleurs chars même ceux les plus lourdement blindés.
Ça fait mal de perdre un blindé de 10 millions par un missile à $50,000 ou moins.
Les grandes puissances vont ils continuer à investir massivement dans le développement des nouveaux prototypes de MBT malgré leurs vulnérabilités ?
Ça reste à voir
C'est comme le porte-avions.
SupprimerIl faut déjà voir que depuis plus de 84 ans maintenant, on conçoit le char en masses blindées qui bousculent tout. A deux conditions toutefois: suprématie aérienne sur le point d'attaque et énorme supériorité feu.
SupprimerSans ça, depuis toujours, les chars sont condamnés .
Si le ciel est balayé, que le barrage d'artillerie écrasé tout et que l'infanterie de char fait son boulot, rien ne pourra arrêter la charge.
Les drones inopérants, les biffins ennemis avec leurs atgm seront vite depassés et la panique s'installera. C'est le propre de la cavalerie.
Là, c'est moins un problème de char qu'un problème de ciel.
De toute façon, une offensive contre un pair, réussie ou ratée, est toujours monstrueusement coûteuse en homme.
Ce qui est stupéfiant, est que les Ukrainiens aient encore de l'AD. Nos "experts" à la mie de pain prévoyaient qu'ils seraient à sec en juin juillet. Tout faux. Pas mieux que Servent, Merchet ou Mas.
C'est le chat et la souris, surtout avec les drones qui représentent la grande nouveauté de cette guerre, opération pardon. Chacun apprendra à les contrer puis les drones se perfectionneront etc...
SupprimerLes hélicoptères c'est pas nouveau je crois, le problème est propre aux ukrainiens non ? Je veux dire une telle domination des ka 52 sur l'arrière.
Ou alors ce sera comme la cavalerie, crise existentielle avant une future innovation qui transformera le char dans sa future version...
Enfin je spécule et essaye de comprendre, mes connaissances sont très limitées...
Ce n'est pas un changement capital qui rend l'arme obsolète. C'est un changement qui nécessite un temps d'adaptation, tactique, technique.
SupprimerLe char est fait pour rompre un retranchement et exploiter la profondeur.
Il reste irremplaçable.
Quand les Anglais ont mis la pâtée aux Français à Crécy, Poitiers et Azincourt, le modèle de cavalerie lourde n'a pas vraiment été remis en cause car l'infanterie n'offrait pas de modèle offensif. Quand les Suisses ont mis deux branlées colossale à la formidable chevalerie bourguignonne, surtout celle de Morat où leurs carrés massifs de piquiers sont monté à l'assaut victorieux puis enfin le désastre français (encore), à Pavie, la remise en cause a été sévère. La cavalerie n'a plus brillé sur un champ de bataille pendant 150 ans jusqu'à Rocroy( on a gagné) où la cavalerie lourde de Condé extermine les invincibles Tercios espagnols.
Mais même après, la révolution d'infanterie de Guillaume d'Orange et le feu roulant interdit désormais toute charge sur un carré.
Donc la cavalerie s'est allégée. Elle est partie en reconnaissance et au fourrage age( hussards, chasseurs), elle a servi à déplacer rapidement des combattants à pied(dragons) , à transformer les retraites en déroute, à gêner l'ennemi lors de l'installation sur le champs et aux coups de main. Les charges monstrueuse et victorieuses à la Rocroy ou Eylau 150 ans encore plus tard sont rares.
La cavalerie n'est plus la reine depuis 1478 mais elle reste essentielle.
Je crois que c'est pareil pour les blindés.
On a une idée de l'avenir avec le T14, fait pour devenir un drone.
Mais encore une fois, le problème n'est pas le char mais la maîtrise du ciel .
Débarrassez le ciel des drones, aveuglez les missiles, brouillée les communications, pilonnez les défenses adverses, soutenez les forces d'assaut avec des tirs précis d'avions d'attaque et d'helicos, accompagnez avec une infanterie de char compétente et une force blindée balayera tout sur son passage et permettra des trouées en profondeur.
Ha oui j'oubliais. Au niveau adaptation, du fait de l'impossibilité de charger les carrés suisses, les tercios espagnols ou les lansquenets allemands, les reitres ont inventé une technique originale contre l'infanterie au XVIe siècle : la caracole. La cavalerie est organisée en rangs. Un rang de cavalerie attaque un carré . A quelques mètres de l'impact, le rang se sépare en deux, l'un filant à gauche et l'autre à droite tout le long de la ligne de fantassins en dechargeant sur eux leurs deux pistolets d'arçon. Puis ils viennent se reformer et recharger derrière les copains. Ronde mortelle. Tout ça pour dire que la créativité humaine trouve des solutions
SupprimerTurf : verre vidé est à moitié pardonné.
RépondreSupprimerSauf que Terminator fait le boulot.
RépondreSupprimerUne terreur pour les fantassins aussi.